Forum en hiatus le temps qu'on se reprenne les couilles en main trololo
« Un jour j'arrêterai de placer des métaphores dégueulasses ici. Ce jour là, SQE renaîtra. » - Batman
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 capella — i thought i was an alien.

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Capella A. Eacide
Capella A. Eacide
« we didn't start the fire »
« we didn't start the fire »
Messages : 12
Date d'inscription : 14/04/2012

Personnage Incarné : achille.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : vingt-et-un an.
Métier : plongeur intérimaire (dans les restos, pas en mer), paparazzi à mi-temps.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: capella — i thought i was an alien.   capella — i thought i was an alien. Empty15.05.12 19:46

my head was leaning on the floor

i closed my eyelids and i saw you.

capella — i thought i was an alien. Lpoobj10

personnage incarné : Achille ; mythologie grecque, et l'Illiade d'Homère.

nom, prénoms : Éacide, Capella Achille.
surnom : cap, captain, capiche ?
âge : vingt-et-un an.
métier : fait la plonge là où on manque de personnel. photographe amateur à tendance paparazzi à ses heures perdues — il bosse parfois pour des privés qui ne veulent pas s'abaisser à faire de la surveillance photo et lui refilent le truc.
camp : fondamentalement contre.


never let me doubt that i won't be trapped

and the horses in my head, never will be tamed.


noctem et vous : Noctem, pour Capella, c'est le grand méchant, le super vilain, un grand tordu qui s'ennuyait un peu trop, un horloger maléfique. Ou une horloge diabolique, il ne sait pas trop.
Ce n'est pas vraiment le destin en lui-même qui le préoccupe, le principe d'une vie toute tracée il s'en fiche pas mal, il est trop bête pour voir où est le mal là-dedans, que la providence rime avec tyrannie. Capella refuse juste de finir comme Achille, de finir par être Achille – il a déjà assez de mal à n'être que lui-même. Mais il ne se rend pas compte que c'est déjà trop tard.
( en gros il est bien plus anti-Achille qu'anti-Noctem)
votre camp et vous : Capella qui se bouche très fort les oreilles dès qu'on parle de Noctem fait un piètre partisan. Il est aussi anti-Noctem qu'un autiste peut avoir peur du bruit des cloches. Mais rien ne vous empêche de l'embarquer avec vous, que vous soyez d'un camp comme de l'autre, il ne bronchera pas si ça peut vous faire plaisir.
votre degré d'engagement : platement platonique. ou platoniquement plate, comme vous préférez. S'engager est une notion que son cerveau s'est malheureusement révélé incapable d'assimiler. Et c'est aussi bien comme ça.
votre plus grande peur : rencontrer Pâris, Ulysse, Briséis, Patrocle, Hector, Agamemnon, et toute la clique, que tout ce qui doit arriver arrive. bref, que son destin se réalise. Sinon il a une trouille bleue du bruit des cloches d'église et des vieilles horloges à pendule.


the world goes too fast, i walk way too slow

how could i contrast landscapes out of hope.


Il était paumé, totalement paumé. Pas perdu, carrément paumé. Perdu c'est différent, c'est moins fort, moins désespéré, moins absolu, moins définitif. On est paumé, on le reste, rien ni personne ne pourra jamais plus venir vous sortir du gouffre béant dans lequel vous êtes tombé. Paumé c'est quand l'univers vous a mis sur la touche. Il ne se souvenait plus exactement qui lui avait dit ça. Sûrement le même type à qui, dans un éclair de lucidité réminiscente, il avait raconté que, tout môme, quand il ne trouvait plus son chemin il demandait aux passants par où c'était chez lui, persuadé que les autres détenaient un savoir « absolument totalement absolu » que son intellect excessivement déliquescent ne lui offrait pas et ne lui offrirait jamais. Il était d'ailleurs franchement étonné de se rappeler de ce discours et encore plus de ce fragment d'enfance ; il ne se souvenait guère de grand-chose d'ordinaire. Il n'aimait pas cette soudaine perspective de devenir plus intelligent. En plus, ça ne changeait rien à rien, il était toujours aussi paumé. Il fit semblant d'essayer de réfléchir encore cinq minutes, céda et dégaina ce qui ressemblait à un portable en bon état très relatif.

