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 Elementary, my dear Watson ! ~

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Mahogan S.Holmes
Mahogan S.Holmes
Âge : 28
Messages : 3
Date d'inscription : 06/08/2012

Personnage Incarné : Sherlock Holmes
Surnom : Holmes. ~
Préface de Cromwell : Elementary, my dear Watson !

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 25 ans
Métier : Détective privé consultant
Que pensez-vous de Noctem ? :
Elementary, my dear Watson ! ~ Empty
MessageSujet: Elementary, my dear Watson ! ~   Elementary, my dear Watson ! ~ Empty11.08.12 21:18

Un début dans la vie

Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
▬ Breton
Elementary, my dear Watson ! ~ Mahoga10Personnage Incarné : Sherlock Holmes ; tiré des romans de Sir Arthur Conan Doyle.

Nom, prénom(s) : Mahogan Sherlock Holmes.
Surnom : Holmes.
Âge : 25 ans.
Métier : Détective Privé.
Camp : Pour Noctem.


La Débâcle

Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage.
▬ Sartre


Mahogan est du côté de Noctem, c'est certain. Pourquoi ? Tout simplement parce que le destin, selon lui, ne peut être changer. Essayer de faire cela serait purement inutile, une vraie perte de temps, vous ne croyez pas ? Il y a des choses tellement plus fascinantes que de se vouer à une cause perdue. Mais ce n'est pas la seule raison. Se ranger du côté de Noctem signifiait, pour Holmes, des aventures beaucoup plus fascinantes, plus stimulantes...

Noctem et vous : Holmes n'apprécie pas forcément Noctem. Ce dernier l'amuse, pour être plus précis. Bien que le détective soit de son côté, ils demeurent des personnes opposées l'une à l'autre. Mahogan ne cherchera nullement à combattre Noctem même si, techniquement, il ne le porte pas dans son coeur. Mais... Qui Mahogan porte-t-il dans son coeur de toute manière ? Là n'étant pas la question, vous avez à présent une brève idée des relations entre Noctem et Holmes.
Votre camp et vous : Holmes ne souhaite pas échapper à son destin. Cela lui est bien égal, les choses sont comme elles sont, pourquoi vouloir les changer à tout prix ? Et puis, ce serait une perte de temps et d'énergie, n'est-ce pas ? Une chose inintéressante à faire en ce bas monde que de vouloir changer un futur déjà écris. CQFD.
Votre degré d'engagement : Holmes est engagé du côté de Noctem, certes, mais pas à un point extrême. Les énigmes et les enquêtes sont sa vie et son centre d'intérêt principal. Il sait qu'on ne peut échapper à son destin et c'est tout, il ne changera pas d'avis.
Votre plus grande peur : La plus grande peur de Holmes reste l'ignorance dans son domaine ainsi que de ne pas contrôler une situation, que les éléments lui échappent.


Le Temps retrouvé

La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces.
▬ Aragon


Misère, dépravation, isolement, dépression. Tels étaient les mots à employer pour qualifier Mahogan Sherlock Holmes depuis que son meilleur ami, le fidèle docteur Watson, était parti de l'appartement situé au 221b Baker Street, marié avec Miss Mary Morstan.

Toc. Toc. Toc. Frappement délicat à la porte de la chambre.

« Mr.Holmes, désirez-vous du thé ? »

Mahogan, avachi dans un fauteuil, tourna vaguement la tête en direction de la porte mais ne formula nulle réponse. Il détestait la façon qu'avait Mrs.Hudson, la patiente logeuse, de venir le déranger dans ses réflexions. Au grand désespoir de cette dernière, Watson était parti. Elle craignait de se trouver seule avec lui dans cet appartement, que pouvait-il faire comme dégât ? Il y avait mis le feu, un jour lors de l'une de ses expérience. James était toujours là lors de ces dites expériences, et lui rappelait lorsqu'il dépassait les bornes. Mais maintenant que ce dernier n'était plus présent... Bien sûr, Sherlock avait tenté de se faire à l'idée de l'union entre son ami et Mary mais... mais quoi, bougre d'âne ? Il aime cette Dame, tudieu, fais-toi à cette pensée et bouge tes fesses de ce fauteuil avant que tu n'y prennes racines ! Holmes passa une mais lasse sur son visage. Non, il ne voulait pas bouger de là et non, malgré toute la volonté qu'il y mettait, le visage de Watson ne voulait pas s'échapper de son esprit.

