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 Léon.{ « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! »

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N. Léon Gaïus
N. Léon Gaïus
« i've been kicked around since i was born »
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Messages : 19
Date d'inscription : 14/03/2012

Personnage Incarné : Néron Gaius

Léon.{  « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! » Empty
MessageSujet: Léon.{ « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! »   Léon.{  « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! » Empty01.04.12 2:41

Un début dans la vie

Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
▬ Breton
Léon.{  « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! » 2mwyn8pPersonnage Incarné : Nom du personnage et Œuvre dont il est tiré (sauf pour les Légendes Urbaines !)

Nom, prénom(s) :Lucius Domitius Ahenobarbus, devenu Nero Claudius Caesar Drusus, apparaissant à présent sous Néron Léon Gaïus.
Surnom : Néron, César.
Âge : 25 ans.
Métier : Etudiant en histoire/Barman à l'Île au trésor.
Camp : Pro-Noctem.


La Débâcle

Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage.
▬ Sartre

Léon trouve Noctem Fabula parfait. Presque aussi parfait que lui, en fait, dommage qu’il lui manque encore un petit quelque chose qui en ferait un être aussi beau que Léon. Noctem et Léon sont faits pour s’entendre, et le roux soutient sa cause sans se poser de question. En vérité, il se moque bien de son destin, et cela ne le dérange aucunement de le revivre. Son trop plein de confiance lui fait même penser qu’il parviendra à changer quelques détails, comme celui de voler Junie à sa demi-sœur, tout en restant fidèle et proche de Noctem.
Léon aime les échecs, et il doit avouer que Noctem y joue très bien. Calculateur, patient, chaque coup trouve sa place sur ce grand échiquier qui est la ville de Cassandre. C’est un plaisir de suivre sa partie, d’attendre avec amusement le prochain mouvement, imprévisible et tranchant qui permet de torturer un peu plus toutes ces petites âmes en peine. Il est distrayant, Noctem, c’est une très bonne occupation que d’être à ses côtés, sans paraitre pour autant intéressé dans cette guerre d’opinion.

Noctem et vous : Noctem l’amuse. Il se délecte de son jeu, admire ses coups, approuve sa stratégie. Néron aime Noctem, c’est un fait admis, parce qu’ils se ressemblent. La même désinvolture face à l’importance de la vie humaine. Néron a déjà vécu comme un roi, il se moque de sa vie actuelle. Seul Noctem parvient à le distraire.
Votre camp et vous : Son camp, il ne s’en préoccupe pas vraiment. Il les utilise grâce à son charisme, s’en fait des amis, mais, ne s’impliquant pas officiellement dans la « guerre », on peut juger qu’il est en terme assez neutre, exactement comme il l’est avec les Anti-Noctem. Son cercle d’amis est défini sans prendre compte de son camp.
Votre degré d'engagement : L’engagement de Léon est flou, et ce pour la totalité des personnes croisant sa route. Officiellement, son engagement est peu élevé, presque nul, puisqu’il possède des amis dans les deux camps. De plus il ne semble pas se sentir concerné par cette guerre dont il rit. Mais, proche de Noctem comme il est, il est assez étrange qu’il ne joue pas un rôle plus important, quand on connait l’esprit à tendance mégalomane de Léon.
Votre plus grande peur : Que Britannicus prenne sa place. Que cette petite ignorante devienne plus importante que lui, sans qu’il puisse y faire quelque chose.


