Just break the silence.
Everything about you is so easy to love.
▬ Muse
(OUI C'EST UNE HISTOIRE-RP on dirait pas mais oui.)
Rôles:
L'accusé dans le rôle de Dom Juan ou encore Juliette.
Mia dans le rôle de Elvire.
Hunter dans son propre rôle.
Pearl dans le rôle d'une gamine.
Sa mère, Franziska.
Une culotte.
07 Avril – Tribunal
(Cliquez ici si tu veux comprendre quelque chose à cette histoire.)L’air est lourd, la tension est à son comble, je sens mes muscles se tendre et ma respiration ralentir. C’est
MON procès, je me dois de le réussir. A peine partie de la pharmacie avec ma bien aimée, je dois désormais la défendre car celle-ci est accusée de prostitution. Je suis sûre que vous aussi vous vous dites que
c’est n’importe quoi ! Oui, ma belle Juliette ne peut être ce genre de personnes à vendre son corps ainsi, après toutes les belles paroles qu’elle m’avait chuchoté à l’oreille à la pharmacie. Elle m’aimait tellement qu’elle avait fait le stock de dolipranes pour les années à venir, si ce n’est pas de la passion ça..!
(Cliquez ici uesh.)+ Nouvelle pièce à conviction ajoutée au dossier.
Petite culotte rose taille enfant (Non le dossier n'essaye pas du tout de vous aider à trouver la solution.) : 
Je regarde l’objet un long moment puis laisse l’accusation continuer.
.gif) | « En effet nous avons retrouvé cette culotte dans les affaires de l’accusé avec ses empreintes dessus. C’est pourquoi nous pouvons en conclure que l’accusé est une prostituée qui de plus vole les affaires de ses clients. » |
Vite ! Il faut que je réfléchisse. Il faut que je trouve comment riposter à ces propos injurieux envers mon amour de Juliette. Je sens l’arrière-plan devenir noir puis mes pensées défiler entre parenthèses en vert. Je sens aussi en moi une grande inspiration affluer au fil du temps et des pensées inutiles défilant devant vous. Et mon instinct me dit de consulter
le dossier, pour analyser cette pièce à conviction.
(Cliquez ici lolol.)Mais je ne suis moi-même pas convaincue par ce que j’avance. Le juge est de mon avis.
(T’aimes cliquer avoues.)Mon sous-fifre, ou encore, mon collègue répondant au nom de
Gusman me regarde, il me dit de bien réfléchir et de bien analyser l’objet
–donc en gros il me traite de conne, parce que ça faisait un peu plusieurs minutes que j’examinais cette putain de culotte de go-… Ooh. (Cliquez ici bébé.)La salle parle, c’est un brouhaha. Le procureur reste impassible, le juge crie de se taire mais il ne se fait pas écouter.
Alors il se décide.
Et ainsi ce fut la fin de la première journée au tribunal. J’en sors joviale mais surtout motivée pour trouver quelle stratégie adopter le lendemain.
(Surtout que j'ai un très mauvais pressentiment qui me dit que le procureur va adopter la théorie de la pédophilie... Je ne sais pas d'où il vient, mais celui-ci m'inquiète quelque peu.)07 Avril – Le soir – Appartement de chez Dominique
Je dépose mon sac et pense un peu à
Juliette. Ma Juliette, douce Juliette, belle Juliette aux pommettes roses et au regard attendrissant. Son odeur enivrante, le délicieux goût de
ses lèvres. Tout. Tout me fait sourire, puis
tout se brise affreusement sous mes yeux en la pensant enfermée, éloignée, retirée de cette vie qu’on aurait pu bâtir.
Qu’on aurait pu partager à deux. Toc Toc. « Hé Dom’ ! Dom ! J’ai des infos pour ton procès de demain, ouvre ! » La voix de Lucas me sort de mes songes. Je me lève pour lui ouvrir la porte et le voit me regarder étrangement.
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« … Euh. Ça va ? » Il semble comprendre que cette position ne fait pas son effet et me pousse pour entrer chez moi, surexcité.
.gif) | « Putain Dom’ ! C’est horriiible ! » Gueulait-il dans l’appartement en agitant son derrière tel une danseuse orientale en pleine représentation. « Il a trouvé une gamine qui semble reconnaitre la culotte ! C’est horrible Dom’ c’est horrible ! Il a une témoigne Dom’ ! » |
Et je sens sous mes pieds mon monde s’effriter, s’effondrer, déverser toute la déception que mon corps n’arrivait à exprimer. Je dois m’assoir, je ne l’écoute plus beugler sa peur, puis il semble se calmer d’un coup. Il se tourne vers moi, me dévisage, essaye de prendre un sourire intelligent qui ressemble plus à un rictus sur son visage :
« T’es vachement attachée à l’accusé hein ? Dis-moi. » Je le regarde, souris un peu puis lui raconte
tout. Toute notre histoire –qui viendra plus tard dans ce récit-, comment je l’ai rencontrée, comment elle m’a enlevée,
comment je l’aime. Tout. Je ne le regardais plus, le regard vague, sentant encore un peu l’adrénaline secouer mes bras en repensant à toute cette aventure. Puis je m’arrête, les yeux humides, la vue floue, je renifle un peu, passe mon bras sur mes yeux puis sourit en voyant la tête que faisait mon interlocuteur.
