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 Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade

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Clarence D. De Sade
Clarence D. De Sade
« words are my big obsession »
« words are my big obsession »
Âge : 32
Messages : 80
Date d'inscription : 18/03/2012

Personnage Incarné : Alphonse Donatien De Sade
Surnom : Le divin Marquis

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 26
Métier : Rentier (mécène, tant qu'à faire)
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade   Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade Empty25.03.12 16:03

I ASSUME I NEED NO INTRODUCTION

Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
▬ Breton
Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade Tumblr_lzs12nw71W1qixy31o2_250Œuvre principale : Les 120 Journées de Sodome

Nom, prénom(s) : Alphonse Donatien (Clarence) de Sade
Surnom : El divino marquino. Le divin marquis, quoi
Âge : 26 ans
Métier : Rentier, bordel
Camp : A donf avec Noctem


La Débâcle

Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage.
▬ Sartre


Noctem et vous : Sade a toujours été un anarchiste forcené. Ça n'a absolument pas changé à Cassandre, mais il est bien obligé de faire profil bas pour conserver ses rangs et continuer de faire des party hards dans son château qui nécessite ménage, alcools fins, lolita slave, et naturellement prostituées.
Votre camp et vous : Clarence a toujours dit que l'égalité, c'est mal. Tout ce qui n'est pas noble mérite de se faire chier sur la gueule.
Votre degré d'engagement : Pas top. Il se contente de lécher les fesses de Noctem.
Votre plus grande peur : Retourner en taule quelques décennies. Accessoirement, la peur du noir a découlé de cette crainte. Il a placé des ampoules à ultra violets dans toute sa baraque. Les draps n'en paraissent que plus blancs et sa femme de ménage adore


A l'ombre des pénis déployés

La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces.
▬ Aragon


Il y a une ironie certaine à recommencer sa vie.

Un affreux comique de répétition qui pèse sur tout ce que l'on fait.

Mais j'ai bien su éviter les erreurs : il n'y a, heureusement, plus de chère et tendre Marquise de Sade dans ma vie. Seulement la chaleur fugace et un peu trop parfaite des femmes de nuit que l'on aime, et que l'on rejette tout de suite pour ne pas avoir trop envie de les écorcher vive. Après avoir passé d'innombrables années en prison, pour vice et autres méfaits, j'ai adoré être libre. Ah, ce désastreux épisode me paraissait, littéralement, faire parti « d'une autre vie ».
Malheureusement, je ne suis pas quelqu'un d'assez responsable pour éviter toutes les coquilles qui trébuchent sur cette vie décalquée.

Rejeton d'une famille anodine et rentière depuis l'invention des privilèges (c'est agréable de savoir que l'on est vendu de père en fils aux tyrans) on n'a pas souhaité étouffer mes talents naissants. Talents qui consistaient à organiser des orgies dans le domaine familial et à apprécier les beautés les plus parfaites lorsqu'elles glissaient sous mes yeux, tout en se gavant de Mariannes et autres ingénues de rêve. Leurs larmes ont bercé ma cruauté. Mais attention, je ne suis pas qu'un taciturne philanthrope. Certains pourraient même OSER me qualifier d'humaniste, si je ne haïssais pas autant la vertu.

Ahhh, la vertu, un excellent thème pour aborder le chapitre de mes passions (j'ai toujours eu de nombreuses choses à dire sur moi). Toutes les filles devraient naître délurées et sordides, au lieu de se traîner sur de longues pages, en larmes et échevelées, tenant pour cause de leur malheur leur sacro sainte vertu. Cecile de Volange ? Déshonorée. Julie d'Etange ? Assassinée (est ce un hasard si les auteurs aiment toujours massacrer la vertu des personnages de haute naissance?) Et mon Julian, ma Justine, qui croit toujours qu'il ne vient faire que le ménage quand il passe chez moi. Est ce que j'en ai une, de vertu, moi ? Non, et je m'en porte très bien, autant que ma délicate Rose qui, si elle se tient aussi droite dans mon salon, manque aussi un peu de sagesse. La vertu, mes CHERS, mes très chers enfants (disciples/valets/condisciples/cafards), n'apporte rien de bon. Alors, si tu es en manque d'un peu d'argent (ou d'un peu de chance. Les deux se valent) déshabille toi et présente toi au château des de Sade. Je paye cher l'humiliation en direct. Le mécénat est décidément une merveilleuse activité.

