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 Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère.

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Homère
Homère
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Personnage Incarné : Homère

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MessageSujet: Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère.   Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère. Empty20.07.12 2:35

Un début dans la vie

Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
▬ Breton
Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère. Fc0cowŒuvre principale : L'Odyssée

Nom, prénom(s) : Homère
Surnom : Homerde pour une personne bien spécifique. Sa mère l'appelait Romy, mais le premier qui emploie ça est mort.
Âge : 23 ans
Métier : Etudiant en littérature.
Camp : Pro-Noctem.


La Débâcle

Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage.
▬ Sartre

Noctem et vous : Homère s’en contre fout de Noctem, comme de sa première paire de chaussettes. Sérieusement. Il le considère comme le maitre légitime de la ville, obéit à chacun de ses ordres, et n’aime pas forcément que les gens le critiquent. Après, ce n’est surement pas lui qui ira coller la nuit des affiches de propagande ou se fera le porte-parole de Noctem. Dès que cela demande un peu d’engagement, très peu pour lui.

Votre camp et vous : Alors, si vous êtes dans son camp et que vous avez des atouts féminins particulièrement bien développés, oui, Homère peut s’entendre avec vous. Sinon, il vous traite à titre égal que les autres : comme de la merde.

Votre degré d'engagement : On peut considérer le degré d’engagement d’Homère comme équivalant à zéro. Il est déjà difficile de lever cette feignasse pour lui demander d’être présent à ses cours à l’université, ce n’est pas pour qu’il aille ensuite faire des missions secrètes pour Noctem. Non, déjà, que Noctem s’estime heureux qu’Homère ne le traite pas comme les autres, c’est déjà bien suffisant.

Votre plus grande peur : Cornélius. La personne à laquelle Homère a décidé de se raccrocher dans cette ville, sans comprendre pourquoi. Depuis le temps, Homère aurait pu aller voir ailleurs, chez une femme aimante le bichonnant par exemple. Et pourtant, il s’entête à rester chez ce vieux clochard aigri qui lui balance des objets à la figure. Homère n’aime pas ça, au fond. Il aimerait tout contrôler ici, comme il pouvait tout contrôler dans ses récits, et sa vie lui échappe à cause de cet homme.


Le Temps retrouvé

La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces.
▬ Aragon

Vous n’aimez pas Homère, et Homère ne vous aime pas.
C’est comme cela depuis son plus jeune âge, il a toujours eu cette fâcheuse tendance de considérer le monde comme de la merde. Cela ne veut pas forcément dire qu’il se place au-dessus de vous. Le plus souvent, si, mais considérez tout de même qu’il existe quelques exceptions où Homère se dira que, si vous ne valez pas moins que lui, vous ne valez pas plus pour autant. Avoir ça en tête quand on approche l’animal sournois qu’est la réincarnation de l’aède est la meilleure façon de ne pas démarrer une relation négative avec lui. Attention, les relations positives restent tout de même assez rares. Rien chez Homère ne montre du dédain, il n’en exprime d’ailleurs pas. Il pose sur vous un regard normal –si on oublie les yeux vermeille, bien évidemment-, bien que teinté souvent d’une lueur amusée. Son éternel sourire ne vous étonnera plus une fois que vous aurez compris qu’il se fout toujours de votre gueule. Il est effectivement dur d’obtenir une réponse sérieuse de la part de Homère, les plus ridicules et dégueulasses étant exclusivement réservées à Cornélius. Homère possède par ailleurs un orgueil défiant toute réalité à Cassandre. S’imaginant comme un prince, il ne concède rien, n’accepte pas de compromis.
De ce fait, il est difficile de discerner les réelles opinions d’Homère sur tel et tel sujet, sauf une : la littérature. Homère est très simple sur ce sujet : Tous les écrivains sont médiocres, et tirent tous leur inspiration de ses écrits. Bien qu’il n’ait publié que l’Iliade et l’Odyssée –qui sont, rappelons-le, des livres énormes-, il se situe comme une référence. Cela est loin d’être faux, et vous ne pouvez que lui concéder le fait que nombre d’auteurs font référence à mythologie grecque racontée par l’aède dans leurs écrits. Cependant, Homère justifie cela en affirmant que les auteurs qui lui ont succédé n’ont aucune imagination et ne sont bons à rien. Rares sont les écrits qu’il a aimé, et il se targue bien de les garder secret afin de garder sa réputation.

Homère ayant conclu qu’il avait déjà assez fait dans sa première vie en donnant avec deux ouvrages une inspiration pour vingt-et-un siècles de littérature, il a décidé que dans cette nouvelle vie, il ne ferait plus rien. Il se décide à aller à l’amphithéâtre quand il le désire, et assiste aux cours qu’il juge le plus intéressant, bien qu’il s’effondre sur sa table pour dormir, ou s’amuse à mater les décolletés visibles de sa place. Les examens de fin d’année sont pour lui une partie de rigolade. Cependant, il passe de justesse à chaque fois. Homère ne désire pas travailler, ne souhaite pas être à nouveau le génie qu’il a été. Sa place médiocre lui convient, si on oublie sa grande rivalité avec Virgile, une élève de sa classe qu’il déteste considérablement.