« C'est Capella. J'ai comme qui dirait un léger souci de géolocalisation. »



Parfois ça le prend et voilà qu'il lance sa tête contre les murs, cogne lentement, sûrement, mécaniquement, chez lui ou dans les bras — moins souvent dans les bars parce que ça fait peur aux gens alors on le jette rapidement dehors, on veut pas de détraqués ici —, jusqu'à ce qu'une migraine le prenne ou que son crâne se soude à la cloison. C'est un moyen de passer le temps comme un autre. Du coup, chez lui, il y a des murs qui ne sont plus tout à fait droits et lisses et uniformes, ça fait original, habité, qu'il dit.



Cette histoire de murs ça lui rappelle des trucs. Des trucs à propos de murs, d'autres murs. Ceux-là — ceux des trucs — étaient blancs, désespérément blancs et bien plus droits et lisses et uniformes et plus infiniment blancs que ceux contre lesquels il s'éclate le front. Il n'aimait pas ces murs. Il les détestait, même. Les autres lui disaient qu'ils n'étaient pas blancs, les murs, non non, ils étaient ivoire, coquille d’œuf, blanc cassé à la limite, puis un jour ils étaient devenus, dans la bouche des autres, bleus-verts, un peu pistache, un peu lagon, ça dépendait des jours, des gens, de l'humeur, de la lumière.

« Ils sont vert d'eau, en fait. Ou peut être jade, oui c'est ça, jade. » Le type, il avait l'air très content de son mot, ou de la couleur, on n'arrivait pas à déterminer mais super content en tout cas. Il était un peu toqué, le type.

Et Capella qui ne voyait comment ces murs pouvaient avoir autant de couleurs différentes, comment ils pouvaient être à la fois verts et comme de l'eau, et puis ils hallucinaient, les autres, on avait jamais vu de cloison en pierres fines, surtout pas ici. Non, ils étaient bien trop moches, ces murs. Couleur blanc moche. Tout ici était blanc moche.

« Tu délires, vieux. »

C'est plutôt eux tous qui déliraient sérieusement. Ou alors c'était lui, il était devenu aveugle, mais noyé dans le blanc plutôt que le noir par un sournois coup du sort, condamné à l'éternelle lumière au lieu du néant infini. C'était une hypothèse non négligeable.
N'empêche qu'ils étaient vraiment moches, les murs. Et vraiment blancs.



Il aurait fallu d'abord dire que dans le crâne de Capella c'est plein de vide. Que son cerveau est un chewing-gum mâché pré-mâché et remâché, complètement grillé par-dessus le marché. Qu'il a des hurlements de vent dans la tête, et presque rien d'autre. Que sa mémoire, sa fichue mémoire, c'est des éclats, des éclats d'on-ne-sait-quoi, qui miroitent juste assez joliment pour faire oublier qu'ils sont impossibles à emboîter ensemble, c'est comme des bris de verre dont on essaierait tant bien que mal de faire un vitrail, mais en plus terne et beaucoup moins réussi, et qui s'effaceraient en poignées de sable dès qu'on les aurait un peu trop effleurés, comme le cubisme de Picasso en pas du tout génial et moche et mal agencé, comme des feux d'artifice qu'on aurait mis sur mute, sans le son ça vaut plus rien, c'est du toc, toc toc toc, les petits cailloux contre la fenêtre qui petit à petit se fêle et se morcelle en petits bouts de rien, en esquilles de poussière compressée, boucle bouclée. C'est beaucoup de place occupée par pas grand-chose, dans la tête à Capella.

Il ne se souvient pas toujours des choses, du coup. Le nom des gens, par exemple, ça s'imprime difficilement sur la bande magnétique de sa mémoire, et c'est pareil pour la plupart des noms en fait, les noms des rues, des magasins, des livres, des chanteurs à la mode, des sentiments, même le nom des choses, ça lui file entre les doigts. Il se remémore pourtant souvent très bien des gens, des lieux, des choses, mais pas leur nom — c'est assez incommodant. Il paraît que ça s'appelle une mémoire sensorielle, de se souvenir comme ça d'un visage, son odeur, le son de la voix, les intonations, les mimiques, les tics de langages, les gestes qui accompagnent, la sensation sous les doigts, tous les détails infimes, sans être capable de pouvoir y rattacher une identité. Il peut vous avoir à peine croisé et vous reconnaître à votre démarche alors qu'il aura beau vous côtoyer depuis des années et ne jamais retenir ne serait-ce que la première syllabe de votre prénom. C'est un peu étrange mais il s'y est fait. Plus que vous, en tout cas. Il n'est plus à une bizarrerie près, lui.