.gif) | « Oh mon dieuuu Dom’ c’est magnifiiique tout ça ! C’est tellement beau, tellement touchannt ! Ils n’ont pas le droit de l’enfermer Dom’ ! Si tu leurs raconte tout ça je suis sûr qu’ils seront plus indulgents, Dom’ ! Dom’ c’est trop beauuu ! Je suis ému. » Oui, ça se voit que tu es ému, Lucas… Et je pense avoir trouvé quelle stratégie adopter en cas de condamnation proche. |
La persuasion.08 Avril – Tribunal
(Je suppose que tu sais qu’il faut cliquer.)Bien sûr, j’étais au courant. Je connaissais la réponse, les dires de Lucas continuant à me tourmenter depuis hier. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais de sales cernes me creusant le regard. Mais, malgré tout, je continuais à prier pour un
« non » venant du procureur.
L’espoir fait vivre..gif) | « En effet j’ai une témoigne. » Je serre poings et dents, essayant de ne pas montrer mon appréhension sur mon visage. « Elle est venue avec sa mère. Je vais demander à Camille de venir à la barre s’il vous plait. » Dit-il sans relever le « Sa mère ? Pourquoi sa mère ? » du juge. |
Un soupir filtre entre mes dents, sentant mon cœur m’exploser la poitrine, prêt à partir car mes jambes, elles, étaient ballantes.
Clac clac les petites chaussures de la témoigne claquant sur le carrelage de la pièce.
.gif) | « Bonjour monsieur… Et madame ! » Dit-elle en un sourire emplit d’innocence. Je ne relève même pas le « madame ». « Déclinez votre identité s’il vous plait. Et ensuite, dites-nous tout sur ce qu’il s’est passé lorsque vous avez perdu votre… culotte. » La petite prend un air un peu plus sérieux, fronçant les sourcils : « Je suis Camille XX XX (gardons l’anonymat de ce procès) Et l’autre jour, je me souviens avoir vu la madame là-bas. » Elle pointe du doigt Juliette. « Me la voler ! » |
Encore un brouhaha, encore des
« Taisez-vous ! » inutiles.
Jusqu’à ce que le Juge se décide. Le procureur sourit, se redresse :
« Donc elle a volé votre culotte ? Et elle souriait ? – Oui elle souriait beaucoup la madame ! Surtout en posant la main sur foufoune ! » Des cris stupéfaits, je fais tout pour ne pas crier à mon tour. Non ! Juliette ? Pédophile ?
Non ! Ce n’était pas son genre, je ne pouvais pas croire tout cela.
C’était totalement impossible. C’est mon tour, j’inspire un grand coup avant de regarder tout ce qu’a écrit mon collègue. Il avait recopié toute la déclaration
–en vert- sur sa feuille. Je lis à plusieurs reprises le tout avant de relever la tête, l’air confiant.
« Pouvez-vous me donner des indications sur votre dernière déclaration .. ? » La petite me dévisage, semble bloquer quelques secondes puis se décider
« Oui ! Foufoune ! Elle est toute noire et poilue ! Elle adore quand on la caresse. » Quoi !? La petite serait nymphomane ? La petite souffrirait déjà d’une pilosité importante !? Hein !?
« Euh… Votre… foufoune ? – Bah oui ma foufoune ! Enfin… Au début elle était à maman mais maintenant elle est à moi. » Je crois que l’accusation est aussi perdue que moi dans cette conversation. Je lève les yeux vers le Juge qui a les yeux prêts à décoller de leurs orbites. Puis je regarde de nouveau la témoigne avant de me laisser quelques secondes de réflexion. Foufoune…
Mais oui ! Bien sûr ! Je me redresse promptement, souriante :
« Monsieur le procureur. Votre témoigne vient de prouver que, justement, l’accusé n’est pas une pédophile ! J'en ai la certitude ! » Je sens alors tous les regards se poser sur moi, j’essaye de contenir mon énergie.
.gif) | « FOUFOUNE EST EN REALITE UN HAMSTER ! » |
Ma voix retentit jusque dans les couloirs. Le procureur recule comme-ci il venait de se faire bousculer, la salle parle
–encore- ; le juge lui semble quelque peu soulagé de savoir que la petite ici ne faisait que plonger la salle dans un quiproquo énorme, prouvant ainsi à tout le monde combien, de nos jours, les esprits voyaient la perversité même dans les propos les plus innocents du monde. Le procureur reprend son souffle et, fulminant, s’en prend à la jeune fille :
« Mademoiselle ! Pourquoi n’avez-vous pas précisé que vous aviez un hamster qui se prénomme foufoune !? –Et puis d’abord, quel nom pour un hamster… » La petite convulse quelque peu avant de s’effondrer.
