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Alix A. Liddell
Alix A. Liddell
« we didn't start the fire »
« we didn't start the fire »
Âge : 27
Messages : 31
Date d'inscription : 25/03/2012

Personnage Incarné : Alice Liddell
Surnom : Al, Lili.
Préface de Cromwell : with your feet in the air and your head on the ground ; try this trick, spin it, yeah.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 17 ans.
Métier : Lycéenne.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: ▬ i'm living in lucid dreams.   ▬ i'm living in lucid dreams. Empty28.03.12 6:01



Trippin' out, spinning around, i'm
u n d e r g r o u n d

i fell down, yeah i fell down. upside down and i can't stop it now, it can't stop me now, oh oh.

« PERSONNAGE INCARNE : Alice Liddell.
« NOM, PRENOM : Alix A. Liddell.
« SURNOM : Al, ou Lili.
« AGE : 17 ans.
« MÉTIER : Lycéenne.
« CAMP : Neutre.
▬ i'm living in lucid dreams. Cheyleen


I found myself in Wonderland,
get back on my feet, again.

When the world's crashing down, When I fall and hit the ground, I will turn myself around. Don't you try to stop me ?


« NOCTEM ET ELLE : Noctem ? Noctem ne devrait pas être là. C'est une aberration, tout comme l'obéissance qu'il exige, et qui ne lui ait en aucun cas due. Au nom de quoi ? De ce qu'il les force à revivre ? Il ne devrait pas s'en vanter, car beaucoup ont des destins tragiques à qui ils auraient aimé échapper, ce qui ne fera que les pousser à la rébellion. Plus vite il sera détrôné, et mieux se sera. Que les choses soient sous contrôle, d'accord ; Alix préférerait simplement, tant qu'à faire, que ce soit sous le sien qu'elles se trouvent. Ce qu'elle, bien évidemment, ne dira jamais ouvertement à quiconque.
« SON CAMP ET ELLE : Pour l'heure, ne voulant pas laisser transparaître un avis sincère qui risquerait de compromettre la réalisation de ses objectifs, elle a choisi la prudence et se réfugie donc dans la sûreté du camp neutre.
« SON DEGRE D'ENGAGEMENT : Elle est très engagée... dans son propre camp, secrètement. Du reste, elle ne se prononce pas.
« SA PLUS GRANDE PEUR : Échouer dans l'élaboration de son projet, être trahie, destituée, brisée, incapable d'agir et condamnée à suivre sagement le cours de l'existence prévue à son attention.


One pill makes you larger and
one pill makes you small.

go ask Alice, when she's ten feet tall.

Tout d'abord, ce n'était rien. A peine quelques chuchotis, quelques regards inquiets, la peur qui se glisse en suintant d'un regard à l'autre, présente dans l'atmosphère, pesante comme la chaleur d'un jour d'été ; parfois, au contraire, c'était la fierté, des revendications, l'acceptation. Et puis, il y a avait cette sensation, étrange et ténue, qui te poussait dans une certaine direction, sans que tu en aies entièrement conscience. Un fil directeur sur lequel tu te précipitais, la tête en avant, les bras ballants. Les prémices d'une chute. Lente, majestueuse, théâtrale. Une chute comme il en fallait, une chute de grand spectacle.
Depuis qu'elle a commencé, tu ne discernes plus l'intérieur de ta tête de ce terrier de lapin.
Ils appellent ça « le destin ».

