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 Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB]

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Sigmund Freud
Sigmund Freud
« words are my big obsession »
« words are my big obsession »
Messages : 31
Date d'inscription : 05/06/2012

Personnage Incarné : FREUD; Parle-moi de ta frustration sexuelle cachée.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 35 ans
Métier : Barman et psychanalyste
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB]   Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB] Empty06.06.12 11:44

Un début dans la vie

Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation.
▬ Sigmund Freud
Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB] Gros_i12Œuvre principale : L'Interprétation des rêves.

Nom, prénom(s) : Freud, Sigmund Schlomo, mais chut, il trouve ça moche.
Surnom : Juste Freud, parce que c'est court et que ça sonne bien. Pinky (boy) pour les suicidaires, aussi.
Âge : 35 ans.
Métier : Barman. Si c'est encore possible. *a vu les listes*
Camp : Celui du préservatif utilisé pour baiser ta mère. Oups, pardon, j'ai cédé à mes pulsions.


La Débâcle

Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.
▬ Sigmund Freud


Sneaky basterd.

Freud adore les gens. Vraiment. Et ici, par cynisme, il serait tenter de baiser les pieds de Noctem pour une seule bonne raison; voir toutes ces ombres déjà conscientes de leur fin se tordre, parce que là, sous ses yeux, se déroule le Mal de l'Homme poussé à son paroxysme, celui de l'être refusant sa mort et le renoncement, dans de vaines et vivaces vicissitudes. Voilà pourquoi Freud se fiche du reste et ne désire qu'une chose; les regarder dépérir.


Noctem et vous : Il l'amuse, Noctem, avec son monde bâti comme un énorme mensonge. Il faut profondément s'ennuyer pour faire ça, ou être doté d'un ego surdimensionné. Freud serait tenter de compter les deux d'un coup. Mais sans y accorder une importance plus grande que ça, il lui accorde le crédit minimum pour qu'on lui foute un peu la paix, et l'un de ses plaisirs principaux est sans doute de regarder les derniers faits du Roi, en mangeant du pop-corn.
Votre camp et vous : Freud ne se considère d'aucun camp, ne trouvant dans aucun d'eux une entière satisfaction. Refusant d'être las, il a préféré être son propre camp, ayant tout le recul nécessaire pour la chose, et parce que tout ce qu'il sait déjà, il préfère le mettre à profit, plutôt que de s'en lamenter. Parce que ça a le mérite d'être un peu plus productif, et que l'ennui est la mort de l'âme.
Votre degré d'engagement : A toujours laisser les gens parler, à se montrer étonnamment compréhensif et agréable, il parvient à gagner la confiance de beaucoup de gens, et en profite largement. Trop distant pour que l'on puisse parler de réel engagement, il est cependant bon de faire savoir aux lecteurs de ce petit texte qu'il ne sera jamais un bon samaritain, et qu'en réponse aux reproches pouvant lui être faite, il n'aura comme réplique qu'un "je n'ai jamais rien prétendu".
Votre plus grande peur : Tellement de recul, et avec son cynisme nouveau, c'est à se demander si Freud a vraiment peur de quelque chose. On ne sait pas. Pour ce qu'on sait de lui, pas en tant que ce qu'il était avant, mais ce qu'il est là maintenant tout de suite... Et franchement, il profite largement de l'égoïsme général pour donner son épaule et son oreille, sans jamais profiter de celles des autres. Ses secrets sont justes cachés au grand jour, derrière ses lunettes de soleil, ceci étant la plus infâme façon de se foutre du monde.


Le Temps retrouvé

Si l'humanité était capable de s'instruire par l'observation directe des enfants, j'aurais pu m'épargner la peine d'écrire ce livre.
▬ Sigmund Freud


- Alors, vois-tu, je ne savais pas vraiment quoi faire, j'hésitais bêtement parce que je devais être terrifié. Je ne sais pas trop pourquoi, normalement ça ne me pose pas de problème. Enfin, je ne pense pas, c'était la première fois que j'étais face à une telle situation. Du coup, j'ai l'impression de m'être spolié tout seul un peu de ma liberté, c'est très désagréable.

