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 Blue - Take me where the stars are. [Complete]

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Zachary B. Prince
Zachary B. Prince
« we didn't start the fire »
« we didn't start the fire »
Âge : 32
Messages : 4
Date d'inscription : 09/05/2012

Personnage Incarné : Le Petit Prince
Surnom : Blue
Préface de Cromwell : [Wool Monster Allergy]
« Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin. »

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MessageSujet: Blue - Take me where the stars are. [Complete]   Blue - Take me where the stars are. [Complete] Empty12.05.12 15:11

B 612 Roses Street

« Ce sera comme si je t’avais donné, au lieu d’étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire... »

Blue - Take me where the stars are. [Complete] Sheep10
Personnage Incarné : Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry
Nom, prénom(s) : Zachary Blue Prince
Surnom : Blue, son deuxième prénom, qui lui sied bien mieux avec l'habitude que le premier. En réalité, depuis que les gens le savent peu de gens l'appellent par son prénom, c'est plus facile comme ça.
Âge : 20 petites années, mais personne n'a envie de les lui donner, en fait. Il a du mal à convaincre les gens qu'il n'est pas un lycéen égaré et fugueur qui bosse clandestinement.
Métier : Fleuriste. Apprenti. Successeur. Disciple. Fils de, surtout.
Camp : Pro-noctem


Wool Monster Allergy

— Il n’y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas d’herbe.

« Noctem. Ce Dieu-mythe qui régnait sur la Ville et était supposé les avoir amenés ici contre leur gré pour mieux les manipuler et leur faire connaître le même sort que leurs illustres et éponymes modèles. »

Le leitmotiv est clair et implacable, personne ne doit échapper à sa destinée. Mais en s’attirant les bonnes grâces d’un Roi, quel qu’il soit, on peut espérer mener vie plus douce.. l’un des voyageurs rencontrés par son ancienne incarnation est devenu malgré lui le sujet d’un Roi solitaire, et n’a pas eu de foudres à subir.. Alors, restons candide, innocents, respectueux des règles et de l’autorité. On a inculqué à Blue d'obéir, il obéira, et veut découvrir la galaxie. Il soutient Noctem, indéfectible, infaillible, et blâme les traîtres qui mourront de toute manière PARCE QUE C'EST MAL CE QU'IL FONT PFF. Sous un air débonnaire et détaché du monde qui l’entoure, le prince naïf aux milles fleurs se cache, affiche une position neutre vis-à-vis du Roi quand on l'interroge, arguant qu'il s'en fiche pas mal, mais le sert loyalement quand il faut. Il n’a qu’une frayeur : se retrouver seul, abandonné, loin de tout ce qu’il aime. La solitude implacable. Celle qui l'amènera à mourir si grossièrement et douloureusement, sans avoir pu voyager et vivre sa vie.


They told me "Stay yourself."

— Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
— C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « Créer des liens… »


Le réverbère clignota timidement, une fois, deux fois, tentant de s’allumer. Une lumière plus tamisée que celle de ses confrères illumina son sommet au troisième essai, dans son de néon craquelé.
Personne ne se rend compte de l’éclairage public qui ponctue les rues. Qui s’arrête pour regarder les lampadaires plantés avec des régularités de cartographe, qui empêchent chaque nuit le quidam moyen de finir sa nuit éméchée seul? Comme un soutien indéfectible sur lequel cuver la fin de soirée ? Personne ne s’arrête sur ces lumières qui nous empêchent de nous perdre en rentrant chez nous le soir.
Encore moins quand elles ne s’allument pas.

L’unique lueur tremblotante de toute la rue ne donnait que sur une fenêtre, une chambre qui ne recevait la lumière qu’à la bonne volonté rare du lampadaire (mais plus celle du soleil, quand il était clément), laissant la pièce dans la pénombre la plupart du temps. Qu’importe pour son occupant qui profitait de cet avantage pour ne pas être pollué des lumières artificielles du bourg, pouvant observer les milliers de petites lanternes du ciel nocturne bien plus clairement que n’importe qui d’autre dans la ville depuis son observatoire improvisé.

Assoupi sur le coin du bureau encombré d’un monceau de feuilles griffonnées d’une écriture minuscule et serrée, il ouvrit un œil embrumé, bâillant à s’en décrocher la mâchoire plusieurs fois de suite comme seul mode de communication, le regard porté sur la rue habituellement fréquentée qui lui servait de panorama. Point d’habitant affairé à l’aube, le silence roulant le long des pavés et un seul lampadaire allumé comme habitants solitaires pour faire vivre des ombres difformes de contes de fées dans sa chambre réduite. Il se frotta les yeux, repoussant la carte des étoiles inachevée sur laquelle il avait échoué vers le milieu de la nuit, avant d’aller fermer le soupirail du toit pour rentrer le petit télescope de son poste d’observation favori sur le toit. Incapable de retrouver la constellation de la nuit d’avant, il avait cogité, refait des calculs, ré-orienté le trepied, rien, et avant sûrement du s’endormir peu avant l’aurore après une nuit chargée et vaine.