Le Temps retrouvé

La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces.
▬ Aragon

Quand je suis né, j’ai tout de suite su l’importance que j’avais. La grandeur de mon être passé était ancrée profondément dans mon esprit et mes quatorze années de règne s’achevant par la plus lâche des trahisons m’apparaissaient clair comme de l’eau de roche. J’étais une fois de plus destiné à de grandes choses. Pour se faire, il me fallait taire mes pulsions dominatrices qui avaient causé ma perte. Me fondre dans la masse, agir comme les autres, et surtout apprendre à contrôler cette bête féroce que formait ma génitrice, et lui résister dès mon plus jeune âge.
Agrippine était ma mère et Domitius mon père. L’histoire venait encore à se répéter dans les moindres détails de ce monde contemporain, dans lequel j’étais élevé de manière parfaitement normale. Je me délectai silencieusement de chaque nouvelle connaissance acquise. L’histoire me passionnait, tant de choses avaient évolué depuis mon antique Rome. J’étais un garçon calme aux aguets. Je lisais, je sortais me cultiver, la bibliothèque et la librairie me considéraient déjà comme leur client favori. Je passais pour un enfant intelligent, cultivé, et mature pour mon jeune âge. Parfois même trop, il arrivait qu’on juge mes réactions trop adultes, et cela embarrassait les gens. Ils n’aimaient pas savoir que j’étais capable de comprendre ce qu’ils disaient, d’avoir une opinion, et de contrecarrer la leur. Ils ne voyaient en moi qu’un gosse, je devais me coller à ce rôle. Ordre de ma mère que j’exécutai.
Ma mère était une femme frivole et ambitieuse, sans réels intérets autre que sa propre personne. Même moi, son fils soi-disant chéri et adulé ne semblait être qu’un pion de son échiquier afin qu’elle puisse atteindre les hauts rangs de Cassandre et devenir proche de Noctem. Si mon père était un homme naïf et plein de bons sentiments, j’avais bien heureusement hérité du caractère vicieux et calculateur de ma génitrice que je déguisai aisément en me faisant croire pion de son jeu. J’étais en réalité le roi des pièces adverses et il me tardait de lui trancher la tête. A l’école, j’étais un garçon jugé normal, bien qu’un peu exclu des jeux et activités. Le groupe ne m’intéressait pas, c’était bruyant, dérangeant, et peu intéressant à cet âge-là. Je préférais rester en retrait, étudiant le comportement humain de cette époque pour me préparer plus tard à élargir mon cercle de connaissances. Il deviendrait vaste, si vaste que l’on ne pourrait en voir le périmètre.
Mon père tomba gravement malade. Ayant déjà vécu cette période de ma vie, je n’en fis pas tout un état. Agrippine ne s’en préoccupait pas. Je la voyais de moins en moins souvent. Je rentrais le soir, dans notre foyer modeste en rêvant de grandeur. On me parlait de Noctem, partout où j’allais. Il m’intriguait, je souhaitais le rencontrer pour pouvoir discuter d’histoire, de projet, de jeu. Je m’imaginais parfois un simple homme, mortel parmi les mortels, ou alors un monstre difforme à la puissance surhumaine. Personne ne me donnait jamais le même signalement. Il m’est arrivé d’errer dans les rues sombres, partant à sa recherche, espérant désespérément. Puis, un jour, ma mère annonça qu’elle l’avait rencontré. Père venait juste de mourir, sans que cela ne nous ait affectés. Elle me promit de m’emmener avec elle, très bientôt.

J’accompagnai ma mère, sans jamais croiser la route de l’homme que je désirais de manière presque viscérale. Je faisais connaissance avec de nombreuses éminences, et plus rarement quelques jeunes adolescents qui me ressemblaient. Tous admiraient mon intelligence, mon sang-froid et mon esprit cultivé. Ils me prédisaient un avenir brillant aux côtés de Noctem. Je les suivais dans leurs délires avec des sourires charismatiques, des faux compliments et autres boutades hypocrites que caractérisaient les cercles dans lesquels j’étais incrusté. Ma mère était bien sur la première à en profiter. Par qui aurais-je pu être instruit sinon par cet être d’une rare beauté aux charmes secrets et impénétrables. Agrippine était belle. Agrippine mettait les hommes à genoux. Et je ne pouvais qu’admirer, prendre note, et expérimenter ses méthodes sur mes propres cercles sociaux qui commençaient à se développer avec l’âge.
C’est autour de mes douze ans que plusieurs choses changèrent. En premier, j’avais pris l’habitude de me renseigner sur chaque personne que je rencontrais. Passionné d’histoire, je ne cessais de me délecter sur le passé des gens avec qui je parlais. Certains n’étaient pas encore au courant. D’autres m’en parlaient avec regret, joie, ou tristesse. Quand l’histoire m’avait intéressée, je n’hésitais pas à poser des questions. En savoir plus sur les autres qu’ils n’en savaient pour moi s’avérait être un atout considérable. J’étais ainsi capable de cerner mieux les gens et de savoir comment me comporter avec eux. J’étais à présent intégré avec une facilité déconcertante dans les groupuscules, en devenant même le centre d’intérêt, le chef, le sage, le guide. Et mes pensées ne cessaient d’aller dans le sens de Noctem, donc j’approuvais chaque nouveau coup de maitre.