Le dos tourné à son interlocuteur, Freud essuyait lentement un verre. Il laissait une oreille traîner, pour suivre le fil de la conversation. Mais se concentrait peut être un peu plus sur le léger crissement du frottement du tissu contre l'objet transparent qu'il tenait en main. Sur la traduction de ce bruit, signifiant l'aspect faussement doux du tissu, alors même qu'il ne le sentait pas sous ses doigts, ce côté rêche. Non vraiment, il y avait pleins de petites choses bizarres, en ce bas monde.
Il se faisait vraiment tard, le bar aurait dû fermer depuis bien une heure et vingt-quatre minutes déjà. Mais ça lui arrivait souvent de faire des exceptions, pour gonfler son capital de sympathie, gagner quelques points de charisme. Et aussi parce que ça le faisait doucement rigoler de voir les autres perdrent leur temps et leur nuit avec lui, alors que si ils se bougeaient un peu plus le cul tout seuls, peut-être qu'ils n'en ressortiraient que grandis.

- Mais dis-moi. Tes instincts à ce moment-là, étaient-ils domptés ou restés sauvages? De cette réponse risque de découler toute ta satisfaction, attention.

Il faisait exprès, parfois, de s'exprimer en termes plus ou moins sibyllins. Il voulait juste que les gens réfléchissent un peu plus, au lieu d'attendre de lui qu'il leur donne toutes les réponses du monde. A ce niveau-là, ils pouvaient tout aussi bien foutre leurs putains de pieds dans une putain d'église, aller dans un putain de confessionnal pour aller pleurer leur putain de vie auprès d'un putain de prêtre.

Et ça, c'était parce qu'il était Freud, Sigmund Freud. Les gens savaient qu'il avait été l'inventeur de la psychanalyse, avec Jung pour premier Padawan et Zweig en bon coupain, et que son mot de remerciement à la Gestapo lorsqu'il avait quitté l'Autriche pour Londres, en 1938, fleurait bon le sarcasme. Qu'il avait aussi gagné une réputation de grand pervers en manque, se défoulant en basant ses théories sur le fait qu'à quatre ans, tu aies été traumatisé par un complexe d'Oedipe à la con.
Saint patron des aideurs de tourner en rond, la réputation le poursuivait quand même, jusqu'ici. Alors même qu'il n'avait plus rien de ce qu'il était avant, au moins physiquement. Mais les gens venaient, parce qu'il prenait la peine des les écouter. Lui préférait encore considérer que ça ajoutait un bruit de fond rendant plus passionnant le nettoyage des verres ou le remplissage d'un demi pression. Des fois, il avait envie de prendre les cacahuètes pour leur jeter dessus, comme le font les enfants avec les singes, quand ils sont au zoo.

Sans se fatiguer, lorsqu'il s'était retrouvé ici par la volonté de Noctem et de son ennui profond, il avait d'abord commencé par suivre le même chemin que sa vie antérieure. Mais par ennui, il avait décidé de faire un virage radical, du genre à minimum cent quatre-vingt degrés, pour aller chercher un peu plus loin dans le cynisme. Finalement, sortir de son cabinet pour aller dans la rue, c'était encore plus édifiant. En terrain connu, les langues se déliaient plus facilement sous l'effet d'une sorte de confiance, d'un aise certain. Et puis il conservait le secret professionnel, à chaque fois, alors c'était facile de lui parler, et de l'écouter chercher quelques pistes à suivre, questionner pour forcer le patient du soir à réfléchir entre deux verres de whisky. Il lui arrivait de se réveiller à 15h37 du matin, après avoir passé toute la nuit à discuter sans même s'en rendre compte.

Mais malgré cette confiance, il prenait soin d'effacer ses propres traces, de maintenir le flou sur sa propre image. Alors il pouvait faire croire ce qu'il voulait, puisqu'il n'était pas l'objet de l'analyse. Ses mensonges favoris, c'était le rose et le sourire mesquin, les fausses bonnes manières qui lui donnait presque l'air d'un gros gay bien cliché et adepte du phrasé dramatique. Alors que c'était juste du cinéma, qu'au fond il s'en foutait complètement, que ça le distrayait juste de mener en bateau et de jouer sur les mots. Parce que les gens, il l'avait bien remarqué, oublient très souvent le poids des mots, et la puissance qu'ils peuvent avoir.


Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB] 437361DonquixoteDoflamingofull11089881

Ce soir, enfin cette nuit, enfin tôt ce matin, il avait pu rentrer chez lui. Merde alors, il avait droit à six heures de sommeil. Même pas de quoi se toucher gentiment en allant aux putes.
Incapable de se défaire de son sarcasme, il s'était enfermé tout seul dans sa pauvre tête blonde et souriante. Un peu. C'était toujours un peu plus compliqué de s'analyser soi-même. Et peut-être qu'il payait un peu son pied de nez à sa vie antérieure, en baisant royalement l'ascension sociale de la classe moyenne à la haute bourgeoisie, pour entreprendre le chemin inverse. En échange, il n'avait pas vraiment de vie sentimentale, passait de l'une à l'autre selon les problèmes de chacun. Aussi selon la patience de chacun, compte-tenu du côté profondément insupportable que la vie pouvait avoir, lorsqu'on décidait de la partager avec Freud et sa tendance à la "zoologie", comme il s'amusait à qualifier ses activités.

Non, vraiment. Il s'était autrefois tourné vers la zoologie, puis la médecine et la psychanalyse, mais avait parfois du mal à en saisir les différences. Et puis son calme permanent devait parfois ennuyer, aussi. Toujours le nez dans des bouquins, ou à pioncer un bon coup. Beaucoup moins bavard qu'il ne le laissait paraître, là était toute la subtilité de l'acte. Forcément, ça laissait du temps pour réfléchir, s'angoisser pour rien et saboter toute seule la relation. C'était ce genre de chose qui faisait que même maintenant, il ne comprenait toujours pas ce que voulaient exactement les femmes. Alors quitte à la jouer ainsi, autant pousser le vice, en déclarant qu'après lui, elles n'auraient plus rien. Que ça leur apprenne, un peu.

Il détestait juste se réveiller, comme ça, en plein milieu d'un foutu rêve qui l'obsédait. Peut-être celui de sa propre vie, qu'il sabotait tout seul, en toute ironie. Avoir du recul? Il préférait encore tenir le comptoir des suicides, et s'effacer pour faire croire aux autres qu'ils avaient la plus grande des places. Celle de celui qui est écouté. Celle de celui qui ne voyait pas la clochette en forme de squelette, teintant à l'ouverture de la porte, symbole des vanités oubliées.
Il se souvient d'un mariage qu'il a tout fait pour reculer, pour garder un peu de sa liberté. Pour le moment, il se défend bien. Mais vraiment, merde, il n'en a vraiment pas envie.






- Ne raccroche PAS.
- Maiiiis tu me dis toujours les mêmes trucs.
- Parce que tu recules toujours le mariage.
- Essaies donc de me visualiser, à la cérémonie. ESSAIES.
- Tu fais l'enfant. Tu veux que je te dise quel âge tu as?
- Oh j't'en prie, je sais encore compter malgré mon grand âge. ♥
- ... Tu fais chier, tu sais?
- J'adore ~♥


Le Retour à la terre

La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel.
▬ Sigmund Freud
Pseudonyme : Gunther, if you know what I mean.
Sexe : NON, CE N'EST PAS UNE OBSESSION.
Âge : La racine carrée du multiple de deux de celui de ta grand-mère décédée depuis dix ans.
Source de l'avatar : Donquixote Doflamingo, One Piece. OUI, J'AI OSE.
Comment avez-vous découvert SQE ? Vile pub via msn.
Des questions, des réclamations ? Quel est l'intérêt d'appeler un ascenseur ainsi lorsqu'on veut descendre? Plus sérieusement, j'espère que l'histoire ira. XD
Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB] Sans_117
 
Pétunia Œ. de Thèbes
Pétunia Œ. de Thèbes
ADMIN - The Original Motherfucker
ADMIN - The Original Motherfucker
Âge : 28
Messages : 354
Date d'inscription : 28/11/2011

Personnage Incarné : Œdipus Rex
Surnom : Fureur
Préface de Cromwell :
Je n'ai pas cru dès lors pouvoir laisser à d'autres le soin d'entendre votre appel, je suis venu à vous moi-même, mes enfants, moi, Œdipe — Œdipe au nom que nul n'ignore.
fichers


VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 24 ans.
Métier : Garçon de café, étudiant.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB]   Freud | Some men just want to watch the world burn [Waitin' for you BB] Empty25.06.12 9:54

Bonjour et bienvenue (à nouveau) sur SQE, donc ! Et désolée d'avoir un peu tardé, révisions, bac, tout ça, tmtc
Bref, du rose, du Freud, des sunglasses, tout pour plaire - je valide !
Bon RP ♥ Faudra que je vienne te servir de complexe new age hoho.
 
 

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