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 "On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula.

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Maximilien C. Julii
Maximilien C. Julii
Messages : 4
Date d'inscription : 06/09/2012

Personnage Incarné : Caligula
Surnom : Le petit Max

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MessageSujet: "On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula.   "On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula. Empty06.09.12 12:32

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I wrap my hand around your heart.

Personnage Incarné : l'Empereur Caligula, descendant de la dynastie des Julio-Claudiens.

Nom, prénom(s) : Maximilien C. Julii
Surnom : Le p'tit Max.
Âge : 13 ans.
Métier : Gamin des rues, squatteur officiel du bar de Freud.
Camp : La notion de camp est complètement étrangère à Maximilien, on peut donc en déduire qu'il est neutre.


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I see, the blood all over your hands
Does it make you feel, more like a man?

Noctem et vous : Pour le petit Max, Noctem est le père de Cassandre, un Dieu, un homme à respecter. Parfois il est en colère contre lui pour la vie, parfois il écoute d'une oreille respectueuse les gens le louer. Max n'a aucun avis propre sur Noctem, il se contente de croire ce qu'on lui raconte.
Votre camp et vous : Max ne fait parti d'aucun camp. Il traine autant avec le pro-Noctem que les anti, sans jamais savoir faire la différence. Il s'en moque pour l'instant, tout ce qu'il veut est trouver sa véritable identité. Le fait qu'on puisse se rebeller contre Noctem lui est étrange, insensée, mais il serait le premier à prendre un saladier comme casque et une spatule comme arme pour aller le détrôner.
Votre degré d'engagement : Aucun, comme dit précédemment, il passe du coq à l'âne sans comprendre les intérêts politiques, cette guerre Froide lui semblerait presque comme un jeu. Rien de sérieux.
Votre plus grande peur : La plus grande peur de Max est de ne pas être un héros de roman. Pire encore, ce serait d'être un homme ignoble, quelqu'un à présent haï de tous, qui aurait commis des choses atroces. Mais, si c'était le cas, les autres le sauraient et lui auraient déjà dit. Une peur irrationnelle se dit-il donc, en retrouvant son sourire.


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Why would you tear my world apart?
Was it all, just a part of your plan?

« Freuud ! Freuuud ! Ça va ? Ça a été le bar aujourd’hui ? Je peux boire de l’alcool ? »

Un grand sourire, et voici Maximilien qui s’approche. Le petit Max, celui qui de haut de ses treize ans peut entrer dans le bar de Freud sans aucun problème. Il traverse la salle à coup de grandes enjambées sous le regard amusé de la clientèle habituée à la présence du petit hurluberlu à la chevelure corbeau, atteint le bar. Il se hisse avec difficulté sur le tabouret haut grâce à ses bras musclés de tennisman accompli, soupire une fois parvenu en haut, pose ses bras sur le comptoir et s’étale comme s’il était chez lui. Fatigué le petit Max après cette course et ces efforts surhumains pour atteindre son but. Il soupire encore, grogne, s’étire sur toute l’étendue de sa place. Il ferme les yeux, pense à sa dure journée. Il se relève, tente de se tenir droit, abandonne au bout de cinq secondes et se courbe. Comme à son habitude, il effectue quelques tours sur lui-même grâce au siège rotatif. Cela l’amuse grandement. Il lève ensuite son petit nez d’aventurier précoce, et cherche son grand frère du regard. Enfin, Freud, celui qu’il considère comme son grand frère, son ami de toujours à qui il confie sans même y réfléchir. Freud, qui est aussi le gérant du bar dans lequel il met fréquemment les pieds.

« Alors petit Max, tu traines encore ici ? »

Le dit Max effectue une magistrale semi-rotation grâce à son siège et donne le plus beau sourire possible à l’homme, grand, un peu bourru, assis à sa droite avec deux autres personnes, qui vient de lui adresser la parole.

« Tu cherches Freud ? » Il renchérit. Le petit Max acquiesce vivement. « Il est parti en cuisine, mais il ne va pas tarder. »
« D’accord. » Il semble réfléchir, un court instant. « Je vais l’attendre dans ce cas. »
« C’est bien petit, la patience est mère de toute chose, et une grande qualité. Il ne faut pas désirer que tout nous appartienne tout de suite. » Le petit Max ne répond rien, il se contente de hocher de la tête et de sourire. En secret, il trouve qu’on prononce trop souvent ces paroles en sa présence. « Et si tu nous racontais ta journée, en attendant ? Notre petit aventurier en herbe a toujours des histoires pour nous ! »

Des rires, de la part des deux côtés. Le petit Max aime quand les gens rient, et aiment qu’on dise de lui que c’est un aventurier. Il lève les yeux au ciel pour réfléchir, puis son visage s’illumine. Il bombe le torse, fier de ce qu’il s’apprête à raconter.