Étant donné que je n'avais jamais travaillé de ma vie, je me voyais très mal assumer le poids d'une activité qui m'aurait probablement laissé frustré et aussi étroit d'esprit que le peuple lambda qui traîne dans les rues de Cassandre. Je ne suis pas né pour être un médiocre, moi. Autrement dit, si j'organise toutes ces soirées dans mon petit château, ce n'est pas seulement pour le bien de mes rentes, c'est aussi pour mon petit esprit de philanthrope aisé. Il n'y a rien de tel qu'une prostituée pour vous faire découvrir les joies de la littérature (surtout lorsque celle ci vous chevauche avec langueur, un livre de Proust entre les mains. « A l'ombre des jeunes filles en fleur » n'a jamais eu un goût aussi exquis qu'entre les lèvres de Rose, surtout lorsqu'elle poussait les syllabes d'une voix piquante, piquée par l'extase).

Mes ennuis avaient commencé avec des bonbons à la cantharide. Ils m'ont valu les crachats du peuple – oú est le Roi, maintenant ? Vaguement caché derrière Noctem ? - J'en regretterais presque la Bastille et ses geôles humides. Parfois, je m'enferme dans une pièce de mon château que j'ai spécialement construite pour cet usage, et j'y reste des heures, les yeux fixés sur un rat qui grignote un bonbon à la cantharide qui finira, inopinément, par venir à bout de sa résistance de nuisible nocturne. La liberté, quand les événements ne semblent que vagues répétitions, ressemble à un gouffre dans lequel le vent s'empresse de vous pousser. Je n'ai plus de Marquise pour m'empêcher de céder à l'attrait de ces femmes qui ne s’embarrassent pas pour me plaire ; je joue avec les cordons de soie de leurs corsets, et les serre soudain, à briser leur taille mince de poupée. Elles me grimpent dessus et je déchire leur vertu en milliers de paillettes qui s'éparpillent au souffle de leurs baisers. Les hommes ne sont pas plus capricieux (Ah, Latour, Latour. Connaître un destin pire que celui de Wilde pour un seul de tes coups de fouet) ; je ne suis pas seulement entouré de luxure. Mais aussi d'un amour du vice si pourrissant qu'il coagule le sang dans mes veines. Si je m'ouvrais les poignets au dessus de la chair pâle d'un garçon trop bien fait, ce ne serait qu'une sombre mélasse qui recouvrerait ses traits.

Le vice m'empoisonne le corps, ami. Mais la noyade dans la Danube bleu n'est pas pour demain.

La prison le purifiait-elle, à sa façon, en me forçant à écrire, à clandestinement écraser sur les pages cette bouillie de mots infâmes, de blocages scatophiles, de chairs nues et luisantes ?

Je suis mort fou et je vis insolemment, comme je l'ai toujours fait.

Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade Vc_i_a11


De Sade aimait ne se rappeler de rien lorsqu'il se réveillait (et il buvait assez pour que ca arrive un soir sur trois)

Chaque jour était une nouvelle case, et, ainsi, ses vices étaient d'éternelles répétitions de ce cercle infernal dans lequel il s'était engouffré, ce beau jour oú Rose Keller s'était présentée à sa porte. Rose Keller, Rose Rigault, quelle importance, il aimait toutes ces fleurs fanées. L'essence du scandale imprégnait leurs pétales. Dans le cas de la deuxième rose, sa présence dans le château tenait un peu du mécénat (non pas que Clarence ne lui ait déjà demandé des positions artistiques, du genre « les chimpanzés » ou « l'étreinte du panda »... Si ces noms ne vous disent rien, c'est NORMAL. Trucs de topinambous)

Clarence augmenta le son du requiem de Mozart, jusqu'à ce que les ululements latins lui broient les tympans. Le regard plongé dans le vert océan d'une coupe d'absinthe, ses yeux bleus traversèrent l'alcool pour se ficher sur les plaies bleues, roses, rouges de l'enfant qui agitait, pitoyablement, les moignons qui lui tenaient lieu de bras et de jambes.