« Alors, Homère, tu n’arrives toujours pas à me dépasser ? »
« Va mourir, sale pute. »
« Quelle délicatesse du langage, Homère. On se demande bien pourquoi tes notes sont aussi basses. »
« Venant d’un auteur qui a passé sa vie à me copier, je trouve ça peu approprié, Virgile. Tu n’es qu’une merde, et rien d’autre. »
« Hoho, le petit Homère s’en remet au passé parce que le présent ne lui convient pas. » Un rire, sarcastique. « Malheureusement, le passé n’importe plus, et ici, tu n’es rien. Adieu, Homère. »
« Va crever, salope. » grince des dents.
« On se répète, on se répète, petit poète. Il faut savoir innover. Tu savais le faire, avant, pourtant. » Rire. Virgile s’en va. Et Homère prend le cendrier sur la table pour venir le fracasser contre la porte.


Voici Virgile, la pire ennemie d’Homère. La seule personne qui lui permet à chaque phrase une remise sévère en questions, sans jamais qu’il y ait de changement pour autant. Homère dédaignait Virgile. A présent, il la hait plus que tout au monde, à la fois parce qu’elle assène une vérité qu’il ne désire pas entendre autre part que de sa propre personne, mais aussi parce qu’elle parvient à le déstabiliser. Virgile écrase son orgueil ; Virgile l’énerve. Homère aimerait que les autres arrêtent de piétiner ce à quoi il tient le plus ; sa fierté. Cependant, il être destiné à en être dénudé de la plus atroce des façons.

« Homère, mon chéri, prépare toi pour le cocktail de ce soir. »
« J’y fous pas les pieds, sans moi. » Et ses pieds, ils sont sur la table basse, son cul enfoncé dans le canapé, son attention portée sur la télévision.
« J’ai promis que tu irais, et tu iras. » Elle se plante devant lui, les bras croisés, les sourcils froncés, son maquillage à moitié mis. « Cela te permettra de faire connaissance avec de nouvelles personnes ! »
« A tout hasard, la prochaine chez qui je vais crécher ? » Il ne croit pas si bien dire, avec son petit air sarcastique.
« Comme si je pouvais un jour te mettre à la porte ! Arrête de raconter n’importe quoi et va te préparer. »
Et le soir même, il quittait la maison, car il avait encore ouvert sa gueule et ridiculiser ceux qu’il ne fallait pas. Homère est un salaud, et il se complait dedans.


Homère est attiré par la richesse. Il aime le luxe, le mondain, les belles choses, et forcément, les belles femmes. A cela s’oppose son principal problème : La haine de l’hypocrisie. Les mondanités et salons littéraires le font frémir de dégout, comme toute autre place publique où la civilité doit s’exprimer par cette fausseté de la parole. Homère dit –trop- souvent ce qu’il pense aux gens, et ce de manière directe, à quelques expressions près –une, plus précisément-. Ce mépris du mensonge lui bloque l’accès à cette vie dont il rêve et à laquelle il pourrait avoir accès très facilement. Après tout, Homère est un ancien écrivain mondialement connu, et un beau jeune homme. Homère aime être entretenu. Il trouve cela particulièrement plaisant. Toujours est-il qu’il pourrait trouver un bien meilleure hôte que le peintre chez qui il crèche depuis maintenant quatre ans, une période exceptionnellement longue.
Homère n’a à Cassandre jamais eu qu’une mère. Une mère aimante, drôle et surprotectrice qui aimait embêter son gosse en l’appelant Romy devant les rares amis qu’il s’était fait à l’école, lui passer la main dans les cheveux tout juste bien peignés le matin pour les décoiffer en riant de son air boudeur, et lui acheter des bonbons sur le retour de l’école tandis qu’il racontait en riant à quel point les autres étaient des sous doués. Cette même femme est décédée tandis que le garçon avait treize ans environ, d’une maladie foudroyante que personne n’avait eu le temps de guérir. Homère n’a pas tant changé, n’allons pas croire qu’il s’agit d’un enfant traumatisé par la mort de sa mère. Il fut triste, ravagé pendant un temps, mais il réussit à passer en dessus de ça pour recommencer à vivre normalement avec brio. Il décida donc de vivre de maison en maison, se faisant entretenir par les autres. Son petit air mignon attendrissait les vieilles femmes. Puis il rencontra Cornélius.
Il est extrêmement difficile d’expliquer ce qui lie Homère et Cornélius. Impossible même, puisqu’eux-mêmes ne le savent pas. De l’extérieur, ces deux-là passent leur temps à se taper sur la gueule et à s’insulter. Le caractère chieur d’Homère trouve en la présence de cet aigri de Cornélius son apogée, et il ne cesse de le taquiner et l’attaquer sarcastiquement sur tout à et n’importe quoi, et en particulier l’art. Le plus vieux finit souvent par lui balancer des objets à la figure, par agacement ou rage. Homère rit. Avec Cornélius, Homère ne dit pas ce qu’il pense, il se permet l’hypocrisie qu’il abhorre. Alors qu’il adore les peintures de Delacroix, il ne cesse de répéter à quel point elles sont laides. Tandis qu’il admire les nouvelles peintures de Cornélius, admiratif, il ne peut que commenter son dégout, et lui jurer d’abandonner sa quête de la perfection car ce qu’il fait est vraiment trop moche. Il lui arrive souvent d’aller dormir chez ses amantes sans qu’il prévienne Cornélius qu’il ne rentrera pas pour ce soir. Et pourtant, Cornélius continue de l’entretenir et de le garder près de lui, sans rien demander en retour. Et pourtant, Homère continue de revenir vers lui alors que certaines de ses maitresses auraient pu lui porter une attention bien plus particulière, celle qu’il pense mériter amplement.