« Alors, ce matin je me suis levé et j’ai décidé de passer à la librairie avec Dumas. Il m’a acheté plein de ses livres en disant à quel point ils étaient biens ! » Il accompagne ses mots avec ses gestes et sort de son sac l’exemplaire neuf du Compte de Monte-Cristo.
« … Il te fait lire SES œuvres ? » L’homme se met à rire, doucement. « Il ne se prend pas pour de la merde celui-là. »
Le petit Max fronce les sourcils. « Mais il a raison, c’est vraiment génial ! Vous devriez lire. Et puis, et puis… » Son sourire s’élargit, ses yeux pétillent d’une lueur nouvelle. « Ses héros sont tellement bien ! Peut-être que je suis l’un d’eux après tout. Ce serait super, non ? Vous m’imaginez en mousquetaire ? Hé, j’aurais la classe. »
« Tu serais surement Porthos alors, vu la quantité impressionnante de nourriture que tu m’ordonnes à chaque fois de t’apporter. »

Maximilien se retourne et adresse un nouveau sourire ravageur au serveur roux qui lui renvoie son regard le plus blasé qu’il soit.

« Moi aussi ça me fait plaisir de te voir aussi souvent, Léon ! »

_____

« Irma, où es tuuuu ? »

Il en a marre de jouer à cache-cache. Il a passé la matinée à faire ça, avec sa compagne de toujours, sa meilleure amie, sa colocataire au foyer. Après avoir quitté Dumas à la librairie, il s’est empressé de la rejoindre. Elle mendiait, comme à son habitude. Le petit Max est triste de la voir comme cela, mais il sait qu’il ne peut rien y faire. Ils sont obligés. Alors il va mendier avec elle. Ils sourient, comme deux gamins, attirent les gens avec leur bonne humeur et leurs bêtises. Qui refuserait de donner à deux gamins de treize ans paumés dans Cassandre ? On se le demande bien.

« C’est booon, t’as gagné. Arrête de te cacher, ça fait deux heuures que je te cherche. »

Il grogne, boudeur. Il en a marre qu’Irma soit meilleur que lui pour ce jeu. Il tourne la tête, soupire. Aucune nouvelle d’elle. Max commence à désespérer. C’est alors qu’elle surgit devant lui, sortie de nulle part. Son hurlement de peur transperce les oreilles de tous les habitants cent mètres aux alentours. Il pose une main sur son cœur, encore en état de choc. Et sa meilleure amie est écroulée de rire. Elle en pleure peut-être même. Lui, cela ne l’amuse pas du tout.

« Ça ne va pas la tête ? Tu m’as fait peur ! »
« Oh, je ne l’aurais pas cru. » Elle essaie de s’arrêter de rire, affiche un grand sourire malicieux sur le visage. Le cœur de Max s’accélère subitement, il sent ses joues se teinter de rouge. Il se racle la gorge, grogne comme un animal mécontent et détourne le regard. Il lui a déjà pardonné.


_____

« Ton amoureuse va bien, petit aventurier ? »
Le petit Max manque de s’étouffer, la salive est partie du mauvais côté sous le choc. Il se met à tousser comme s’il avait la coqueluche. Les deux compagnons de celui qui vient de poser cette fâcheuse question se mettent à rire, et l’autre les rejoint après. Le petit Max leur adresse un regard peu avenant. A vrai dire, il les fusille même avec ses grands yeux mordorés.
« Ce n’est PAS mon amoureuse. »
« Certes, mais tu sais qui on désigne par son terme, cela veut tout de même dire que tu approuves inconsciemment l’appellation. »
« Tch. Vous verrez quand je me souviendrai de mon nom, vous ferez moins les malins. »
« D’ailleurs, petit aventurier, ça avance de ce côté ? »

_____

« Homère ! Homère ! »

Homère lève les yeux au ciel, serre les poings, et s’arrête. Il soupire et se maudit intérieurement d’avoir voulu mettre un pied dehors, histoire de sortir pour se changer les idées. Deux secondes plus tard, c’est une tornade corbeau qui se pointe devant lui, effectue un dérapage sur le gravier et atterrit parfaitement en face de sa personne. Il regarde le petit Max qui fait trois têtes de moins que lui de haut, priant pour que l’entrevue soit aussi courte que possible.