Il a encore l'image de cette fille qui chantonnait dans les escaliers.
On l'avait laissé sortir un peu, pour le féliciter probablement, mais il n'avait pas vraiment apprécié la balade et rentrait un peu plus tôt que prévu, boudant une fois encore l'ascenseur. Il moitié-jouait moitié-jonglait avec un caillou soigneusement poli qu'il faisait s'envoler d'une main à l'autre — ce qui n'était pas une tâche facile lorsqu'on avalait les marches en même temps. Elle ne lui est pas tout de suite apparue, bien trop appliqué à sa petite œuvre qu'il était, il y a d'abord cette mélodie qui résonne tout à coup dans sa tête et qu'il n'entend pourtant pas, il est absorbé par le sort incertain de cette pierre qui alors lui échappe, s'évade et dégringole furieusement les escaliers. Et puis il relève la tête avec sur ses traits cet air un peu désespéré qu'ont les gros chiens pleins de poils après avoir subi un déluge, dégoulinants, et c'est un peu bizarre parce que la fille il a l'impression que ses pieds ne touchent pas les marches, qu'elle les frôlent tout juste, vaporeuse et pas du tout en rythme avec ce qu'elle fredonne — ça le chiffonne, ce décalage, et en même temps ça lui donne envie de le cristalliser sur papier photo pour en déchiffrer quelque mystère. Elle ne pensait pas croiser quelqu'un, ça la déséquilibre cette constatation, elle ne trouve plus à quoi se retenir, il ne se propose pas — de toute manière ses mains sont encore solidaires du caillou qu'elles ont laissé tomber, honteuses. Elle est fébrile même dans sa chute, elle lui fait l'effet d'une de ces bestioles à mi-chemin entre insecte et oiseau, il hésite entre redescendre chercher son brave caillou ou continuer à remonter les étages, peut être que s'il pose le pied sur la marche où elle est assise elle va se jeter sur lui comme une ogresse hystérique — c'est très probable, je vous assure — et ça ne lui plaît pas tellement, comme possibilité. Mais entre-temps la fille s'est redressée, elle fixe la rampe puis le palier en dessous d'eux puis de nouveau la rampe puis lui puis re-le palier et puis encore la rampe, du coup il la fixe aussi, la rampe, juste à côté de la hanche de la fille. Et soudain il est dehors à courir derrière cette fille qui lui tire trop fort le bras alors qu'elle chantonne si bas, il lui demanderait bien de le lui rendre, son bras, mais elle ne l'entendra sûrement pas, si elle daigne déjà l'écouter, et puis il n'a encore jamais fugué, dehors a presque l'air supportable ainsi. Il faudra qu'il remercie cette fille aux escaliers pour ça.



Ça n'a jamais été le monde qui avait le vertige, ça a toujours été Capella. Le monde, même réduit à Cassandre, est toujours allé trop vite pour Capella. Comme un vieux grand beau manège en bois sur lequel il n'aurait pas bien réussi à monter, pas bien à temps, alors contraint de seulement pitoyablement s'accrocher au premier animal de bois venu, évidemment pas un de ces beaux destriers qui fièrement oscillent entre haut et bas, non plutôt une pauvre chèvre à la peinture presque trop écaillée pour paraître encore blanche, celle-là même qui aurait dû finir dans le ventre du loup affamé. Capella, lui, se fait bel et bien bouffer par la vie — par ce vil Achille. Le monde lui donne le tournis et les gens la nausée ; il ne se souvient pas que ça ait jamais été autrement. Tous ces autres qui s'agitent dans tous les sens et si bruyamment, ces autres qui vivent aussi fort aussi vite qu'ils se détruisent, ces autres aux allures d'automates aveugles dopés aux sentiments, ces autres qui aiment pleurent et haïssent, se battent ou se résignent, il n'y comprend rien, ça le dépasse, l'étourdit, l'affole, bref ça lui colle le vertige. Pire, ça l'empoisonne, et comme un gamin il blâme Achille pour ça — mais Achille c'est lui.



