À savoir
Oscar est extrêmement frivol. Il aime les choses légères, sans importance. Il aime sortir, boire, fumer, faire la fête. Comme son personnage le plus célèbre, Oscar consomme de l'opium à outrance, ce qui a tendance à rendre ses humeurs lunatiques et ses propos quelque peu obscurs.

Sa mère aurait préféré une fille à sa naissance et il fut éducqué comme tel pendant longtemps. De ce fait, l'adolescence d'Oscar se passa sous l'angoisse de ne pas savoir qui il était vraiment, entre fille manquée et garçon féminin. Il sortit avec deux ou trois filles au lycée mais ne s'en satisfit guère. Il leur trouvait un air de crécelle, de cruche égoïste et inculte, dont il ne pouvait se détacher. Cette image, il l'appliqua au genre féminin en général, et, restant sur ses préjugés, il se tourna vers le genre masculin.

Son premier amour ne fut pas quelqu'un de très essentiel non plus. Juste un garçon qui, comme Oscar, se cherchait et c'est plutôt par hasard qu'il finirent ensemble. Le deuxième et le troisième ne sont pas plus importants. Et cela vaut pour ses copains jusqu'au 22ème. Ou 23ème peut-être. Tout ça pour vous dire qu'Oscar ne s'attache pas vraiment. Il séduit ou se laisse séduire, va à quelques rendez-vous, couche, se sépare pour une raison random et recommence. Il n'est pas particulièrement un coureur de jupons (enfin... de pantalons), mais c'est ce qui arrive : à peine se sépare-t-il de quelqu'un qu'il rencontre quelqu'un d'autre.

Jusqu'au 22ème donc (ou 23ème s'entend). Un grand blond, extrêmement attirant, dégageant cette aura qu'aucune femme ne peut avoir. Il devinrent amis, et alors qu'Oscar s'apprêtait à lui révéler ses sentiments, le blond lui présenta sa copine. Le choc et la tristesse furent vite évacués. Oscar ne s'encombre pas de tels sentiments, et comme l'amour qu'il portait au blond, il disparurent en quelques instants : la jeune femme était éblouissante. Fière, extravagante, ahurissante. Ses longs cheveux verts se balançaient dans son dos comme un rideau étincelant. Loin d'en tomber amoureux, Oscar stu dans l'instant qu'il voulait faire partie de son monde. Sa grande amitié avec George Sand débuta là et sa vie frivole frôle désormais la débauche.

Petits plus :
▬ Il a été embauché à L'Oculus un peu par hasard et ne s'en préoccupe pas plus que ça. Ça lui permet de vivre et de s'amuser. Surtout de s'amuser.
▬ Il a un sixième sens pour deviner qui fait partie des Hydes ou des Tins.

À savoir
Les soeurs Greenhair ont pour principal trait de caractère celui de ne pas aimer les gens. Mais contrairement à Ivanna qui se cloître chez elle, George a décidé de leur rentrer dedans sans se soucier des dommages collatéraux, tout en portant haut la cause de la femme. Elle fait ce qui lui plaît et aux chiottes vos idéaux bourgeois. Elle s'habille en homme, elle parle crûment, revendique son indépendance, rejette toute idée d'attachement sentimental, de romantisme niais. Toute ses relations sont carrées et entendues, elle ne s'encombre pas d'euphémismes pour ne pas blesser ou d'ambiguïtés à 26 étages, elle va droit au but. Elle pense ce qu'elle dit et dit ce qu'elle pense, ni plus, ni moins.

Si elle se dit pour Noctem, l'engagement de George n'est pas non plus ancré au plus profond de son âme. Je dirais même qu'elle s'en fout mais qu'étant obligée de côtoyer la petite bourgeoisie Fabulienne pour son travail, elle préfère éviter les soucis en se disant du « bon » bord. Et puis elle n'irait pas cracher sur les privilèges que ça lui confère.


Petits plus :
▬ George Sand n'est pas son vrai nom mais peu de gens l'appelle encore Amantine. Parmi eux, Ivanna dont le but en faisant ça est de l'énerver, et Oscar, que George appelle Fingal en contrepartie.

À savoir
Jane réfléchit beaucoup. Elle observe, note, tire des conclusions. Elle est très réaliste, terre à terre. Sa tête n'est pas du tout dans les étoiles, contrairement à Sand ou Wilde. Ils la diraient coincée ; elle est juste trop attachée à sa dignité et peut-être un peu timide.

Elle observe donc, mais sans juger. Loin d'elle l'idée de critiquer ceux qui dépassent la ligne ou les extravagants ; si beaucoup lui reprochent son attitude monastique, c'est parce qu'il ne la connaissent pas vraiment. Bien au contraire, Jane a tendance à toucher à tout. Elle teste tous les jeux dangereux, pas parce qu'elle est attirée par le feu, mais parce qu'elle veut seulement savoir ce que ça fait, une fois et c'est fini. Elle veut connaitre le monde dans sa globalité.

