À savoir
Le Docteur Jekyll est quelqu'un de très posé, qui garde son sang froid et dont l'esprit d'analyse est extrêmement fin. Il est galant, serviable, les gens lui font confiance, se reposent sur lui, ses conseils sont très écoutés. De plus, il est très cultivé, aime les arts quels qu'ils soient et la cuisine. C'est quelqu'un de très raffiné.

Mais le Dr. Jekyll cache un terrible secret : il est obsédé par sa double personnalité, Mister Hyde, qui jour après jour, prend un peu plus le contrôle de son corps. Hyde est agressif, sanguinaire, il aime ce que la vie peut offrir de plus vicieux, il est adepte des jeux d'argent et des plaisirs charnels. Hyde se fout des gens, plus encore des pauvres petits patients de ce bon Docteur. Il les plaint, eux et leur existence misérable, il pousse Jekyll à profiter de la vie. Quand il ne lui parle pas directement, Hyde prend possession du corps du Docteur, le plus souvent lorsque ce dernier est fatigué ou en colère.

Peu de personnes sont au courant de l'existence d'un tel démon mais le premier n'est autre que Noctem. Alors que Jekyll lutte pour se débarrasser de son destin funeste et mène la résistance de sa volonté de fer, Noctem appelle sa brigade personnelle les Hydes, d'après celui qui hante l'esprit du bon médecin. Petit à petit, dans les tréfonds du coeur de Jekyll, le doute s'immisce.

À savoir
« Vaincre ou périr » est la maxime de Marquise.
Emma est une guerrière, une battante, une femme fatale qui ne pense qu'à la victoire. Elle ne connaît pas l'échec et n'a pas l'intention de commencer maintenant. Elle fait de son physique avantageux et de son charme naturel ses atouts principaux. Emma obtient ce qu'elle veut par une séduction fine et maniérée. On l'appelle ainsi Marquise car elle ne fréquente que le beau monde : avec la beauté lui sont venus l'orgueil et la condescendance. Elle sait également très bien jouer la comédie et feindre les sentiments. Beaucoup se prennent dans ses filets mais se font bien vite jeter.

Jusqu'à récemment, Emma était extrêmement fleur bleue, tout ce qu'il y a de plus niaise, totalement ignorante des problèmes qui secouent la cité, du jeu dont Noctem est le maître, etc. Sa petite existence fut bouleversée lorsque son petit ami la quitta pour une autre, "plus mature". Emma changea du tout au tout, fréquenta de nouvelles personnes qui virent en elle un potentiel à exploiter.

Petits plus :
▬ Quelques traits de sa personnalité d'antan filtrent encore : elle peut être sujette aux tics nerveux et a tendance à trop mâcher ses mots lorsqu'elle s'énerve vraiment, ce qui la décrédibilise. Elle travaille ces défauts mais ne parvient pour l'instant pas à un résultat satisfaisant.

À savoir

« OH, J'AI CRU VOIR UNE GROSSE CHATTE POILUE ! »

Donc le type qui vient de crier des bêtises et qui est en train de partir en courant, là, c'est Jeremy. ... Mais il ne faut pas se faire de fausses idées sur lui, hein ! Jeremy est un jeune garçon tout à fait respectable : docile, agréable, bienveillant, c'est quelqu'un d'observateur et il a un sens de la déduction plutôt aiguisé. Sauf que voilà, il est un peu farouche, et a tendance à friendzoner (dans une certaine mesure) toutes les filles qui deviennent un peu trop proches de lui - ce qui, avec sa tête d'ange, n'est pas si rare que ça... Bref, il pourrait être un jeune homme tout à fait adorable.

SAUF QUE MONSIEUR EST À FOND DANS SON RÔLE.

Du coup, ça part en noisette dans tous les sens ; au lieu de rejeter poliment mais fermement les demoiselles qui l'approchent trop, il crie "OH, J'AI CRU VOIR UNE GROSSE CHATTE POILUE" ( oui, dans sa tête, les filles qui respectent pas la distance minimum autorisée, c'est des Sylvestre, des Grosminet quoi ) et fuit, ou met en place divers stratagèmes tous aussi farfelus les uns que les autres pour mettre fin à ce qu'il prend comme une course-poursuite ; il se sent beaucoup mieux dans un endroit clos et surveillable par association à la cage dorée de Tweety, et passe son temps à défendre et à prôner la parole de Noctem qu'il associe à Mémé.

