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 Sorel G. Alathea

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Sorel G. Alathea
Sorel G. Alathea
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Messages : 17
Date d'inscription : 19/03/2012

Personnage Incarné : Galatée
Surnom : La statue
Préface de Cromwell : Sorel est l'incarnation de la statue Galatée. Son corps et son visage empruntent aux valeurs antiques leur proportion; il est d'une beauté glaciale, sans vie, sans expression.
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VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 24 ans
Métier : Modèle et Gigolo
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Sorel G. Alathea   Sorel G. Alathea Empty21.03.12 19:32

Un début dans la vie

Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
▬ Breton
Sorel G. Alathea Sanstitre1ujPersonnage Incarné : Galatée, d'Ovide ; Les métamorphoses.
Nom, prénom(s) : Sorel G. Alathea
Surnom : La Satue
Âge : Très dur à déterminer
Métier : Pique assiette, modèle bas de gamme, et ainsi, gigolo.
Camp : Sorel n’a pas conscience des allégeances, mais déteste cordialement Noctem pour tout ce qu’il représente de parfait


La Débâcle

Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage.
▬ Sartre

Noctem, on pourrait en faire tout un roman. Amusant que celui qui arrache les personnages à leur monde d’origine soit finalement la personne sur lequel on a le plus à dire. Transformer toutes ces légendes, ces auteurs desquels on ne faisait que parler en vulgaires commères de bas étages est un tour de force d’une très grande beauté. Ils ne sont plus le centre de leur monde.

Pour ça, pour ce simple fait, Sorel déteste cordialement Noctem. Pour avoir construit quelque chose de si grand, de si puissant, que c’en est devenu une machine implacable. Quelque chose d’intrinsèquement parfait. Mais il ne s’engagera pas contre lui, non. Il n’en est pas capable. Faire cette démarche est bien trop compliqué, bien trop long et fastidieux.
Sorel, lui, n’est qu’un pique assiette et ne travaille finalement … que pour le plus offrant, comme toujours.

Non, pour Sorel, l’essentiel c’est lui-même. Savoir que dans son sang coule la matière glâcé du marbre d’une statue, que Pygmalion doit le forger, toujours encore de la même façon, et même si les siècles passe. Savoir que peu de gens comptèrent pour lui, même avant qu’il abandonne l’école et se laisser aller.

Il n’y a rien d’autre que Sorel. Lui-même. Et sa peur, effrayante verticalité, de se savoir parfait.
Pour toujours.


Le Temps retrouvé

La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces.
▬ Aragon



Il n'y a de Sorel, qu'un journal. Rien de plus.
Des pages noircies, éclairées de diagonales nerveuses.
Comment définir l’éclectique consistance de son être,
Sorel ne sait même pas toujours ce qu'il est, ce qui
peut le définir. Il n'y a dans la description venant, que
l'oeil amateur d'un point de vu extérieur.
On ne sait rien, sur lui, sur Pygmalion, sur la douleur
du plastique.
Rien si ce n'est ce qu'il écrit, quand il se souvient, ce
que ça fait d'être lui.

Sorel, la plupart du temps, n'est rien de plus qu'un masque.


Il n’est plus terrible que le masque qui se colle à votre chair.
Transforme la personne en personnage


Une sculpture, une création matérielle sortie du rêve d’un dément. Une chimérique créature ne trouvant place ni dans le réel ni dans l’imaginaire. Un hybride splendide vivotant entre beauté et atrocité. Et il se cache derrière ce visage saint plus d’horreur que la nature n’aurait pu en prévoir.

La perfection atteinte. Mais à quel prix.

Aucun défaut, ni sur ce visage d’un ovale absolu ni sur ce corps fin et musclé comme tracé de la plume d’un artiste de talent mais dont l’insanité aurait poussé l’accomplissement jusqu’au défaut. Une peau laiteuse, presque diaphane comme ces statues de marbre blanc dont on s’attend à voir surgir les veines bleutées tant elles sont réalistes. Docile petit instrument de l’adorable. Une bouche aux lèvres rougies par le sang et les flammes, un nez grec sans la moindre bosse, un menton juste ce qu’il faut et une forme du crane raffinée. Si seulement il n’y avait ce regard perçant, presque brulant d’un être comme piégé dans son corps. Ce regard qui ne semble pas convenir un instant à ce visage, comme regardant au travers d’un masque. Ils ont cette couleur marron glacé cernée de noir où brillent les premières lumières de la folie et quand le soleil vient les frapper, on croit y lire des discours de fin du monde.

Ce sont ces derniers mots car les traitements infâmes infligés à son visage ont finit par briser les nerfs et le rendre inexpressif. Pas de moue indignée quand il hurle, pas de sourcils froncés pour montrer sa rage face au monde, plus de sourire aisé, qui ne demande une extrême concentration. On l’a rendu parfait et on l’a réduit au silence, pour ne pas creuser de ride, pour ne pas qu’il puisse montrer ce qu’il ressentait. Il arbore juste cette expression infiniment neutre, d’une réelle beauté certes, mais effrayante. Sorel est à l’image de ces poupées de porcelaine posées sur votre bureau et qui vous couvent du regard quand vous dormez, sans changer une seule fois de visage. Figée dans l’éternité.