« Homère ! » Il reprend sa respiration, pose ses mains sur ses genoux, regarde son interlocuteur avec un grand sourire. « ….Ça va ? »
« …Merveilleusement bien. » Homère est acide, mais il ne peut pas envoyer chier Max complètement. Il veut juste s’en débarrasser le plus vite possible.
« Dis, dis, j’ai trouvé qui je voulais être ! Ce sera Hector ! Je suis Hector, j’en suis persuadé ! »
« …Hector ? » Homère rit. « Laisse tomber, c’est une vieille merde, il meurt soi-disant pour son peuple, mais il est vraiment con. Aucun sens de la survie. Tu ferais franchement mieux de pas être sa réincarnation, petit. »

Max perd son sourire et affiche une moue peinée, déçu. Il cherche à tout prix à savoir son identité, et est intimement persuadé qu’il est la réincarnation d’un grand héros de roman. Si vous êtes un auteur, vous avez surement déjà eu affaire au petit Max courant après vous comme il court après Homère, se vantant d’être le renouveau de la meilleure de vos créations.
« Bon. Achille alors ? »
« Une vieille tapette pas foutu d’être invincible. »
« Pâris ? »
« La tarlouze de l’histoire ? Non. »
« Enée ? »
« Je m’appelle pas Virgile putain. Et lui c’est vraiment une merde. »
« Priam ? »
« Vieux con, tout ce qu’il a fait, c’est baiser. »
Max soupire. Homère se sentirait presque triste pour lui. Il plisse légèrement les yeux, pince ses lèvres devant l’air dépité du garçon qui cherche à tout prix son identité. Homère la sait, son identité. Et c’est pour cela qu’il ne peut pas l’envoyer chier, quand bien même il le voudrait. Il a un peu pitié de ce gosse. Il en a peur, aussi.
« D’façon, Rabelais m’a dit que je pouvais être Grandgousier si je voulais ! » Il retrouve son sourire. Il ne lui faut pas grand-chose. Max sait qu’il ne baissera jamais les bras. Il trouvera un jour le nom du héros dont il est la réincarnation, il s’en souviendra, de ses actes héroïques écrits.
« … En fait tu peux être Hector si tu veux. Parce que franchement, Pantagruel, c’est de la merde. » Homère grogne. Il ne laissera pas ce nul de Rabelais lui prendre son lecteur, et surtout pas lui faire incarner ce personnage pourri. Le petit Max rit.
Il les adore tous. Ce sont sa famille.


_____

« Ouais, en gros t’es toujours pas plus avancé, petit ! Enfin, t’as le temps tu sais. Tu ne devrais pas être aussi pressé. »
« Ceertes. » Le petit Max fait une légère moue. Il sait bien que ça viendra un jour, mais il est si impatient. Et en même temps, il a un peu peur, il faut l’avouer, peur de ne pas être ce qu’il veut par-dessus tout, d’être un personnage inintéressant. « Mais j’ai vraiment hâte ! »
« Et en attendant, le futur héros-qui-va-sauver-le-monde-de-la-dévastation, je lui sers une grenadine, comme à son habitude ? » Léon le regarde, blasé, même si tout le monde a compris qu’il se moquait de Max, et rit.
« Je peux pas avoir une bière, comme tous les autres ? » Il grimace. Il aimerait bien qu’on le prenne pour un grand. « Je suis assez grand pour boire de l’alcool ! »
« Ordonne ta grenadine et arrête de faire ton cirque. » Ca, c’est Freud qui est enfin arrivé, de l’autre côté du bar. Il s’accoude sur le comptoir, juste en face du petit aventurier, qui grogne, lève le nez en signe de défi, mais s’incline complètement. Il est difficile de discuter avec le gérant du bar, après tout.
« D’accord, va pour la grenadine. » Léon le regarde d’un air blasé, insistant. Max lève les yeux au ciel. « S’il te plait. » Il grogne.
« Bon, et sinon, à part casser les couilles du petit Homère, t’as fait quoi d’autre avant de venir ici ? » L’homme reprend. Il aime quand Max raconte des histoires, il a toujours l’air si passionné. « T’es encore retourné au Musée d’Art j’imagine ? »
« Oui ! C’était superbe ! »
« …Cela fait une semaine que tu en parles. Chaque jour. » Léon a rejoint Freud de l’autre côté du bar et prépare la grenadine au petit aventurier. « Tu sais, l’art de Lacroix est loin d’être le meilleur. » Il pose le verre devant le gamin.
« …Je peux avoir une paille phosphorescente en plus, s’il te plait ? » Grand sourire. Tout le monde autour rit. Léon lève les yeux au ciel, sort une paille phosphorescente rouge de sous le comptoir et la dépose dans le verre. « Et après il nous dit que c’est une grande personne… »
« …Et du coup, cette exposition ? » relance Freud, accoudé au bar, fixant le petit Max.