Toc. Toc. Toc. Frappement anxieux à la porte de la chambre.

« Mr.Holmes ? »

Agacé, Mahogan fit un geste brusque de la main et s'arracha à son état second, se levant du fauteuil et ouvrant sèchement la porte. Les lèvres pincées, les sourcils légèrement froncés, il prononça ses premiers mots de la journée, détachés et froids :

« Non, sans façon Mrs.Hudson. Veuillez, par ailleurs, ne plus me déranger pour de stupides futilités. Je ne désire recevoir personne. »

Holmes allait claquer la porte au nez de Mrs.Hudson mais arrêta son geste pour formuler une dernière parole :

« Toutefois si le docteur Watson se présente, faites-lui savoir que je suis dans ma chambre. »

Les chances que James se présente étaient minces mais on ne savait jamais. Il devait être comblé par sa vie de couple, heureux comme un pape. Holmes ferma la porte, les lèvres pincées. Sa chambre était plongée dans de profondes ténèbres ; seuls quelques rayons de soleil passaient à travers les rideaux fermés mais c'était tout. Des objets divers et variés étaient rangés dans tout les coins de la pièce, formant un désordre innommable. Pourtant Mahogan s'y retrouvait toujours : tout était à son exact place. Le détective s'avança jusqu'à une commode et ouvrit l'un des tiroir. Sous une masse de papiers – des lettres pour la plupart – était cachée une petite boîte dans laquelle une ou deux injections de cocaïne se trouvaient. Holmes l'ouvrit et resta hésitant. Il n'avait pas d'enquête ces temps-ci, néanmoins le travail ne manquait pas. Mais une certaine motivation l'avait quitté depuis que son cher ami ne vivait plus chez lui. Chose étrange chez Mahogan Sherlock Holmes, personne détestant nettement l’oisiveté.

Watson et Holmes c'étaient rencontrés par hasard, un soir. Non pas par hasard. Parce que cela devait arriver. Mahogan étudiait les agissements d'une personne qu'il recherchait depuis un certain temps lorsque son chemin avait croisé celui de James. Le détective s'attacha assez rapidement à cet homme même s'il n'en montra rien. Ce fut leur première enquête commune. Pour une quelconque raison, Sherlock intéressa Watson. Et Watson intéressa Sherlock. N'avait-il pas besoin d'une personne sur qui compter à tout moment ? Et puis, James était moins stupide que la plupart des autres êtres humains, moins inintéressant, plus vif d'esprit, plus fascinant. Un parfait associé, un parfait colocataire. Et son meilleur, son seul et unique, ami. Ami, vraiment ? Cesse de faire l'enfant, tu sais bien que...

Holmes referma la boîte. L'heure n'était pas à la drogue. Pas encore. Il laissa retomber la liasse de papier par-dessus ladite boîte et, ne se souciant pas de refermer le tiroir, il ouvrit les rideaux. Aveuglé par la vive clarté, il plissa les yeux, sortant lentement de sa léthargie. Si James avait été là, il serait entré dans sa chambre, aurait lui-même tiré les rideaux et l'aurait sermonné sur son mode de vie. Mais... Il n'était pas là. Son meilleur ami l'avait abandonné. ... tu l'aimes. Mahogan se détourna de la fenêtre et se laissa retomber dans son fauteuil, saisissant au passage son violon pour en gratter les cordes de son archer.

