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 J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger)

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Jérome D. Salinger
Jérome D. Salinger
« words are my big obsession »
« words are my big obsession »
Messages : 37
Date d'inscription : 17/03/2012

Personnage Incarné : J.D. Salinger
Surnom : Sali, Jéjé.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge :
Métier :
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger)   J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger) Empty01.04.12 16:08

Just before the war with the Eskimos

« Les gens ne veulent jamais vous croire. »
J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger) Sh_bmp10Œuvre principale : Catcher in the Rye ("l'attrape-coeurs").

Nom, prénom(s) : Salinger Jerôme, David
Surnom : l’Attrape-cœurs (mais il est le seul à s'auto-appeler comme ça)
Âge : 31 ans.
Métier : Professeur de Lettres à l’Ecole du Jardin
Camp : Contre Noctem.


We're gonna shout to the top

« C’est marrant. Suffit que quelqu’un pige rien à ce qu’on lui dit et on obtient pratiquement tout ce qu’on veut. »



Noctem et vous : Cauchemar de Noctem, Salinger est un électron libre qui, hormis le bonheur d’Holden (contre lequel le dirigeant de la cité ne doit rien avoir), n’a qu’un objectif : changer l’histoire. Son raisonnement étant celui d’un créatif qui n’a pas envie de voir le même scénario se répéter deux fois, il va tenter de se débrouiller pour changer le destin des gens qu’il rencontre. Pour que l’histoire se poursuive même après la fin, quitte à faire mourir Blanche-neige la vieille, il fera vivre Gavroche..
Votre camp et vous : Etant donné la netteté de ses motivations, il inquiète autant son camp que le camp adverse. Il a cependant des amis qui se disent qu’emmerder le dirigeant de la cité, quels que soient les moyens, ne peut pas faire (trop) de mal. Il a aussi quelques personnes qui l’aiment bien, inexplicablement, indépendamment de leurs propre allégeance.
Votre degré d'engagement : Guérilla urbaine. Sa vie, son existence entière est un immense bras d’honneur à l’autorité. Il est un soulèvement populaire à lui tout seul, un vol 708 dans la tour jumelle, un combat pour le salut d’un avenir non-tracé.
Votre plus grande peur : Connaitre la fin de son histoire. (et logiquement la mort de Holden)

« Who was it ? »

J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger) Shadow10





Lying is the New Style



EXPOSE SUR J.D. SALINGER DE NOS JOURS, SA VIE, SON ŒUVRE, SON BEAUF

Jay.D.Progréafère
Première année en master de Lettre de l’école du Jardin.

I- L’Enfant

J.D. Salinger est né dans une ferme, de père et mère inconnus (« inconnus de wikipédia, oui… »), blablabla, enfance heureuse, blabla, mauvaises notes, archiblabla, taxage de surdouétitude (« Je suis le seul à faire des néologismes ici. Merci de ne pas l’oublier. -1»), toujours mauvaises notes, taxage de handicap mental, bonne note, blabla, taxage d’autisme, mauvaise note, taxage d’adolescence, bonne note, traitage de génie…
*suite du tas de conneries*

Salinger a levé les yeux de la copie… Il s’est demandé où les gens allaient chercher tout ça. Il se leva, glissa, alluma une cigarette et remonta en haut du toboggan où il se rassit. La mémoire lui revenait…
Oui, quand sa mère et son père s’arrachaient les cheveux à cause de ses notes en dents de scie, sans comprendre que la raison de ces variations tenait en la variation de ses voisins de table. Salinger n’avait jamais aimé étudier. Tout était prévisible, si on ne faisait pas ce qu’on attendait de nous, on nous massacrait et on avait encore une grande chance de se faire massacrer si on faisait ce qu’on attendait de nous, alors quoi ? De toute façon, avoir le pouvoir d’obliger transforme souvent en connard.

II- Un peu plus tard (« Pérave. Même si je ne sais pas ce que ça veut dire, je suis certain que ça reste trop peu insultant pour qualifier vos noms de partie. »)

*tas de connerie également*

Salinger regarda tristement sa cigarette qui se terminait… D’une pichenette, il l’expédia avant la fin vers le tourniquet et se replongea dans ses souvenirs.

Ce fut à l’Université que la vie future de Jérôme Dav’ -Jidé pour les intimes- commença à se dessiner. Quand, pour la première fois, il rencontra un type bien. Il était en train de faire connaissance avec la charmante feuille d’interro du quidam quand, levant un instant les yeux pour voir la tête de cette mine d’information, il tomba en arrêt devant son regard. Bienveillant, accusateur, naïf… on aurait dit un enfant qui pointait un soldat du doigt en disant que c’était pas bien d’abord. Sourire malicieux au milieu de ses bouclettes en bataille, sourire sincère du jeune Hugo… Tout commença.
Victor Hugo paraissait être un idéaliste, de ceux qui s’inscrivent sincèrement au syndicat communiste de leur fac et y sautent au passage toutes les apprentis gauchistes qu’ils y trouvent. Un mec parfait, en somme. Encore aujourd’hui, Salinger avait du mal à lui trouver un défaut… Tout ce temps, ce fut sa balance, l’homme qui était raisonnable à sa place.