Cela s’est fait doucement, presque trop discrètement pour que tu réalises. Soudain, ce mot, ce prénom, sorti d’un livre semblable à un autre, comme choisi au hasard alors qu’il n’en est rien, lancé à la manière d’une insulte. Alice. Tu n'as pas été surprise, pas tant qu'on aurait pu s'y attendre. Tu t'en doutais, quelque part. Il y a-t-il vraiment eu une époque où les jours avaient la teinte naïve et réconfortante de l’insouciance ? C’est probable, pourtant, cela ne te permet pas de déterminer où, précisément, tout cela a commencé. Ce n’est pas que cela t’intéresse en particulier. Le fait de ne pas pouvoir délimiter cette période, a néanmoins quelque chose de frustrant. Ces moments lointains ont dû se noyer dans le passage des nuages, entre les pages d’un livre ou se mêler à l’encre du bout de ton stylo. Ce fut un aveuglement progressif, à mesure que tu comprenais. Il est déjà trop tard, Alix. Il ne sert à rien de ressasser le passé à la recherche d’une échappatoire inexistante. A quoi bon se remémorer tout cela, après tout ? Qu’est-ce que cela changerait ? Qu’est-ce que toi, Alix, tirerait d’avoir la capacité de se souvenir de l’instant précis où tout à basculé ? Ni satisfaction, ni réconfort. Simplement l’amertume assassine de devoir constater que ton existence ne semble plus t’appartenir aujourd’hui comme hier, remise entre les mains peu fiables d’un certain Noctem, ce qui est tout à fait pour te déplaire ; n’avoir aucune prise sur ce que les gens qualifient, selon leur point de vue, de fatalité du sort ou de route tracée de manière bienveillante pour toi, ne peut qu’être une source de mécontentement. Tu n’aimes pas que quelque chose échappe à ton contrôle, que quelque chose, surtout, surtout te concernant autant, puisse être déterminé par quelqu’un d’autre que ta propre personne, raison pour laquelle tu as décidé, depuis un moment déjà, que, si tu ne peux t’y soustraire, tu finiras par trouver le moyen de t’en accommoder. Moyen qui tient entre les pages innocentes d’un unique carnet, un cri à la face du monde, une protestation méprisante. Non. Personne ne dirigera ton existence, pour quelque prétexte que ce soit. Tu ne veux même pas en entendre parler, toi qui écoutes beaucoup de choses, plus ou moins distraitement, et suis de temps en temps les conversations du coin de l’œil, lovée dans un coin douillet, une pile de livres sur les genoux, les pensées dérivant lentement vers le bleu du ciel. Les gens sont si bruyants, assommants, assourdissants, ou plutôt c’est la société, oui, la société toujours pressée, oppressée, oppressantes, qui court et court le long des boulevards, des cris dans le noir, des pleurs à n’en plus finir, des métros qui s’en vont à tout allure dans les entrailles de la ville, dont le rugissement ne cesse de te poursuivre, de filles à l’eau de roses et des sourires distribués le long des avenues comme des bouquets de fleurs d’un air faussement ingénu, moule qui compresse, formate, ébranle et rejette souvent le long des côtes, déchets humains, des infortunés à l’âme noyée, les gens que le béton avale, que les regards extérieurs démembrent. Des naufragés, des invisibles, que la bêtise et l’indifférence générale place au dernier plan, ombres au tableau dont tu fais partie, en apparence du moins.
Tu cherches encore, sans y tenir réellement, l’instant où tu n’as plus pu supporter les visions simplistes, les préceptes éculés, la soumission horripilante mais compréhensible de ceux qui se pliaient aux avis de la masse, qui s’écrasent, le choix qui tient en peu de choses ; marche ou meurt, le conditionnement de la réflexion, la mort en sursis de l’intellect, de la réflexion individuelle, des belles pensées, les commérages en mots ou en images, le regard bovin des présentateurs télés ou des voisins de paliers, des ‘je t’aime’ à tort et à travers, souvent à l’envers, les masques de sang ou d’acier des uns et des autres, les expressions qu’ils enfilaient comme des gants, noir sur blanc dégoulinant, les conflits d’intérêts bassement matériels, la consommation effrénée, irraisonnée, le règne d’une beauté crue et impitoyable, dénaturée, les propos exagérés, recrachés à chaque coin de rue, le désir de se faire valoir par-dessus-tout au cœur d’un monde qui n’en a cure et qui ne récompense que ceux qui piétinent les cadavres des autres pour avancer. Tu tentes de retrouver l’envie d’immoler tout ça qui a du te prendre à la gorge, celle de détruire quelque chose de beau, de se rebeller le menton levé, de protester sans concessions, de taper du pied, de refuser tout en bloc, rejeter les dogmes faciles et l’injustice qui se coule le long des murs en silence. Il faut croire que la colère ne s’est jamais imposée, qu’elle s’est noyée dans une résignation maligne, fondue dans ton être paisible, s’est faite chuchotement constant au lieu d’être hurlement bref et déchirant. Et, pour finir, la population réduite au statut de troupeau consentant, de pions écervelés, paraît insignifiante, tellement futile. Ce n’est pas un dégoût violent que tu prône ou même ressens à présent. Tu es lasse, désintéressée, rien de plus ni de moins. Désapprobation diffuse mais tenace, telle une rancœur enfouie. Tu ne cherches pas à t’adapter à ce qui t’entoures ; c’est le contraire qui devrait se produire. Un jour, un jour Alix, tu raseras Cassandre, tu sculpteras à ta guise un univers sur mesure, parfaitement ajusté à ton mode de pensée. Le tien, décortiqué sur papier, dans un langage dont tu es la seule à connaître le secret ; schémas, annotations incisives, instructions claires et détaillés, étapes à suivre lorsque tout sera prêt et que l’occasion se présentera. Tu l’attraperas au vol, Alix, Alice, l’insoumise, le stratège, le rictus froid de jolies lèvres muettes, les inflexions de tacticienne qui s’étalent dans ton crâne pour venir s’échouer sur le blanc de ton cahier. Il se remplit, petit à petit. Tu élabores avec patience l’arrivée d’un évènement qui renversera la situation, t’attardes à peaufiner chaque infime détail, bientôt, penses-tu en essuyant de la manche un peu de buée sur une vitre. Lucide dans tes rêveries, terre à terre malgré la fréquence avec laquelle ta conscience s’évapore. Tu n’es ni passive ni active, Alice, juste là. Présente. Tu attends. Tu te forges une culture, tu t’instruis, tu enrichis tes connaissances, élève sérieuse, plongée dans l’apprentissage jusqu’au cou, et dans l’illusoire des songes jusqu’à la moelle. Ils disent fille molle, dénuée de répondant, d’intérêt, mutique, idiote, hautaine. Ils se trompent. Ils se trompent si souvent, après tout. Peu importe.
Il ne reste que peu de choses susceptibles de t’ébranler, de remuer ce qu’il y a au plus profond de ton être, tu es un lac Alix, un lac insondable dont les vociférations des autres ne parviennent plus ne serait-ce qu’à rider la surface. Ton quasi absence de réaction est à peine remarqué, devenue habituelle aux yeux de tous. Seules Lewis et Jack se démarquent encore. Ah, peu importe. Ils comprendront. Tu as hâte, oh, oui, de voir leurs visages lorsqu’ils assisteront à la destruction de tout ce qu’ils ont connu et qu’ils seront forcés de t’écouter, de t’obéir, de te respecter.
Elle a un peu perdu la tête, la fille à la poursuite d’un idéal qui s’échappe, et l’entraîne dans un voyage inexorable, la laissant anesthésiée ; elle meurt davantage chaque jour d'explorer un Pays trop immense pour qu’elle puisse en sortir sans dommage, sans laisser d’elle quelques parcelles, alors que ses yeux caressent l’azur et le battement d’ailes d’un oiseau de passage.