Zachary rassembla sommairement tous les instruments, les plans, les livres en une pile désorganisée et bancale, le matériel astronomique de fortune sous le regard bienveillant des dizaines d’ovins au poil laineux qui peuplait son repère; des exemplaires pelucheux aux yeux de plastique aux copies plates et phosphorescents qui gambadaient sur son plafond, luisant faiblement après une nuit entière sans lumière pour les charger. Eux qui d'habitude égayaient sa nuit de sauts lumineux imaginaires.. Ce qui avait commencé par un doudou de nurserie en bas âge (qui finissait d'ailleurs ses jours sur le rebord de la fenêtre) était devenu une obsession, une passion de collectionnite aigüe les dix-neuf années qui avaient suivi pour le blond, faisant de sa partie de la maison une bergerie improvisée.
Les moutons, une vraie idolâtrie incompréhensible.
Enfilant un pull et passant sommairement la main dans ses cheveux en bataille (ils gagnaient encore) après une nuit des plus courtes, il descendit par la trappe l’échelle depuis le grenier où il logeait à plein temps pour passer sur la pointe des pieds devant les deux portes de l’unique étage du vieux bâtiment: l’une appartenant à une vieille actrice à la retraite un peu capricieuse, Rose, la propriétaire, qui l’envoyait souvent faire ses courses et qui comptait sur « le si gentil fils Prince pour lui rendre toutes sortes de service à son grand âge » ; l’autre l’appartement de ses parents où seule sa mère devait dormir actuellement, qu’il n’osa réveiller malgré le point du jour. Après tout, elle faisait bien assez confiance à son fils pour s’occuper de la boutique et des tenants depuis tout ce temps, assez pour prendre son temps et en profiter pour élargir ses grasses matinées. Ce n’est pas ce dernier qui allait la contredire, juste lui reprocher gentiment de temps en temps de plus se mettre au travail et de ne pas oublier de vider l’eau, de changer les fleurs fraîches ou de refermer la porte à clef, par exemple. Conciliant et responsable, le parfait petit garçon, comme dirait la voisine, pour ne pas changer, pour passer derrière sa mère un peu tête en l'air.

Blue ne faisait pas de vagues. Jamais. N’avait pas mauvais caractère, ne se rebellait pas contre ses parents, ne faisait pas de crise d’adolescence et était connu dans son quartier part tous pour ce trait de qualité. Débrouillard depuis l’adolescence, on faisait tout naturellement confiance à l’adorable garçon des Prince, ce gamin rêveur aux milles questions qu’on croisaient tous les jours, au coin de l'échoppe le nez dans un énième bouquin, ou sur un vélo le panier plein de végétation colorée. Qui eût cru qu’il ai enfin dépassé les vingt ans, avec sa bouille d’enfant et son maigre gabarit qui le laissait sur ses quinze ans de lait ? Avec ses grands yeux bleus encore plein d’étoiles quand il vous posait des dizaines de questions sur la vie, les gens, ce qui l’entourait, s'adressant avec un naturel désarmant à n'importe qui sur n'importe quel sujet. Il reprendrait bientôt comme son beau-père le magasin de ses parents, pour bien continuer la lignée des producteurs de jardiniers, et puis n’était-ce pas ce qu’il faisait déjà tous les jours de toute manière ? On avait beau dire, Zach restait un gamin un peu naïf au fond de lui aspirant à un monde lointain.
Avec un grand sourire candide. Et des rêves plein la tête.

Descendu au rez-de chaussée de la maison, servant de boutique au commerce de ses parents, en passant derrière le comptoir il ouvrit mécaniquement les rideaux de la vitrine, avant de vider tous les vases harmonieusement disposés sur le sol pour changer l’eau et passer un coup de balai. Avec un automatisme mille fois rôdé, il prépara l’office la tête dans les nuages, songeant toujours à cette étoile qu’il n’avait pas réussi à replacer. L’esprit ailleurs et perdu dans d’autres galaxie, comme toujours, l’air absent rêvant d’autres planètes et d’autres univers. Tout le monde le pensait casanier, bien élevé, serviable et corvéable sans rechigner à ce travail et à cette vie qu’il semblait accepter si facilement sans broncher, même avec le sourire. Le petit Prince ne rêvait que du monde et de ce qu’il avait à offrir au-delà des nuages, de voyage, de partir loin de tout et de découvertes, pas seulement de celles qu’il redécouvrait après les grands astronomes depuis son abri sur le toit tourné vers les étoiles.