III- L’Homme (« qu’est-ce que vous en savez ? »)

Certifié et presque agrégé en Lettres Modernes, J.D. Salinger entre à l'école du Jardin en tant que professeur. Respecté par ses élèves, il se révèle un homme intelligent et bonhomme. Caustique, parfois, sérieux et bienveillant envers ses élèves. Il reste un enseignant aux méthodes peu orthodoxes, un esprit intelligent et novateur connu pour son sens de l'ordre et son impartialité, sa droiture et...

*Enough. screw this shit, ready for the real world ?*

Salinger poussa la porte de son appartement, saisit un éclair au chocolat à moitié mangé sur une assiette qui trônait au sommet d’une pile de papiers et le lança à Margaux qui claquait du bec avec impatience. Le toucan attrapa la pâtisserie au vol et l’engloutit d’un coup avant de retourner taper rageusement du bec sur la photo d’une femme à l’air sévère. Une amie d’Hugo qu’il ne tenait pas en haute estime.
Une sonnerie grêle retentit, il tendit négligemment la main vers le téléphone et ramena le combiné à son oreille. C’était le môme Holden. Il se sentait seul et voulait parler, il n’avait rien trouvé de mieux que son professeur d’amphi. S’il savait… Mais il ne savait rien. C’était sa force, tout ce qu’on savait à Cassandre nous amenait à réaliser les quatre volontés de Noctem. Et Holden, oh Holden… Jamais il ne mourrait. Ils parlèrent, donc, et l’enfant lui fit part de ses doutes, de ses inquiétudes et de ses espoirs. De sa sœur, aussi. De son frère à la santé fragile… Pourrait-on empêcher sa mort ?
Peut-être pas. Salinger parla longtemps, d’une voix douce, presque paternelle. Puis Holden raccrocha, il allait dormir.
Drôle d’idée.

Un sourire tendre au lèvre, Salinger eut un petit rire et saisit son téléphone. Il appuya sur le raccourci 9 et le nom de Blanche Jailer apparut alors que le numéro composait… La môme Jailer, encore une personne marrante… Il déposa la copie sur une pile de papiers anonymes. Il ne lirait plus ce soir, il n’en avait pas besoin.
Tout s’était passé dans un bar, Salinger avait résolu de violer en une nuit toutes les recommandations qu’un Hugo plein d’espoir (et partiellement ivre) lui avait fait pour retrouver une conscience immaculée bénéfique, selon lui, à son statut d’enseignant. Drogue, sexe sans amour, alcool, ivresse, musique électronique, Michel Delpêche (qu’il avait expédié rapidement et sans cruauté inutile pour sa personne) et Balade nocturne seul dans les bas-quartiers. Il avait donc résolu de commencer par les bas-quartiers, avait choisi un bar et commandé un Bloody Mary. L’ennui était ensuite arrivé. La solitude était sans doute un piège tendu par Hugo pour le démotiver… Il avait donc choisi une fille pour tuer son ennui. Un type improvidentiellement assis à côté d’elle avait vite été dégagé quand il avait dit au barman que ce mec était contre Noctem et ressemblait un peu à Candide. Il s’était rapproché de la môme.

▬ Pourquoi ont-ils emmené ce type à votre avis ?

▬ A cause d’un vendu dans votre genre ?
▬ Les gens sont crédules, non ? Et si ça avait été vous, assise à sa place ?

Et là, le ballet avait commencé. Jamais il n’avait compris cette passion qu’il mettait dans chacune de ses conversations.

▬ C'est sa tête qui ne vous revenait pas, ou la chaise sur laquelle il était assis ? Peu importe, n'est-ce pas ? Tant que ça vous empêche de vous ennuyer. Connard.

Insulte-moi en Allemand, petite, vazy. Au fond, Salinger s’amusait.

▬ Le pire connard, c'est lui qui s'ennuie ou moi qui m'amuse ? L'ennui est la pire source de connardise au monde, très chère. Et vous, vous êtes sans aucun doute la pire des connasses.
▬ Une connasse qui vous trouve méprisable et qui vous demande sincèrement d'aller vous faire foutre.


Un frisson imperceptible traversa son corps quand elle se tourna vers lui. Cette sensation quand s'établit un contact entre deux personnes. Il sirota son mojito alors que sa réplique -sensée être cinglante, apparemment- fusait tel un sol-air dans le ciel Afhgan. Il manqua de s'étouffer avec au milieu de la phrase. Une allegresse irresistible le saisissait au contact du mépris presque haineux de cette fille. De cette boule d'émotions qu'on lui balançait maladroitement à la gueule.
Il cacha son grand sourire au fond de son verre et, lorsqu'il eut décrut, le reposa sur le comptoir, presque vide. Il ne l'avait pas quittée des yeux. Il avait pris sa tentative de s'en aller comme une simple distraction, il ne savait si elle reviendrait ou pas et s'en foutait comme d'une guigne. Il lui aurait volontiers obéi et serait allé se faire foutre par la Rousse d'à côté. Pourtant, elle se retourna et la question arriva.