Oui, Mahogan aimait James. Mais, depuis toujours, il pensait fermement que les sentiments étaient inutiles. Pourquoi s'en encombrer ? Une source d'ennui et de mauvaises décisions ! Mais pourtant... Pourtant oui, Holmes était jaloux de Mary, déchiré depuis que son meilleur ami était parti, heureux de le revoir et de discuter avec lui. Ils semblaient si différents ; Watson avait essayé de le convaincre de ne pas se ranger du côté de Noctem, de se battre pour liberté, de ne pas se plier à ce fatal destin. Mais Holmes avait refusé. Se battre pour une cause qui lui semblait perdue d'avance et, qui plus est, inutile ? Non. Une perte d'énergie pour peu de choses. Mahogan avait eu peur, il faut l'avouer, que James lui en veule et ne souhaite plus le voir. Mais ce ne fut pas le cas. Comment exprimer ce sentiment si fort que Sherlock portait à son meilleur ami ? Il ne savait tout simplement pas comment gérer ceux-ci. Maladroit et blessant, voilà comment agissait Holmes.

Holmes leva magistralement son archer à la dernière note et reposa son instrument contre le pied du fauteuil. Il appuya son menton contre sa main, pensif. Depuis sa plus tendre enfance, il avait toujours eu un sens de l'observation et une logique très développés. Son frère, de sept ans son aîné, Mycroft, était par ailleurs, plus intelligent que lui mais également plus fainéant. Élevés tout deux dans une grande demeure par des parents absents, ils étaient deux petits génies et, petite anecdote, descendants du peintre Horace Vernet. Le comportement humain, l'observation, la déduction, la chimie... Sujets fascinants pour Sherlock qui, selon lui, ne cessait jamais de s'instruire d'avantage surtout pendant son temps libre. Ce ne fut cependant qu'au collège qu'il prit conscience de ses capacités et pensa à gagner sa vie grâce à celles-ci puis lors de la fin de ses études qu'il débuta comme détective privé. Il voua une passion pour l'art, la musique -surtout le violon- et d'autres choses fascinantes comme les éditions anciennes ou l'époque médiévale. En ce qui concerne ses connaissances, un homme l'a une fois remis en question, citant ce qu'il avait observé chez lui : « En philosophie, en astronomie et en politique, je vous avais noté zéro... En botanique, irrégulier. En géologie, solide pour déceler l'origine des taches de boue dans un rayon de quatre-vingts kilomètres autour de Londres. En chimie, excentrique. En anatomie, manque de méthode. En littérature à sensations et en histoire criminelle, unique. Joueur de violon. Boxeur. Escrimeur à l'épée. Homme de loi. Et s'intoxiquant à la cocaïne et au tabac. »* Connaissait-il Watson à l'époque ? Il croyait se souvenir que oui. Ce n'était pas si vieux, après tout. Holmes s'intéressa vivement aux mystères de Cassandre, apprit beaucoup sur cet endroit pourtant si mystérieux. Il savait que dans cet endroit les personnages de fiction tels que lui étaient forcés de refaire refaire les mêmes actions, les mêmes erreurs, les mêmes victoires que dans leurs romans d'origine ? Il ne connaissait pas sa propre histoire, la prétention de Holmes n'allait pas jusque là, mais il savait, il était sûr que certaines choses devaient se passer de cette manière. Les impressions de déjà vu se succédaient, les actions se répétaient. Mais les choses devaient se passer ainsi, n'est-ce pas ? Et puis, comment il se souvenait l'avoir dit à Watson un jour : « Pourquoi le Destin joue-t-il de tels tours à de pauvres êtres impuissants? Les voies du Destin sont vraiment impénétrables! S'il n'existe pas de compensation dans l'au-delà, alors le monde n'est qu'un jeu cruel. Mais toute la vie n'est-elle pas pathétique et futile?... Nous atteignons. Nous saisissons. Nous serrons les doigts. Et que reste-t-il finalement dans nos mains? Une ombre. Ou pis qu'une ombre: la souffrance.»