.gif) | « EUWEUUAAHHHH pourquoi tu criiiiiiees ? Weuaaaahhhh… » Le juge semble être sur le point de demander à la sécurité de sortir la témoigne de la salle, mais le sale homme vêtu de rouge ne semble pas en avoir fini avec elle. « …Bon. Alors… Camille, du calme. Camille. Que faisait l’accusé chez vous et pourquoi a-t-il prit cette culotte, alors ? » |
La petite redevient directement placide, un léger sourire pendant à ses lèvres.
« …Bah. Elle voyait maman pour lui dire qu’elle était jolie et tout… Comme toujours ! » Cela semble si naturel venant de la jeune demoiselle, et pourtant c’est cette candeur
qui me fend alors le cœur. Je serre les dents, lève les yeux au ciel, entendant alors le procureur crier :
« Qu’on nous amène la mère ! »Clac clac. Je retiens mon souffle.
.gif) | « Salut. » Balance-t-elle sur un ton des plus désinvoltes. La couleur de ses cheveux expliquant pourquoi sa fille avait un hamster qui se prénommait foufoune. « Madame Xx ! Pouvez-vous nous dire ce que vous faisiez l’autre jour avec l’accusé lorsqu’elle a volé la culotte de votre fille. » La femme me toise, elle ne prend même pas la peine de déclarer son identité. Mon dossier me dit qu’elle se prénomme Joséphine. Comme-quoi tout était moche chez elle. « … Bah on baisait. Enfin non avant je lui ai payé le restaurant. » Je ne veux pas l’écouter. Ses mots sont semblables à deux bonnes claques dans la gueule, à un bel assassinat de mon espoir désormais perdu dans le monde de la déception. |
« … Vous voulez donc dire que, avant d’avoir eu une relation… Charnelle avec l’accusé, vous lui avez payé quelque chose.. ? » Elle domine la pièce du regard, lance un ricanement faisant échos dans mon crâne puis m’achève d’un coup d’insolence.
« Bah ouais, des frites même ! » Le procureur sourit.
.gif) | Je ne comprends pas pourquoi il se baisse, mais il se justifie rapidement : « ET VOILA ! Votre honneur, l’explication même de cette affaire ! L’accusé ici présent s’est faite payée par la témoigne, madame (on entend un « Mademoiselle ! » beuglé au loin derrière) Joséphine xx pour quelques plaisirs sexuels ! L’accusée voulant partir promptement sans laisser de traces, saisit dans la foulée la culotte de Mademoiselle Camille Xx avant de partir fricoter avec quelqu’un d’autre ! Voici la vérité, messieurs-dames. » |
Un long silence.
Je ne sais plus quoi dire, trop bouleversée. Je sais à ce moment-là que, peu importe ce que je voudrais crier, rien ne sortirait, ma gorge emplie de
sentiments dégoulinant un peu sur mes lèvres tremblantes.
Le juge est lui aussi convaincu, plus prompt que moi à la réaction.
Mais je ne peux laisser passer ça. Ma voix est cassée, je crois que j’ai les larmes aux yeux. Mais pas le temps de penser,
il est l’heure d’agir..gif) | « Je… Je. J’AIME L'ACCUSE ! D’un amour fou. Vraiment. Sans elle, je serais encore dans la pharmacie de mes parents. Elle est venue m’arracher de mon quotidien de pauvre fille à papa condamnée à vendre des pilules. Elle a chamboulé ma vie, elle m’a fait réaliser combien j’étais unique et tout ce que je pouvais faire sans avoir à me plier aux exigences des uns et des autres… Elle m’a enlevée de mes parents, je suis ici aujourd’hui grâce à elle, et avant que vous ne prononciez votre sentence, je veux demander l’accusé en mariage ! » |
J’écarte les bras, les uns regardent ma poitrine, les autres pleurent devant la scène. Le Juge semble faire partie des deux catégories tandis que le procureur semble impassible mais n’objecte pas pour autant. Je ne sais pas si Juliette dira oui, mais le Juge décide de se retirer quelques minutes avant de se prononcer.
L’attente est insoutenable, je croise les doigts, ferme les yeux… Il revient, ça faisait apparemment 10minutes qu’il était partit, j’avais l’impression que cela avait duré 1heure.
Puis il nous lâche le verdict . Au fil des mots prononcés, un sourire s’étire sur mes lèvres. Le Juge repart directement après nous avoir tout déclaré, chuchotant dans sa barbe que cela lui rappelait son amour de jeunesse. Le procureur, lui, était déjà parti.
Juliette.Juliette, désormais devenue ma femme.
Nous, ou encore, Mesdames Minelli.
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