« Peindre ? Haha, c’est tellement facile de peindre ! Regarde, un tableau blanc avec une ligne noire, je suis un artiste ! »
« …De la merde. »
« Oui bah MOI au moins c’est beau. »


Homère ne veut pas de son destin. Homère ne désire plus cette solitude qui lui a entaché sa première existence. Homère ne voulait pas être à nouveau cet ermite solitaire et aveugle parcourant les routes. Homère ne souhaitait pas passer sa vie à voyager de maison en maison, mais c’est ce qu’il faisait. Son destin était déjà écrit, et il l’acceptait humblement car il n’y avait pas d’autre alternative, car lui-même se moquait de voir ses propres personnages vivre à nouveau les horreurs qu’il leur avait fait subir.
Homère n’a plus d’orgueil. Homère a vendu son orgueil pour gagner une maison à ma mort de sa mère. Il s’est abaissé à devenir le mignon des femmes pour n’avoir qu’à peu voyager. La solitude le pesait moins quand il embrassait ses femelles superficielles qui ne demandaient qu’à le dompter. Or, on ne fait pas d’Homère un gentil animal de compagnie. On ne tempère pas Homère. Ainsi, dès que l’ancien aède faisait l’erreur d’ouvrir sa grande gueule pour critiquer ou parler de manière hautement sarcastique en public, il se faisait jeter dehors. Cela lui convenait, il ne se décidait pas à abandonner sa flamme d’orgueil restante, qu’il entretenait et ne laissait pour rien au monde.
Cornélius a sauvé Homère de son triste destin en le sédentarisant. Mais il est toujours aussi seul, désespéré de comprendre un jour pourquoi il ne peut vivre normalement. Alors, le soir, il regarde les étoiles, et rit tristement en s’imaginant le jour où il devra repartir mendier sur les routes car l’autre en aura assez de lui.


Le Retour à la terre

J'avais entrepris une lutte insensée ! Je combattais la misère avec ma plume.
▬ Balzac
Pseudonyme : Votre texte ici.
Sexe : Attendez je vais regarder, je vous dis après.
Âge : Toujours le même.
Source de l'avatar : Gilgamesh des séries Fate. (toutes confondues, pour les minces dissemblances entre les versions...)
Comment avez-vous découvert SQE ? Je suis le DC de Néronounet o/
Des questions, des réclamations ? Bitch please, I'm a fucking aède.
Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère. Fn8i6a



Dernière édition par Homère le 31.07.12 17:20, édité 2 fois
 
Mallory C. Polypheme
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Métier : Informateur, Berger
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère.   Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère. Empty24.07.12 11:22

Re Bienvenue ! =)

En soi, pas de problème majeur avec la fiche... Cependant quelque chose me gêne beaucoup avec ton personnage, il est quand même super Gary-Tsu sur les bords : Beau, Intelligent, Désinvolte, Apprécié de la gente féminine, etc... Ce genre de personnage peut-être interessant, si en contre-partie, il possède une faille qui rivalise avec son égo, or, je n'en trouve pas chez Homère.
Mon avis étant surement influencé, je le valide donc, mais attention en rp : ça pourrait déplaire à certain rôlistes.

Et pendant que j'y pense, n'oublie pas que si certains auteurs se sont inspirés d'Homère, ce dernier se doit de rester reconnaissant envers Le Père de The Inspiration, Noctem Mortherfucking Fabula. =)
 
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MessageSujet: Re: Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère.   Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère. Empty24.07.12 14:58

Heyy o/
En fait il faut aussi que je modifie un peu l'histoire/chara, mais j'ai pas assez appuyé le fait qu'Homère n'est pas intelligent. Enfin pas dans cette vie, il pourrait l'être, mais il fout rien et du coup il se fait battre et ça l'énerve.
Et sa plus grande faille, c'est Cornélius, car dès qu'on parle de lui, on a le droit à toutes les réactions possibles et inimaginables et incontrôlées.
Enfin y'a des choses que j'ai pas développé car j'ai vraiment axé sur la partie désinvolte du nouveau Homère, mais je rassure, il est loin d'être parfait.

Merciiii pour la validation !
 
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MessageSujet: Re: Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère.   Sans moi, vous n'existeriez pas. -> Homère. Empty

 
 

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