Toc. Toc. Toc. Frappement léger à la porte de la chambre.

« Quoi ?! Je vous ai pourtant dis que je ne souhaitais pas être dérangé, Mrs.Hudson ! Allez empoisonner la vie de quelqu'un d'autre. »

Souvent, Watson lui avait fait la remarque de son impolitesse envers Mrs.Hudson. Mais, malgré quelques vains efforts, le caractère misogyne de Holmes le rattrapait. Il n'y pouvait rien s'il trouvait la gente féminine si stupide, insipide. Elles n'étaient là que pour apporter du plaisir à ses hommes béats... Divins objets idéalisés, faibles... La porte s'entrouvrit néanmoins. Holmes se redressa. Watson ! Ca ne pouvait être que lui. Un instant, ses yeux s'illuminèrent de joie et un sourire fleurit sur ses lèvres sèches. Mais non. Ce ne pouvait être James. En effet, si ça avait été le cas, Mahogan aurait entendu son pas dans les escaliers – calme et un peu traînant -. De plus, l'ombre sur le sol et sur le mur était plus petite. Il s'agissait de Jeremy, son apprenti. Holmes se laissa retomber dans son fauteuil, déçu, mais n'en montrant rien. Il appréciait Jeremy, ce petit se montrait intéressé et n'était pas aussi lent que la populace. Cela n'empêchait pas Mahogan de se moquer ouvertement de Jeremy et, d'un ton sarcastique, de le traiter d'idiot.

« Entre, Jeremy, ne reste pas à la porte. »

Jeremy entra dans la pièce et plongea son regard dans celui de Holmes qui lui sourit. Il songea de nouveau à Watson en voyant le jeune homme devant lui. Même si son ami n'était pas tout les jours à ses côtés comme autrefois, ils pouvaient toujours se revoir. Et ces petits moments réchauffaient le cœur de Sherlock. Il devait trouver un moyen de lui démontrer ses sentiments mais... Mais il était fiancé à Mary. C'était elle que Watson aimait, c'était elle qu'il voulait tout les jours à ses côtés. Pas lui. Et Holmes n'y pouvait rien.

« Alors, jeune tire-au-flanc, une nouvelle enquête se présente ? »

Holmes sourit en coin, le regard illuminé par sa curiosité. Les énigmes stimulaient son esprit, son cerveau répugnait à la stagnation. Une enquête lui tendait les bras depuis bien des lustres. Enquête qu'il tournait sous tout les angles avec minutions et intérêts. L'affaire que lui avait confié Noctem, l'affaire de Candide. Quel personnage mystérieux... Et les mystères, c'était quelque chose d'excitant. Mais il découvrirait tout tôt ou tard. Le le savait. Car les choses devaient se passer ainsi.

*Citation dans l'aventure des Cinq pépins d'orange


Le Retour à la terre

J'avais entrepris une lutte insensée ! Je combattais la misère avec ma plume.
▬ Balzac
Pseudonyme : Sly King
Sexe : Je crois être une fille... ♪
Âge : 16 ans -presque en fait, en Septembre mais... Mais booon xD-
Source de l'avatar : Yamamoto Takeshi de Reborn. ♥
Comment avez-vous découvert SQE ? Hé bien c'est une amie non présente sur le forum qui me l'a montrée, sachant qu'il allait me plaire. (c'est le cas puisque me voici ! *w* )
Des questions, des réclamations ? Aaaaah non. Pas de questions pour l'instant. ♥ Juste, j'espère que la psychologie est assez développée dans l'histoire, sinon je compte sur vous pour le dire de toute façon et je ferais un truc en dessous. ;D Et j'espère que les questions dans La débâcle sont assez développées également, je n'ose pas trop m'avancer de peur de faire une erreur. xD
Elementary, my dear Watson ! ~ Mahoga10
 
 

Elementary, my dear Watson ! ~

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