Au delà de le connaitre, Jane pense le monde : que sont le bien et la justice ; à quoi ressemble l'univers idéal, etc. De ses réflexions, elle a tiré la conclusion suivante : la dictature de Noctem doit être combattue. Tout le monde sait ce qu'elle pense de Noctem car elle ne le cache pas et revendique ses opinions. Néanmoins, personne n'est certain de la teneur de son engagement, et c'est surement pour ça qu'elle n'a pas été encore arrêtée.

Petits plus :
▬ La timidité de Jane n'est pas excessive mais elle l'empêche tout de même d'aborder les gens la première. D'une manière générale et même avec ses amis, elle attend qu'on vienne la voir, de peur de déranger. Certains pensent qu'il s'agit d'orgueil mais ce ne sont que des préjugés.
▬ Jane est d'une grande minutie.
▬ Elle ne le dira pas car c'est contraire à son anti-Nocterianisme, mais Jane surveille ses personnages. Principalement pour vérifier qu'ils ne soient pas trop controlés par le Puppet Master. Entre autre.

À savoir
Lewis est fière, bruyante, et en mouvement perpétuel, que ce soit à un niveau géographique, ou en société. La jeune femme passe son temps à conduire sa décapotable d'un bout à l'autre de la ville, considérée comme une habituée dans la majorité des bars - dont le plus connu de Cassandre, à savoir l'Île au Trésor, évidemment -, fourrée dans toutes les fêtes et occasions de bavasser, boire un coup, fumer de l'herbe (et autres paradis artificiels), bref, de sociabiliser, et dans la débauche si possible. Pas nécessairement attachée à la drogue et à l'alcool (quoique ?), de tous les qualificatifs qu'on lui attribue comme à toutes les grognasses fêtardes du genre, elle n'en approuve que deux : que c'est une fille plutôt facile, et qu'elle adore danser. Le reste, elle accepte ou propose sans prononcer son avis dessus dans une pudeur qui ne lui ressemble pas - peut-être qu'elle a ses raisons, peut-être que c'est pour ne plus penser à sa vie d'avant, peut-être que c'est son pays des merveilles : elle est la seule à vraiment le savoir.

En ce qui concerne son métier, elle est assidue, mais sans plus ; le stéréotype de la surveillante plutôt cool qui vous laisse profiter voire vous aide à faire quelques farces mais vous engueule quand ça va trop loin, quoi. En fait, si elle fait ce métier, c'est surtout pour garder un œil sur sa petite Alice. Car là où certains auteurs laissent plus ou moins leur personnage évoluer tout seul voire les observent dans l'ombre, Lewis passe son temps à harceler sa protagoniste préférée. Un peu paniquée à l'idée que Noctem pourrait les punir toutes les deux, elle fait d'ailleurs tout pour l'attirer dans le monde de la nuit... alias pays des merveilles.

Petits plus :
▬ Lew est terriblement bavarde.
▬ Il n'est pas rare qu'elle s'emmêle les pinceaux dans ce qu'elle raconte, saute une transition ou digresse un peu trop - du coup, elle développe encore plus son racontage de vie pour expliquer ce qu'elle voulait dire, et pourquoi elle l'a dit comme ça... et caetera.
▬ Malgré ses activités et son rythme de vie plus ou moins superficiels, Lewis n'a pas le cerveau vide et lorsque celui-ci est fonctionnel, il n'est pas rare qu'elle étudie des disciplines comme les mathématiques ou encore l'art, ou encore médite sur la voie que Noctem a tracé pour elle et ses personnages.
▬ Elle est d'ailleurs très attachée à ceux-ci et va régulièrement à leur rencontre pour prendre de leurs nouvelles, voire fait ami-ami avec.

À savoir
Chaque fois que l'on tremble en pensant à un de ses personnages les plus connus, Candide, doucement l'on se demande ce que son auteur peut bien foutre. Peu de gens savent que Voltaire est aussi peu âgé et beaucoup pensent qu'il s'est suicidé ou exilé en constatant la dégénérescence de son personnage. Au fond, très peu croient le petit blond, lorsqu'il s'exclame en riant que c'est lui, Voltaire.

En effet, le jeune garçon, rieur, jovial, entretient soigneusement les apparences pour maintenir son image de créature naïve, tendre et aux joues rebondies. Malgré son jeune âge, il fait preuve d'une maturité plus prononcée que ses camarades et bien qu'en classe il suive toutes les directives qu'on lui impose, il suit pour agir une toile qu'il a déjà tissée. Calculant la seconde à laquelle apparaîtra chacun de ses sourires, l'intensité de chacune de ses étreintes, Voltaire sait ce qu'il fait.
Enfin, à peu près.
Se jugeant encore trop immature (et peut-être pas à tort - après tout, n'est-il pas qu'un gosse de onze ans ?), il est terrifié à l'idée de participer à un combat trop important, et se réfugie dans l'obéissance et la passivité lorsque l'enjeu est trop élevé à son goût.

Pour l'instant.

Petits plus :
▬ Le nom indiqué est facultatif ; vous pouvez vous inscrire sous le nom de Voltaire (son nom de plume) ou sous son vrai nom, François-Marie Arouet - celui proposé l'est surtout pour des raisons pratiques (: