À savoir
Jack est complètement gamine, extrêmement puérile, pas du tout mature. Elle fait des caprices, crie en public, veut ce jouet, celui là, absolument, lecouteauàdoublelame, et le jettera le lendemain.

Elle a deux passions, les armes et le corps humain. Son père était chirurgien et lui a placé un scalpel entre les mains dès son plus jeune âge. Depuis, elle n'a pas décroché et vit son kiff à fond. Jack est malsaine dans sa tête. L'opinion des autres ne la touche pas. D'ailleurs, elle se fout del'humain moyen - en général, elle vous voit comme un steak : quelle partie de votre corps découperait-elle en premier ?

Pour ceux vers qui son obsession se tourne, l'avenir est terne. Sa faculté à stalker les gens qu'elle admire est infinie. Quand elle ne joue pas avec ses armes blanches, elle textote plus vite que son ombre, en tout lieu, toute circonstance, elle vous demande ce que vous faites et réitère sa question vingt fois dans les minutes qui suivent.

À ce petit jeu, Jack a déjà fait 2 victimes. Et quand je dis victime, je parle sérieusement : avez-vous entendu parler de ces affreux meurtres qui ont eu lieu dans la rue des embaumeurs ? Forcément, toute la ville est au courant ! Bref, c'était elle ! 06XXXX4596 et 06XXXX7811 ont changé trois fois de numéro, déménagé à l'autre bout de la ville, prévenu la police, mais rien n'y fit, impossible de se débarrasser de Jack. Un soir de janvier, elle arrêta le portable et passa aux choses sérieuses. Une vraie boucherie.

Le comble avec Jack, c'est qu'elle ne le cache pas. Demandez lui directement et elle vous répondra que oui, bien sûr c'est elle qui a fait le coup et que oui, bien sûr qu'elle fait partie des Hydes. Les rumeurs ont l'habitude de vite se répandre dans la cité, mais Jack, personne ne la croit. Alors elle continue ses crimes, impunie aux yeux du monde.

Petits plus :
▬ Mère morte en la mettant au monde, pas d'autre famille que son père, disparu dans la nature. Jack vous dirait qu'il fut sa première victime, son meurtre test. Mais ne la croyez pas, elle est abonnée aux mensonges.

À savoir
Néro est une éminence grise. S'il n'en abuse pas (pour le moment), son influence sur les autres est certaine. Contrairement à son homonyme, Néro est de nature calme. Il garde son sang froid, parle peu, apprécie l'ordre, le silence, la tranquillité.

Il fut poussé très jeune par sa mère Agrippin, à rechercher toujours plus de pouvoir. Elle lui conseilla fortement de se rapprocher de Noctem, et lui souffla l'idée de devenir calife à la place du calife. Mais Néro n'eut jamais l'ambition de détrôner le roi et malgré toute l'emprise qu'elle avait sur lui, le petit empereur ne céda pas à l'idée folle qu'avait sa mère. Néanmoins, il ne nierait pas que c'est grâce à elle (morte dans d'étranges circonstances) qu'il acquit au fil des ans et des rencontres, une renommée incontestée. Si c'est la raison pour laquelle certains le craignent, nul, tout camp confondu, ne peut contester le fait qu'il soit de bon conseil et stratège aguerri.

Néro est un pion de taille sur l'échiquier de Noctem et sa position, bien que claire dans la tête de l'intéréssé, n'est pas connue de tous. Néro défendra Noctem coûte que coûte car il n'attend rien de la vie et se fout donc des discussions philosophiques dont elle fait l'objet dans l'opposition. D'autre part, même s'il ne le montre pas, cette querelle l'amuse. Pourtant, aux yeux de tous, Néro reste neutre, ce qui explique des amis dans les deux camps et le prosélitisme de ceux-ci.

Petits plus :
▬ Passionné d'histoire (et incollable sur la vie de bien des Légendes Urbaines), il fréquente beaucoup le quartier Mise en Abîme, et particulièrement la Liberty Librairie.

À savoir
Ivanna est une entité de fainéantise.
Après avoir passé les dix-huit premières années de sa vie à s'appliquer à être un échec scolaire parfait, elle travaille maintenant à pratiquer le rien-foutre à son plus haut niveau, passant les deux tiers de ses journées blottie dans une couette devant sa télé, et le dernier tiers à dormir. Trouvant toujours un bon prétexte pour ne pas sortir de son nid douillet tant que les circonstances ne relèvent pas de l'urgence absolue - plus d'argent pour payer les factures, frigo vide, télé en panne -, la majorité de ses revenus proviennent de divers petits boulots qu'elle n'aura pas tenu plus d'un mois et/ou de ses ventes de cannabis occasionnelles.

Bien que peu de gens aient eu l'occasion de la rencontrer puisqu'elle ne sort que rarement, elle a quand même deux ou trois amis qui essaient en général de la traîner dehors, ou au moins de la motiver à faire quelque chose. Hors, non seulement Ivanna est flemmarde, mais en plus c'est une grande blasée - abattue par une rupture difficile qu'elle n'aborde que lorsqu'elle est complètement high et/ou bourrée et/ou déprimée, la raison pour laquelle elle ne se remue pas plus que ça le cul est en fait tout simplement liée à son dégoût pour la vie, les gens, tout ça. Constament grognon, cette lassitude profonde semble du coup l'avoir retranchée dans une forme d'humour plutôt dégueu, et il n'est pas rare qu'entre deux grognements devant une publicité pour un shampooing, on l'entende déclamer qu'il faudrait massacrer toutes les pétasses blondes à la tronçonneuse et forcer les gens qui fantasment dessus à bouffer leur chair crue.

Par ailleurs, trop affairée entre ses bédos et son sommeil massif, Ivanna, bien qu'elle soit fondamentalement contre, ne lutte pas ouvertement contre Noctem - trop la flemme. En revanche, elle apporte son soutien le plus bienveillant aux gens qui le font, avec le poing levé, et un sourire fier... pendant la pub.

Petits plus :
▬ Lorsqu'elle est à peu près réveillée - ce qui est rare, je vous le concède -, le bruit court qu'Ivanna serait très susceptible, voire carrément sanguine. Il paraît d'ailleurs que ses colères sont monumentales.
▬ Bien que très négligée, elle accorde une attention particulière à ses cheveux.
▬ Très bon niveau exigé.

À savoir
Dites bonjour à John Bach Leipzig, futur comissaire de Cassandre - tout du moins, selon ses dires. Prêt à tout (vraiment tout) pour satisfaire sa soif d'ambitions, si les forces de police ont déjà une utilité limitée dans la cité, il va de soi que celle du bruyant phénomène est presque inexistante. Et pourtant, il s'acharne, il est prêt à tout, même si ça implique de mettre des amendes à des chiens pour stationnement interdit, de fouiller un épouvantail dans un potager, ou de perquisitionner une ruche d'abeilles. Constamment en train de faire des bêtises, on a depuis longtemps (enfin, depuis le début de son stage au comissariat...) abandonné l'idée de le calmer et bien qu'on essaie de le catalyser en lui faisant faire le café et des photocopies, il trouve toujours moyen de refiler la tâche à quelqu'un qui passe par là et de s'enfuir pour combattre des crimes inexistants.

Tumultueux, agité, bruyant, John semble persuadé que du moment qu'on fonce dans le tas, on obtiendra toujours ce qu'on veut. De ce fait, il n'a aucun succès avec les filles (« je comprends pas, à chaque fois je les explose, mais elles ne reconnaissent pas ma puissance et me crient dessus quand je leur demande d'accueillir ma descendance ? » déclara-t-il un jour), il se fait souvent engueuler, et surtout, surtout. Il est persuadé que s'il le demande assez fort à Noctem (tout en massacrant au clair de la lune au violon tous les soirs dans l'Olympe au cas où, sait-on jamais, ça pourrait aider), il finira par être une réincarnation parfaite de J.S. Bach.

Petits plus :

Spoiler:

À savoir
Latraviata est très discrète. Pas nécessairement silencieuse ou calme, mais tout simplement discrète ; elle agit de façon à se fondre complètement dans son environnement, prend soin d'elle mais veille à ne pas être plus belle que n'importe quelle autre femme, est intelligente mais dans une certaine moyenne, a des opinions mais les étouffe et se range souvent du côté de la majorité. Très effrayée à l'idée de se faire remarquer, elle agit toujours de manière à ne pas éveiller l'attention, de telle sorte que personne ne pourrait penser un jour qu'elle est anti-Noctem.

Et pourtant, Noctem et toutes ces histoires de destinées, elle peut pas les blairer. Née d'un tragédien divers et d'une femme quelconque issue d'une tragédie grecque, Latraviata a passé son enfance entre l'opéra et le théâtre, et depuis, elle ne peut plus supporter les idées mêmes de la tragédie. Alors dites-vous bien que la fatalité, le destin et tous ces falbalas, c'est bon, hein, elle en veut pas. C'est d'ailleurs pour ça qu'en société, à l'inverse de Vercingétorix chef des gaulois, elle se terre dans l'ombre et suit la masse, gardant ses idées pour elle.

Très rancunière quant à son enfance, elle semble ne plus pouvoir supporter ni l'opéra, ni le théâtre, et crache sur tout ce qui pourrait lui rappeler ses parents ou son éducation. Elle devient d'ailleurs très aigrie une fois qu'elle a bu, et semble avoir sombré dans l'alcool dernièrement suite à un petit moment de déprime, ce qui la force à s'isoler le temps de se ressaisir.