« Simple curiosité, généralement ça marche comme technique de drague ? »

Un sourire lumineux s'afficha sur ses lèvres. Alors qu'il se levait, payait sa consommation et, avant de se diriger vers la sortie, balança:

" Simple curiosité également, vous comptez vous éclater ce soir ? "


Question légère, qu'il laissa planer sur elle, telle une malédiction. Puis il sortit, heureux et prêt à aller violer les derniers commandements. Dont l’un avec la fille, d’ailleurs. Il ne fallut pas longtemps pour qu’ils se revoient. Il la croisa au milieu des corps distordus, secoués au milieu des extases croisées de la MDMA et des caissons de basses qui noyaient le monde dans un océan de sons épais et puissants. Elle dansait avec l’air de ne penser à rien, lui jouissait des surprenants effets d’un cachet volé à la langue d’une trentenaire qui se trémoussait quasiment nue à 20cm d’une des baffles. Il avait failli y laisser un tympan, mais le jeu en avait valu la chandelle, les couleurs tournoyaient autour de lui et il eut l’impression de savoir que Blanche Jailer était là avant même de l’apercevoir. Leurs yeux s’étaient rencontrés, une sorte d’îlot de connaissance au milieu des danseurs sans visage, il avait tendu la main, elle l’avait attrapé et il l’avait violemment attirée contre lui. Plus qu’un baiser d’ivrogne, ce fut un baiser de junkie qu’ils échangèrent, ils auraient pu se manger, ce soir, tant le manque était pressant.

Elle tomba addicte et, pour son bonheur, il devint à la fois drogue et dealer. Il rit. A chaque fois qu’il sortait de chez elle, après l’avoir laissée dans les vapes entre ses draps défaits, sur son plancher souillé ou à moitié assise sur sa machine à laver, attachée aux tuyauteries avec ses foulards, il riait. Riait aux éclats, souvent, s’éblouissant lui-même, il riait de se voir si beau en ce miroir. Il riait avec légèreté de se voir devenir cause du bonheur et du malheur de quelqu’une.

Et Hugo. Hugo qui rajouta à ce film le grain de sable dans l’œil qui manquait. Le grain de sable qui fait pleurer et qui fait sourire quand l’autre voit qu’on pleure et nous le dit. Hugo qui tombait amoureux de la fille. C’était arrivé un jour, alors que Salinger, dans un moment d’humanité, avait décidé de sortir avec elle à son bras. Ils étaient allés chez Hugo, avaient diné, parlé poésie, philosophie et chiffons en fumant des cigarettes. C’était sans doute la première fois qu’une femme avait jeté des regards si désintéressé à Victor. Victor qui avait perdu son nom de famille et sa dignité de célibataire intermittent.

Victor qui était devenu le héros d’un jeu et Salinger le boss de fin. Et Blanche, la princesse, prisonnière de sa tour d’alcool, de drogue et d’amour… Un bon thème pour écrire une histoire…

Salinger se versa un verre de Jack Daniel’s et repensa au gosse. Au milieu de la tourmente, il était le seul à être resté pur, à tout ignorer. Il n’avait pas encore assez grandi. Toujours au collège. Il n’était pas encore prêt, lui, à reprendre le flambeau. Holden Caulfied… Plus tard, c’était lui qui deviendrait l’Attrape-Cœurs.

Quand à l'élève qui l'avait couvert d'insultes... Il saisit un stylo rouge et traça à bout de bras un ovale vertical évoquant vaguement un zéro, une barre diagonale et un vingt... Bon.
Dans un coin de sa tête, il se dit qu'il aurait peut-être dû prendre la dernière partie comme de la flatterie.
Passons.

J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger) Why_10


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« Ensuite, il vint s’asseoir sur le lit inoccupé, regarda la jeune femme, rajusta l’arme et se tira une balle dans la tempe droite. »
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Je n'ai pas cru dès lors pouvoir laisser à d'autres le soin d'entendre votre appel, je suis venu à vous moi-même, mes enfants, moi, Œdipe — Œdipe au nom que nul n'ignore.
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VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
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Métier : Garçon de café, étudiant.
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MessageSujet: Re: J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger)   J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger) Empty02.04.12 16:50

Bonjour et bienvenue parmi nous !
Je sais pas pourquoi, mais deux choses m'ont marquée dans cette fiche. Le mot pérave (je me sentais seule avant, j'avais jamais vu personne d'autre l'écrire, hihi), et le toucan. J'aime les toucans. Je valide. Pour le toucan.

N'oublie pas d'aller faire du bazar à l'Opéra, ce serait bête de rater une occasion comme le Bal !
 
 

J'ai vu l'homme Hilare, il avait l'air étrange. (J.D. Salinger)

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