Déverrouillant le battant de la porte principale pour aller ouvrir le rideau de fer, il en profita pour sortir les premiers bacs et laisser le reste à sa mère un peu plus tard. La lumière du petit jour se déversa dans l’échoppe, encore une petite heure et les corolles se rouvriraient. L’adolescent se plaisait à ouvrir le matin juste pour ce spectacle du quotidien, pour en comprendre le processus et le recopier à petits croquis pour l’ajouter à ses milliers de feuilles volantes, à tous ces carnets délicatement légendés et colorés. Rajouter encore et toujours plus d’informations, continuer, se renseigner, se documenter. Questionner, enquérir, interroger, tout un programme. Le tenancier voisin sortit au même moment que lui pour déballer sa marchandise, comme une bonne partie de la rue commerçante en vérité. Il faisait partie de la faune locale au même titre qu'eux, enfin. Faisant un petit signe au jeune fils de ses voisins, celui-ci le gratifia d’un sourire en s’approchant.

- Déjà prêt à cette heure-ci, Blue ? Ton beau-père peut être fier d’avoir quelqu’un comme toi pour l’aider.
- C’est l’heure pour tout le monde, Mr. ***. Vous avez besoin de quelque chose aujourd’hui ?
- A vrai dire, oui. Si tu pouvais me rapporter un bouquin si tu retournes chez le père Ambroisius, ça m’rendrais service.. j’ai aussi un, hm.. « paquet », tu sais. L’adresse est au dos. Tu pourrais m’faire ça ?
- Bien sûr. Je repasserais tout à l’heure, alors. Bonne journée, Mr. ***
- Merci mon p’tit !


Presque personne dans le quartier n'utilisait son prénom pour l'appeler, tous étant habitués à son autre nom, son surnom qui seyait bien plus au jeune garçon et à ses grands yeux scrutateurs. Zachary rendait service. Parce qu’il était gentil. Obligeant. Bien sûr, le paquet serait livré, le livre rapporté à l'heure dite, et une partie des tracts de propagande du contenu illicite et soigneusement emballé n’arriveraient pas au destinataire prévu mais à un tout autre du service judiciaire. Parce que Zachary était naïf mais pas stupide, et ne souhaitait pas finir ses jours comme son illustre modèle jeune sans avoir découvert tout ce dont il rêvait. Sous le joug d'un serpent, ou au service d'un autre pour se sauver? Parce que le Prince voulait vivre libre et non contraint de laisser sa vie derrière lui une fois de plus, quitte à la laisser entre les mains du Roi pour qu’elle ne finisse pas brutalement d'un coup de venin. Derrière sa vie simple et attentionnée, le mouton obligeant rendait compte à son berger.

Le lampadaire solitaire attira son attention, seule boule de lumière à persister à rester allumée alors que tous ses confrères avaient fait silence depuis le lever du jour, comme le voulait l’ordre des choses. Drôle de phénomène qui lui rappelait vaguement quelque chose d'enfoui. Peu importait. Ça revenait souvent.

Il allait encore devoir appeler quelqu’un pour l’éteindre manuellement.


Like a shooting star

« Un jour, j’ai vu le soleil se coucher quarante-quatre fois ! »
Pseudonyme : Ji
Sexe : Quoi, déjà?
Âge : Badamoum, on a le même âge tous les deux hoho.
Source de l'avatar : Shou Kurusu d'Uta No☆prince-sama♪
Comment avez-vous découvert SQE ? J'ai suivi les étoiles et je me suis fait fortement soudoyer, en fait.
Des questions, des réclamations ? TOUT REPEINDRE EN ROSE PUTE. Non, mais, je crois que j'ai pas saisi deux trois trucs. Mais je comprendrais en roulant je pense hahaha!
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Dernière édition par Zachary B. Prince le 31.07.12 1:29, édité 1 fois
 
Pétunia Œ. de Thèbes
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Surnom : Fureur
Préface de Cromwell :
Je n'ai pas cru dès lors pouvoir laisser à d'autres le soin d'entendre votre appel, je suis venu à vous moi-même, mes enfants, moi, Œdipe — Œdipe au nom que nul n'ignore.
fichers


VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 24 ans.
Métier : Garçon de café, étudiant.
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: Blue - Take me where the stars are. [Complete]   Blue - Take me where the stars are. [Complete] Empty17.05.12 17:13

Bonjour bonsoir bonne aube bonne nuit, et bienvenue sur Sum Quod Eris !
Désolée pour l'attente, petit Blue. Je te valide, bonnes rêveries et délations parmi nous !
 
 

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