Petits plus :
▬ Malgré le fait qu'il rejette les relations « poussées » avec le sexe féminin, il n'est pas pour autant homosexuel - pour lui, les autres garçons sont des camarades dans la dure lutte contre les vilains grosminets / « grosses chattes poilues », qu'il n'hésite jamais à aider (comprendre : oui, parfois, il s'incruste dans vos flirts avec ses stratagèmes pourris « pour vous aider ») ou à solliciter.
▬ Son côté « tweety » se réveille essentiellement lorsqu'il « croit voir un grosminet » - sinon, la plupart du temps, ça reste un brave garçon... Dans la mesure du possible.

À savoir
Alix est silence. Toujours tapie dans un calme imperturbable, il lui arrive parfois de ne pas prononcer un mot pendant des jours et des jours. Très rêveuse, elle passe son temps à regarder par la fenêtre, au-dessus des toits, derrière les arbres. Beaucoup penseraient qu'elle est le genre de fille dédaigneuse et qui ne parle pas par mépris pour les autres, mais il n'en est rien : elle est désintéressée, voilà tout. Ce ne sont pas vraiment les autres qui la blasent mais bien la vie, la ville, le monde...

Extrêmement terre-à-terre, elle est - malgré ses rêveries - très impliquée dans son parcours scolaire et il n'est pas rare de la voir blottie quelque part à l'Île au Trésor ou au Café des Noctambules, le nez dans un bouquin quelconque, dévorant des sucreries quelconque. Il est moins rare encore de la voir griffonner dans un carnet qu'elle ne laisse absolument personne ouvrir - seules deux personnes ont eu le droit de le tenir jusqu'à présent : Jack, et Lewis.
Celui-ci est divisé en deux parties. Dans la première, Alix définit tout ce qu'elle connaît du fonctionnement de Cassandre : les figures et lieux majeurs, les derniers évènements en date, le mode de fonctionnement de telle ou telle personne. Dans la seconde, sont écrites dans un langage codé (dont elle n'a jamais livré les secrets à qui que ce soit) des préceptes, des personnes à conserver, ainsi que les étapes qui sont nécessaires à la destruction de Cassandre pour reconstruire un monde dont elle serait le Dieu Tout-Puissant.
Son monde à elle.

Petits plus :
▬ Bien qu'elle semble refuser les tentatives de Lewis pour la contraindre à suivre sa destinée et désire secrètement détruire Cassandre, elle ne s'est jamais prononcée ouvertement quant à Noctem et se réfugie grâce à son silence habituel dans la sûreté du camp neutre.
▬ À ce propos, ses penchants mégalos sont secrets, cachés, enfouis. Non, Alix ne s'énerve pas quand on la dépasse à la cantine en criant qu'elle est Dieu et que vous allez tous périr dans d'atroces souffrances !
▬ Elle a un faible pour tout ce qui est sucré et il n'est pas rare qu'on s'en serve pour la manipuler.

À savoir
Candide est à Cassandre l'équivalent d'un monstre de contes. Que ce soit pour effrayer des enfants qui ne veulent pas aller dormir ou pour impressionner la fille que vous draguez au bar en lui racontant une histoire qui fait peur, Candide est l'incarnation de tout ce qui fait peur. On lui met sur le dos des viols monstrueux, des meurtres sanguinolents, des mélanges insupportables des deux actes précédents ; on ose à peine prononcer son nom complet par peur qu'il nous tombe dessus, et quand Noctem nous ordonne de transmettre sa position si on l'a aperçu quelque part, on déglutit et prie pour ne jamais se retrouver dans cette situation.
Bref, Candide terrorise par son nom.
Et il le sait. Maître du déguisement et de la comédie, il se terre parmi nous, il nous observe de son regard le plus dégueulasse, son rire résonne dans la pièce, son sourire nous pétrifie sans qu'on soit capable de le voir. Pour peu qu'on reconnaisse son visage, on n'en reconnaîtra pas le tueur glacial assoiffé de sang qui a plongé dans la peur nos fins de soirées autour d'un feu de camp ; car devant nous, Mark est le plus doux des agneaux.
Se terrant derrière son faux nom, sa fausse couleur de cheveux, sa fausse voix, Mark est, en société, l'incarnation même de la gentillesse. Prêt à tout pour aider son prochain, quitte à perdre du temps et de l'énergie, il ne se met jamais en colère, il ne parle jamais méchamment, il n'est jamais brutal. Il enchaîne les petits boulots, pour aider plus de monde. Il se cultive beaucoup dans le même but, et il adore tenir une conversation intellectuelle jusqu'au bout. Mark, c'est le personnage qu'a construit et décidé de jouer Candide parmi nous. Ce n'est ni le premier qu'il incarne, ni le dernier, et peut-être même pas le seul : en tout cas, c'est le principal et probablement son favori du moment. Il prend un plaisir fou si ce n'est quasiment sexuel à l'incarner et en prend plus encore à semer le doute, à briser des couples en rendant des idiotes folles amoureuses de lui avec sa gentillesse si bien jouée, et plus encore à entrecouper les journées de Mark des méfaits de Candide.