Le corps quand à lui est d’une grâce et d’une élégance à damner un saint. Un cou long posés sur des épaules d’une parfaite symétrie, une peau liliale dépourvue de la moindre cicatrice, un ventre dessiné par la vigueur, des jambes longues et musclées. Il n’est pas efféminé, sans doute ne le sera-t-il jamais. Il est juste fin comme le serait un cupidon posé sur une pierre dans l’entrée d’un musée. Dommage qu’il se soit lui-même arraché les ailes.

Presque un mètre 80, à peine moins. D’une prestance sans faille, d’un maintien travaillé, une démarche féline et calculée par les habitudes. Tout dans ses gestes jusque dans ses longs doigts fins trahi un charme, une élégance propre aux gens aériens. Mais encore une fois, est-ce seulement encore l’œuvre de cette perfection recherchée ou est-ce un vestige de ce qu’il fut avant.
Quand il parle, il a cette voix grave et posée, contrôlée. Même plus sombre que la moyenne générale. Elle a quelque chose de sépulcre mais pas réellement inquiétante. Quand l’excitation le gagne ou que cette affection étrange qui le nimbe se fait soudainement plus forte, sa voix devient nettement plus aigue, presque plus enfantine comme un adolescent qui n’a pas encore réellement mué. Il ne s’en rend pas compte, mais il a les intonations d’un gosse excité se penchant sur le cadavre d’un oiseau mourant et le torturant avec un bâton.

De son réel visage, il ne connait rien. Si ce n’est des souvenirs fugaces dans un miroir aussitôt arraché, courant derrière son propre fantôme, noyant personnalités dans un complexe d’Œdipe malsain et recherche du défaut. Sorel est autant parfait physiquement que l’intérieur à vif.



Un tas de glaise offert à des expériences divines
Façonné pour donner l’humain.
A engendré l’inhumain.


Chaos ! Brule jusqu’au plus infime partie de cet être ! Que tout ne soit plus que cendre ardente, brulant charnier dans lequel il se roulera. Serrera les braises jusqu’à y sentir la plus grande ardeur. Il n’y a guère que dans les crematoriums qu’on trouve de la chaleur humaine.
Que será será, et laisse enfin le vent balayer les peines et les dernières cendres encore chaudes.

Car la perfection n’existe pas.

J’en suis la preuve parfaite.

Tout n’est plus que corruption dans un monde qui ne demande qu’à céder. Que la bête gronde car elle seule peut frapper les piliers de ce monde.

Et les ébranler.
Jusque dans ses plus intimes fondements. En faire l’improbable tas de boue qu’elle est réellement, en sortir ce tas de glaise à fouler au sol.

Comme les choses sont injustes, imparfaites. Et pourtant si aimables par delà leur défaut, si excitantes dans ce monde d’apparence. Sommes-nous tous beaux ?
Non, hideuses créatures ! Qui se cachent sous les masques. Le sien est son visage et quand tout ceci sera terminé, il l’arrachera, se taillera la chair pour en faire le plus terrible des fiascos et cette pauvre mère torture se retournera dans sa tombe.

Il pourra s’y enterrer et serrer ce cadavre pourrissant.
Laisser les vers le ronger vivant et terminer en cendre. Mais pas sans les flammes qui le poussent en avant et le guident. Tout autant que la bête qui le fait avancer, ne craindre ni passé, ni absolu, ni futur et n’envisager que cette simple chose. Pas de doute, pas de peur.

Le plan.

Si seulement il cessait de le hanter et de le faire hurler. De le poursuivre jusque dans les ruelles. Ce plan, si seulement il pouvait le toucher du bout des doigts, le comprendre.

Comme Pygmalion.

Non ! Le plan unique enfant au sein de ce ventre stérile, tourne encore cette question.

Pour tout réduire au chaos. Et démontrer que rien n’est parfait, que la plus incorruptibles des choses devient aussi pourriture sous une main experte. Et devenir belle, oh oui, comme l’imperfection.

Et Pygmalion, cette maison de cendre, toute cette chaleur alors qu’il ne semble rien battre au delà de ce thorax, côtes, accumulation de sang stagnant en veines et artères. Et les statues, interminables qui se battent en duel pour posséder une âme bouillante. Mais le fantôme de Sorel a déjà choisi la plus belle des statues pour corps, celle façonnée avec haine après qu’il ait rampé hors du ventre de son créateur.

Pygmalion ne sera pas son créateur.
Jamais.

Mais.

Juste… le cœur.



Le Journal

Edité au fur et à mesure de ce que Sorel révèle sur lui en RP.

Néant


Le Retour à la terre

J'avais entrepris une lutte insensée ! Je combattais la misère avec ma plume.
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Comment avez-vous découvert SQE ? Par Ua.
Des questions, des réclamations ? Votre texte ici.
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MessageSujet: Re: Sorel G. Alathea   Sorel G. Alathea Empty22.03.12 12:31

Terminé !
 
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MessageSujet: Re: Sorel G. Alathea   Sorel G. Alathea Empty22.03.12 17:43

Sorel G. Alathea Tumblr_lyrgywmVZ81qkf2fe

Bonjour et bienvenue sur SQE.

Mmh, que dire sur ta fiche mise à part sa perfectness ??
Viens dans mes bras, que je te valide avec tout mon corps !

Et vazy, don't forget the Opéra thing !
 
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