Ce fut à cette époque que je rencontrai mon beau-père, Claude, l’homme qu’Agrippine épousa par pur intérêt. C’était un homme très bien placé dans la hiérarchie, bien que son camp ne soit pas clairement défini. Je fis la connaissance d’Anna. Je savais déjà tout d’elle, bien que surpris par cette réincarnation au corps si frêle de sexe opposé. Tant mieux, elle ne serait que plus facile à évincer. Je me comportai gentiment avec elle, pour mieux me faire accepter. Sans tisser un véritable lien fraternel, nous nous entendions bien, nous jouions ou lisions souvent ensemble. Même dans ce monde, il s’agissait de mon opposé. J’entretenais une haine secrète envers elle qui n’avait d’égal à mon hypocrisie. Peut-être parce que je savais déjà ce qui allait se produire.
Je rencontrai Noctem un an plus tard. Il avait entendu parler de mon intelligence et de mon charisme qui laissaient bien des adultes sans voix. Il était magnifique, exactement comme j’aurais pu imaginer le Dieu de ce monde. Contrôlant tout d’une main de maitre sans angoisse, je me délectai de chaque nouvelle entrevue, devenues fréquentes. Ma fascination ne s’éteignait pas, mais un nouveau sentiment s’empara de mon corps. J’étais amusé par son jeu. Je me sentais comme au temps de ma gloire, à apprécier la terreur que ma folie inspirait. Noctem incarnait ce que j’aimais sans que j’aie à le réaliser. Je ne voyais pas comment on pouvait être Anti-Noctem. Notre destin était tracé, nous étions obligés de le suivre. Nous l’avions déjà affronté une première fois, il nous fallait accepter d’avoir à le revivre une deuxième fois, et en profiter sans aucun regret.
Mon implication ne fut jamais grande. J’atteignis l’âge de la fac, où je me spécialisai en histoire. Claude mourut la même année, sans que je sache comment. Agrippine avait encore du faire un mauvais coup, je la trouvais de moins en moins contrôlable. Elle me chuchotait des idées de coup d’Etat à l’oreille, clamant que ma grandeur et mon intelligence défiaient aisément celles de Noctem. Je préférai ne pas répondre. Je ne comprenais pas pourquoi cet agacement surgissait de manière aussi brutale, comme s’il n’avait jamais été présent. Je me rendis alors compte que j’avais joué son jeu malgré moi. J’étais fasciné par ma mère, il n’en faisait aucun doute. Elle avait réussi à dicter ma conduite pendant un grand nombre d’années, une seconde fois. C’était bien la preuve que, même en ayant connaissance du passé, on ne pouvait pas l’empêcher de se reproduire à Cassandre. C’était tout bonnement fantastique.

Ma prise de conscience me permit d’écarter Agrippine de ma personne, ainsi que de Noctem. Puis, peu à peu, je la décrédibilisais dans les cercles dans lesquels elle m’avait autrefois admis. Devenu adulte, j’étais toujours aussi respecté. Les gens venaient souvent me demander mon opinion sur tel ou tel sujet, s’agissant le plus souvent d’un débat qui opposait les idées des Pro-Noctem et Anti-Noctem. J’étais connu comme appartenant à la première catégorie, mais mon manque d’engagement apparent faisait de moi un conseiller prisé par les deux camps, et je passais mon temps libre aux côtés de Noctem. Lui-même en venait parfois à me demander certains conseils, regardant d’un air pensif son échiquier. C’étaient dans ces moments que je me demandais si Agrippine n’avait pas raison. Puis, je finissais toujours par décréter que ma place me convenait parfaitement telle qu’elle était. Être Noctem ne m’aurait jamais plu. Je n’aurais pas eu le temps de m’occuper d’écraser ma chère sœur.
Agrippine mourut, dans des conditions jugées suspectes et sur lesquelles je ne m’étendrais pas. Elle vaincue, toutes les propriétés ayant appartenues à Claude qui étaient passées par ses mains salies me revenaient à présent de droit. Après tout, j’étais l’aîné, et l’âge passait au-dessus des liens de sang, il en avait toujours été comme ça. J’héritais donc de nombreuses possessions passant sous le nez de Britannicus. Nous n’en parlâmes jamais réellement, je ne faisais que les évoquer de temps à autre pour provoquer chez elle une réaction. Je n’obtenais que des regards désintéressés et des silences. Nous nous éloignâmes, et je finis par déménager. Anna avait compris mon jeu, depuis longtemps surement, et je ne cachais plus ma perfidie et le dégout face à son existence. Elle devait mourir, de ma main. Il s’agissait du destin, et elle ne pouvait rien contre, combien même elle rejoignait les Anti-Noctem. Lâche, Anna, que tu es lâche de fuir ainsi.


Le Retour à la terre

J'avais entrepris une lutte insensée ! Je combattais la misère avec ma plume.
▬ Balzac
Pseudonyme : Evance.
Sexe : Fiiiiiille
Âge : 17 ans !
Source de l'avatar : Kurosaki Ichigo, Bleach
Comment avez-vous découvert SQE ? Le jour de mon anniversaire, deux rpgistes sont passées à la maison et m'ont montré ce forum de L.
Des questions, des réclamations ? Oui, je suis vraiment désolée d'avoir autant tardée, j'espère que tout convient, n'hésitez pas, voila je vous aime tous encore désolée.
Léon.{  « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! » 30hn9tu

 
Mallory C. Polypheme
Mallory C. Polypheme
ADMIN — L'œil du Cyclope
ADMIN — L'œil du Cyclope
Âge : 30
Messages : 345
Date d'inscription : 28/11/2011

Personnage Incarné : Polyphème
Surnom : Cyclope
Préface de Cromwell : Dans l'oeil du Cyclope

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 23 ans
Métier : Informateur, Berger
Que pensez-vous de Noctem ? :
Léon.{  « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! » Empty
MessageSujet: Re: Léon.{ « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! »   Léon.{  « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! » Empty01.04.12 16:09

BONJOUR ET BIENVENUUUUUUE

Bonbonbon. Tout ça me mets en appétit pour la fiche de Cucus. Dis à ta pote de la finir ou je viens la manger. Fiche validée, n'oublies pas d'aller mater ce qu'il se trame à l'Opéra Garnier !
 
 

Léon.{ « Comme je souhaiterais ne pas savoir écrire ! »

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