« Shht, ma splendeur, écoute. »

Quand il avait commandé Ophélie – renommée ainsi en hommage à la folie d'Hamlet – sur un site obscure du Deep Net, Clarence avait demandé qu'on ne lui défonce pas les tympans. Au moins, pouvait-elle écouter du Mozart, la chanceuse gamine.

« DONA EIS REQUIEM, AMEN. »

Du bout des doigts, Clarence caressa la pulpe écorchée de ses lèvres. Sous les ampoules ultra violettes, la peau blanche de la gamine avait une teinte d'albâtre fêlé, marbré de rigoles sanglantes. Il ramena paisiblement son regard vers le coude juvénile et appuya sur le large bleu qui naviguait entre les veines. Ophélie frémit.

« Tourne la tête vers moi, ma splendeur. Tes yeux laiteux ne sont que le plus bel outrage à la vertu. »

Au claquement des talons de Rose, Clarence tourne la tête, distraitement, et plonge ses lèvres dans la merveille verte qui lui brûle la langue (et au passage la gorge, qu'il a fragile). « In the Hall of the Mountain King » explosa, après la terrible ascension des notes grinçantes qui lui paraissait, AU MOINS, proportionnelle à celle de sa propre folie. Clarence tira sur la joue d'Ophélie et se leva brutalement :

« Danse, ma splendeur, danse sur tes moignons ensanglantés ! »

Et pour Rose :

« Une jolie fille ne doit s'occuper que de foutre, et jamais d'engendrer. Tu me le promets ? »

En voilà un homme charmant (et tout à fait lunatique)(et qui adore les maximes)


Découpez suivant les pointillés

J'avais entrepris une lutte insensée ! Je combattais la misère avec ma plume.
▬ Balzac
Pseudonyme : Tam
Sexe : Vieux et ridé.
Âge : L'âge des nichons qui pendent.
Source de l'avatar : Fanarts de Lestat de Lioncourt - Chroniques de Vampire
Comment avez-vous découvert SQE ? Rose (Sheina)
Des questions, des réclamations ? Mettre Julian J. Spungen (Justine) et Eve J. Spungen (Juliette) dans les prédéfs, plz. Sinon, je sens que je vais me plaire ici. TREMBLEZ PAUVRES VOUS.
Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade 35msvl10


Dernière édition par Clarence D. De Sade le 25.03.12 17:02, édité 2 fois
 
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade   Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade Empty25.03.12 16:50

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Pétunia Œ. de Thèbes
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Messages : 354
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Surnom : Fureur
Préface de Cromwell :
Je n'ai pas cru dès lors pouvoir laisser à d'autres le soin d'entendre votre appel, je suis venu à vous moi-même, mes enfants, moi, Œdipe — Œdipe au nom que nul n'ignore.
fichers


VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 24 ans.
Métier : Garçon de café, étudiant.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade   Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade Empty26.03.12 15:19

Bonjour et bienvenue, jeune Tamette.
C'est marrant parce qu'en lisant ta fiche, je me suis retrouvée dans ce cher marquis (that awkward moment où tu te rends compte que tu es sale d'esprit, genre, pour de vrai.) ; quoiqu'il en soit, je te valide enfin, puisses-tu longtemps animer Cassandre de tes luxueuses orgies avec fierté et luxure.

Et c'est avec honneur que je te glisse ton invitation ÉVIDENTE à la petite party party de notre bon roy, moins riche en gamines à moignons provenant directement des petits contes du nouvel an du DW que les tiennes mais avec venue obligatoire sous peine d'être boudé par ce cher Fabula.

Bon RP parmi nous !
 
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade   Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres. Sade Empty

 
 

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