niiiiih

c'est mignon les raviolis.


« PSEUDONYME : yé soui batfiiiiille. (Rina)
« SEXE : hinhin, charmant. MOLLUSQUE !
« AGE : huhu.
« AVATAR : le dernier maître de l'air. Comment ? Si, c'était la question.
« DECOUVERTE DU FORUM : Quelqu'un a sorti le lien de sa hotte. Propagande. Une aubergine avec des lunettes, une frange et un jouli chapeau, voyez ?
« QUESTIONS/RÉCLAMATIONS : J'espère que mon interprétation d'Alix convient, si ce n'est pas le cas j'en suis navrée, je cours modifier ce qui cloche au plus vite. ;;




Dernière édition par Alix A. Liddell le 30.03.12 4:37, édité 1 fois
 
Pétunia Œ. de Thèbes
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Âge : 28
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Personnage Incarné : Œdipus Rex
Surnom : Fureur
Préface de Cromwell :
Je n'ai pas cru dès lors pouvoir laisser à d'autres le soin d'entendre votre appel, je suis venu à vous moi-même, mes enfants, moi, Œdipe — Œdipe au nom que nul n'ignore.
fichers


VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 24 ans.
Métier : Garçon de café, étudiant.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: ▬ i'm living in lucid dreams.   ▬ i'm living in lucid dreams. Empty29.03.12 17:37

Bonjour et bienvenue sur Sum Quod Eris, jeune fille !
Le personnage est compris, ton niveau est correct ; je te fais cependant confiance pour ne pas autant évincer Jack et Lew du développement du perso irp, vu que ce sont un peu les deux seules personnes qui ont réussi à l'atteindre xD Enfin, c'est du détail, tout ça, du détail. Tu es validée !
Bon jeu parmi nous.

Moreover, Noctem t'invite au bal du Carnaval ; à toi de voir si tu t'y rendras sagement ou si tu désobéiras à notre bon roi.
 
Alix A. Liddell
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« we didn't start the fire »
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Âge : 27
Messages : 31
Date d'inscription : 25/03/2012

Personnage Incarné : Alice Liddell
Surnom : Al, Lili.
Préface de Cromwell : with your feet in the air and your head on the ground ; try this trick, spin it, yeah.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 17 ans.
Métier : Lycéenne.
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MessageSujet: Re: ▬ i'm living in lucid dreams.   ▬ i'm living in lucid dreams. Empty30.03.12 4:10

Merciii. ;;
Bien sûr ! C'est vrai que je ne les ai citées nul part, arg, je vais rajouter quelques mots là dessus alors, désolée.
 
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MessageSujet: Re: ▬ i'm living in lucid dreams.   ▬ i'm living in lucid dreams. Empty

 
 

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