Il s'est réveillé un beau jour au beau milieu de la belle nuit en sursaut et en sueur, les poumons obstinément remplis de panique. Et même après avoir recraché les repas de la veille l'avant-veille et l'avant-avant-veille, même après avoir tenté sept fois de se noyer dans sa baignoire trop étroite, rien n'y faisait, ça ne partait pas. Essence d'épouvante irrémédiablement distillée dans son sang. Il ne savait pas que c'est l'effroi qui avait marqué son âme d'une morsure indélébile, et qu'il avait un nom.

Ça avait le goût des fers qui s'entrechoquent, l'odeur tantôt des galvanisations enragées tantôt des suppliques d'épargner ou d'achever, c'était l'écho du sang qui goûte langoureusement le long des lames si terriblement affûtées, l'aveuglant éclat des boucliers et cuirasses plus étincelants que jamais à l'heure où sonne le glas et la gloire, l'hypnotisant cliquetis du char alourdi par le cadavre princier qu'il traîne, le frisson de peur et d'orgueil mêlés à chaque fois que les yeux se rouvrent et qu'on découvre qu'on est toujours en vie avec autour de nous la mort — et le pressentiment que ça ne tardera plus pourtant, coup d’œil vers le bas, entre sol et cheville, une flèche qu'on croit entendre fendre l'air. Ça l'empêche de dormir — ou de vouloir dormir, il ne sait plus trop. Ça fait trembler ses mains, trembler ses jambes, ça fait trembler ses os, contamination nerveuse, il passe de la frayeur paralysante à une terreur furieuse, il hurle sourd et aphone.

« Il y a quelque chose au fond de tes yeux qui crie.
C'est ma mênis. J'attends qu'elle se taise, elle est coriace. »



Une fois elle est venue s'allonger à côté de lui, a un peu entortillé ses cheveux autour de son index et puis s'est décidée à lâcher « je m'en vais ». Et elle est partie.
Il n'a trop su quoi faire alors il a rallumé la télévision, en a coupé le son, est allé prendre un cachet et a passé la nuit à fixer l'écran où des formes spectrales s'y agitaient sans bruit — comme au bon vieux temps. Au matin, quand il eut presque réussi à s'endormir, il s'est levé pour reprendre un cachet et un verre de lait dégueulassement tiède en passant et l'a trouvé là, affalée sur la table de la cuisine. Il l'a un peu réveillée, lui a tendu son cachet, s'est rendu compte de son erreur, lui a repris et donné le verre. Elle n'a rien dit, il n'a rien dit non plus. Ça allait repartir comme avant, comme d'habitude. Beaucoup plus tard — seize jours — il est descendu lui acheter des bonbons et des cigarettes.
Il n'est pas revenu.



« Achille m'a tué. »

C'est la première chose qu'il a dite, quand on l'a récupéré. Après il a marmonné quelque chose à propos d'une certaine Styx, un machin incompréhensible, il a demandé si on pouvait diminuer les doses de morphine, il voulait lui faire sentir, à l'autre, et quand est-ce qu'il pourrait sortir parce que ça ne lui paraissait pas si grave que ça, finalement — que c'était pas pire que d'être hanté par un fantôme guerrier, ou un guerrier fantôme il n'était pas sûr de l'ordre, mais ça il ne le leur dit pas.

« Vous avez tout de même fait une sacrée chute, et même si votre état est étonnamment peu inquiétant - »

Il n'écoutait déjà plus, il capta juste un traumatisme bénin mais grosse pneumonie devoir vous garder encore un peu. Répéta son nouveau leitmotiv à mi-voix.



Ça le rend malade, cette foule qui valse volte et virevolte pendant que lui reste cloué sur place sans même pouvoir rêver de s'y mêler, ça l'éreinte, tous ces cauchemars passés à fuir combattre et semer son revenant, ça le fracasse, ces nuits occupées à tenter d'échapper à une ombre qui continuera à le poursuivre même après le lever du jour. Avec, sans ou contre Achille, ça l'étiole, tout ça, tout ce fatras de rien, toute cette vie, tout le Monde, tous les gens, tout Capella ; Capella s'étiole, il s'étiole lui-même.