À Cassandre, personne ne sait pourquoi Noctem l'a condamné, sauf lui et le roi.
Il parait que c'est parce que c'est innommable.

Petits plus :
▬ Il fuit la Résistance autant que Noctem car il sait que le moindre rapport trop rapproché avec l'un des deux l'enchaînerait à un tout et c'est quelque chose qu'il refuse.
▬ Vous l'aurez remarqué, la description de ce prédéfini ne donne que sa réputation et le personnage qu'il joue en ce moment : à vous de décider de sa face cachée, si les rumeurs disent vrai ou si ce sont de fausses accusations, ainsi que le crime qu'il a commis. Merci de profiter de cette liberté pour faire dans l'original et éviter le stéréotype..
▬ Vous vous en doutez, dans un régime comme dans celui de Noctem, Mark est plus que recherché. Tête mise à prix, pisté, tracé, Noctem a lancé tous ses chiens à sa poursuite. De ce fait, vous aurez la permission de faire changer à Candide de fausse identité (et donc de nom) si son évolution le demande : ce prédéfini requiert donc une activité particulière inrp.

À savoir
Si Sherlock a toujours le sourire, c'est qu'il vous prend pour un con. Oui, il est plutôt joyeux, oui, il rit beaucoup, oui, c'est agréable et réchauffant d'être à ses côtés, mais ne vous y trompez pas, son sourire ne révèle pas ses pensées ou alors, pas celles que vous croyez. S'il sourit, c'est qu'il se moque de votre inculture et de votre incapacité à observer, s'il se marre, c'est que vraiment, vous n'êtes qu'une bille. Il ne le dira que rarement mais, faites moi confiance, il n'en pense pas moins. Pour Sherlock, la majorité de la population est idiote. Ce n'est pas la faute de l'individu, bien sûr, non, mais celle de la majorité de la population, de son instinct grégaire qui, au fil des ans et des siècles, l'a rendu conne. L'homme basique voit mais n'observe pas, constate mais ne comprend pas, ne fait que survoler ce qui, pour Mahogan, va complètement de soi.

Depuis toujours, Mahogan est surdoué. Son frère l'étant avant qu'il ne naisse, Sherlock a suivi et a grandi dans cet esprit constant de compétition, avec pour ambition d'apprendre avant son frère, de rendre ses parents fiers, de devenir prix Nobel, des trucs comme ça. Puis son frère est parti, et le sentiment de vouloir être le plus intelligent avec lui : face à toutes ses connaissances, Sherlock n'a jamais eu à se battre, il l'était déjà, le plus intelligent. S'il s'en satisfaisait au début, ça l'a vite ennuyé. Sans ce besoin incessant d'être le meilleur, il se retrouve à faire les mêmes choses, sans stimulations intellectuelles, visuelles, tactiles.

C'est ainsi qu'il s'est intéressé aux énigmes, aux mystères incompréhensibles qui entourent Cassandre, c'est ainsi qu'il est devenu détective et c'est ainsi qu'il est rentré au service de Noctem. Un jour comme ça, il a rencontré Watson. Watson, il est un peu moins stupide que les autres, il a de l'esprit, il dit des trucs fins et pertinents. Watson, il a de suite intéressé Sherlock.

Petits plus :
▬ Sherlock n'a pas d'amis et n'en veut pas. Il déteste les sentiments et c'est pourquoi il ne sait pas comment gérer ceux qu'il éprouve pour Watson.
▬ Mahogan pense très vite mais lorsque son esprit fuse, la seule manière de tout mémoriser est un silence extrême. Donc des fois, Sherlock il demande à tout le monde de fermer sa gueule, juste parce qu'il réfléchit.
▬ Le reste du temps, il joue du violon, collectionne les conneries tout droit du Bonheur des Dames, et se shoote à des trucs pas très catholiques.