_____

Trois heures. Trois heures complètes que Maximilien était planté devant la toile. Une semaine qu’il venait chaque jour. La première fois, il avait fait un tour complet de ce que le bâtiment pouvait lui offrir. Le deuxième jour, il s’était restreint à la partie peinture qui était ce qu’il avait préféré. Et peu à peu, au fil du temps, à juste quelques salles qui présentaient exclusivement les peintures de Cornélius Lacroix.

« T’aimes ? »
Le garçon se retourne vers son interpellateur. Il était obligé de lever le menton pour regarder le visage de l’homme bien plus grand que lui, habillé en gris et noir avec un manteau élimé. Maximilien n’était pas impressionné. Il en avait vu, des clochards, dans sa vie.
Pourtant, le petit Max est impressionné, et il a peur du grand monsieur qui le regard d’un air relativement peu avenant, comme si son destin entier dépendait de sa réponse. Il hoche alors timidement la tête, ne détachant pas son regard de celui de l’homme. « Je la trouve magnifique. »
L’inconnu ne répond pas. Il le fixe brièvement, puis détourne son regard vers la peinture, songeur. « Ha. Pourquoi ? »
« J-Je sais pas, monsieur. » Le petit Max est inquiet, il a l’impression d’avoir fait une bêtise. Comme pour se calmer de ce stress surgissant de ses entrailles, il pose à nouveau son regard sur la peinture. L’effet est immédiat, et une vague de calme s’empare de son être. Il sourit doucement. « Je crois que je la trouve captivante. Apaisante. Un peu comme si elle aspirait l’âme. Il y a tellement de choses à observer dessus. »
« … Tu aimes l’art ? » Lui non plus ne dévie pas son regard encré sur l’œuvre.
Le petit Max tente de réfléchir, mais la peinture happe toutes ses pensées. « Oui, c’est une invention fabuleuse. »
« …C’est quoi ton nom ?... »
« Maximilien. Vous ? »
« Cornélius. »
« …Vous êtes le gérant de ce musée ? » Le petit Max sent à nouveau le courage poindre et ose lever les yeux vers son grand interlocuteur.
« Non. »
« Ah. Vous êtes venu visiter alors ? Ça vous plait ? Ce sont quoi vos œuvres préférées ? Vous aimez les travaux de Lacroix ? » Le petit Max est heureux, il lui sourit. Il parle à l’étranger aussi naturellement qu’il parlerait à Freud.
« …Je réponds à quoi ? »
Mais Maximilien a déjà oublié ce qu’il a demandé, car son regard trace à nouveau son chemin vers l’œuvre. Elle lui fait tout oublier. Elle lui rappelle d’autres choses. Il l’aime. « J’adore ses peintures. Celle-là m’appelle, j’ai l’impression. C’est bête hein ? » Il rit doucement, parce qu’il sait qu’on ne le comprendra pas.
« … » Le dit Cornélius détourne ses yeux de la peinture pour fixer longuement le petit enfant à ses pieds. Il le scrute, le décortique, l’observe. Finalement, il pose à nouveau les yeux sur le tableau. « Non. Elle est faite pour ça. »
Maximilien sent son cœur se réchauffer. Il est content que quelqu’un rejoigne son obsession de la peinture.


_____

« Dis, Maximilien. »
Le garçon tourne la tête vers le serveur roux, qui le dévisage d’un air peu aimable. Blasé, comme toujours.
« Pourquoi penses-tu donc que tu es la réincarnation d’un héros de roman ? Tu pourrais tout aussi bien avoir été un homme, quelqu’un qui a actuellement existé. » Il sent le regard pesant de Freud passant de l’un à l’autre. Chacun guette la réaction du petit Maximilien face à cette question.
« Parce que…je pense qu’un héros de roman est forcément bon. Il est présenté comme génial, et les gens se souviennent d’une image glorifiante. Un personnage historique est… un homme avant tout. Il a forcément pêché. Il a forcément des défauts. Et il y aura toujours des gens pour rappeler leurs défauts et les mettre plus bas que terre. » Ajoute-t-il avec une grimace de dégout. Un léger silence suit la déclaration. Les regards s’échangent. Les silencieux qui savent se parlent avec leurs yeux. Freud ordonne à Léon de ne pas sortir les commentaires qui lui brûlent la langue. Finalement, il acquiesce, reprend son plateau et passe sa main dans les cheveux corbeaux du petit.
« Bonne réponse, petit Max. J’espère que tu trouveras ce que tu souhaites. » Un dernier regard prédateur en direction de Freud, et Léon s’en va. Le petit aventurier grogne et remet ses cheveux en place. Il jette un regard de défi au dos du serveur et lui tire la langue. Puis il se retourne vers Freud, un grand sourire à nouveau sur le visage. « Il verra, quand j’aurai trouvé, il arrêtera de me considérer comme un gamin ! Hein, Freud ? »
Freud, il est comme Cornélius, il est comme Léon, il est comme Rabelais et Dumas. Freud, il sait mieux que quiconque de qui est la réincarnation du petit Maximilien. Il sait, et il ne souhaite pas que Maximilien sache.
Ils ont peur. Tous peur.

_____

« Tu vois, Freud. Aujourd’hui était un jour génial. Superbe. Je me suis vraiment amusé. Irma est toujours aussi jolie. Je n’aime pas la voir mendier. Quand je serai grand et riche, je lui offrirai des bijoux et des robes, tellement qu’elle ne saura pas lesquels mettre le matin. » Un rire claironnant dans le bar de Freud, à présent vide de monde. Il ne reste qu’eux deux, chacun d’un côté du comptoir. « Je suis retourné voir les peintures. Elles sont toujours aussi belles. Magnifiques et attirantes. Je pourrais rester des jours et des jours devant chacune d’entre elles. » Le retour du doux sourire, celui qui montre que l’esprit est ailleurs. « Mais…je sens des choses bizarres. De la cendre, parfois. Une odeur âcre d’un plat qui brûle, comme au foyer quand les gamins tentent de cuisiner. Et… des images. Des gens qui courent, des gens qui hurlent. » Etrangement, son sourire s’étend. Maximilien a déjà oublié où il était. « Des femmes et des hommes, devant moi, qui s’enlacent étroitement. Et j’entends…j’entends les rires d’un homme, juste à côté de mon oreille. Il me dit qu’il faut profiter du spectacle.
Et j’aime tellement ses peintures. Je crois que, si je le pouvais, je ferais en sorte qu’elles m’appartiennent toutes. Pour toujours. »
Le petit Max regarde Freud, avec, sans qu’il s’en rende compte, une lueur perverse dans son regard mordoré.



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The pistols' shakin' in my hands
And all I hear is the sound!

Pseudonyme : Evance. (Avouez vous en avez déjà marre de moi.)
Sexe : Fille.
Âge : 17 ans.
Source de l'avatar : Jintan de Ano Hana.
Comment avez-vous découvert SQE ? J'ai déjà de compte, le petit dernier. (Autant le balancer de suite, la fiche est écrite depuis trois semaines, j'ai mes 7 posts avec Homère. Comme ça, vous êtes surs que je pourrais plus avoir de compte. Et je compte rp avec, z’inquietez pas *____* Et lolz oui j'ai fait 2 empereurs romains et 1 auteur grec. )
Des questions, des réclamations ? RAS.




 
Molière
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MODO TEMPORAIRE — no ! IT'S SUPERGUN
MODO TEMPORAIRE — no ! IT'S SUPERGUN
Âge : 29
Messages : 49
Date d'inscription : 24/06/2012

Préface de Cromwell : le malade imaginaire et le médecin malgré lui feraient mieux de ne pas se rencontrer

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 19 ans
Métier : donneuse de châtaignes
Que pensez-vous de Noctem ? :
"On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula. Empty
MessageSujet: Re: "On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula.   "On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula. Empty08.09.12 18:07

Bonsoir et rebienvenue, vétéran !

C'est le premier triple compte je crois ici ? J'ai beaucoup d'affection pour Max, c'est une très bonne idée, cette quête de l'incarnation, c'est tellement. Je. On a juste envie de lui tirer les joues pour qu'il rie.
(Et j'ai beaucoup ri pour Alexandre Dumas et ses conseils en lecture.)

Tu es validé, empereur, allez chausser vos petites bottes et offrir de la paille d'or à votre cheval (ok c'est tout ce que je sais de Caligula je me sens tellement inculte.)

edit : j'oublie toujours, mais tu auras ton avatar, promis.
 
 

"On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." - Caligula.

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