Pourtant, comme ça, on dirait pas. Il a l'air un peu barré, c'est vrai, avec au cou cette écharpe qui a vu toutes les saisons et son malheur d'être toujours à l'ouest — plutôt doux dingue que fou furieux, le type. Son air un peu étonné quand on lui adresse la parole, ses haussements d'épaules tantôt rieurs tantôt absents, quand il répond soudainement aux questions d'il y a dix minutes — minimum —, quand son sourire trop tranquille se brise en rires délabrés, ses questions d'enfant posées avec tout le sérieux du monde, ses illuminations artistiques au milieu de rien, comme il s'évapore soudain en croyant entendre siffler les arcs et grincer les roues des chars, ses clés qu'il égare un jour sur deux et ne retrouve pas même au fond de ses poches, ses manies alternantes, sa placidité excessive face aux expériences délirantes d'autrui, la vieille bicyclette rouillée sur laquelle il pédale comme un dératé, ses brusques exaltations avant que l'inertie ne reprenne ses droits sur lui, ses tics et ses tocs troie par troie, ses « c'est rien, je me suis cogné », ses mains qui nerveusement s'agitent déchirent réduisent en miettes se cabrent et s'écorchent, son regard délavé toujours à demi absent, tout ça, tout ce que l'on croit être Capella, tout cet au-dehors de Capella, tout vacille, tout s'effondre doucement, il s'efface, se trouble, se mélange. Se dissout.



Bientôt il n'en restera plus rien, de Capella comme d'Achille. Ils se seront brisés l'un contre l'autre, ils se seront enfuis chacun au plus profond de leur reflet. Pourtant le seul qui pourrait sauver Capella c'est Achille — mais il ne s'en rend même pas compte, il ne veut pas savoir pas entendre pas comprendre, qu'il est un funambule sur une corde trop raide trop fragile trop usée, qu'ils vont céder, et qu'Achille n'est pas le malin souffle qui le pousse à la chute mais le balancier, le contre-poids qui le maintient artificiellement en équilibre ; son antidote contre la vie. Sans Achille, Capella serait déjà mort. Mais c'est justement mort qu'il veut voir Achille.


Alors Capella attend toujours. Il attend qu'enfin sa mênis se taise, arrachée à son âme. Il attend qu'Achille s'en aille à la guerre, sans lui.
Et jamais n'en revienne.


i'm the Doctor, basically... run.

« Can I trust you ?
— If you like. But where's the fun in that ? »

pseudonyme : james.
sexe : supernova.
âge : big-bang.
source de l'avatar : mainly Russia from hetalia. (et un peu gdb!Belarus et gbd!Ukraine parce que bon ils ont un peu tous la même tête)
comment avez-vous découvert SQE ? par mes vils compatriotes maraudeurs. SALES SALES.
des questions, des réclamations ? ce forum a un potentiel de groupitage préoccupant. très très préoccupant.

sinon je m'excuse pour cette fiche médiocre et décousue, je me rattraperais en rp promis ;;
capella — i thought i was an alien. Minolt10
 
Pétunia Œ. de Thèbes
Pétunia Œ. de Thèbes
ADMIN - The Original Motherfucker
ADMIN - The Original Motherfucker
Âge : 28
Messages : 354
Date d'inscription : 28/11/2011

Personnage Incarné : Œdipus Rex
Surnom : Fureur
Préface de Cromwell :
Je n'ai pas cru dès lors pouvoir laisser à d'autres le soin d'entendre votre appel, je suis venu à vous moi-même, mes enfants, moi, Œdipe — Œdipe au nom que nul n'ignore.
fichers


VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 24 ans.
Métier : Garçon de café, étudiant.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: capella — i thought i was an alien.   capella — i thought i was an alien. Empty17.05.12 17:39

Noctem vient de faire passer un nouveau décret et il t'interdit de t'excuser d'une fiche qui laisse sur le cul comme ça. Vilaine bête.

Enfin euh bienvenue chez les fous quand même.
Ce petit Capella est validé, même que.

Et bien sûr, bon rp parmi nous !
 
 

capella — i thought i was an alien.

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