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 Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE

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Dominique E. Minelli
Dominique E. Minelli
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MessageSujet: Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE   Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE Empty02.08.12 17:39

"JE TE VOLE LA DESCRIPTION MAIS C'EST TON EGLISE HEIN BB.":

(KIKOO C'EST UN HUMOUR DE MERDE MAIS C'EST DU COMIQUE DE MOTS SITUATION GESTE ET MÊME DE COSTUME RPZZZ.)



Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE Tumblr_m7g8jcSlo61rnyeudo1_500
« TROLOLOLOLO.»

Un matin pas comme les autres. Il est à peine 08h qu’on vient frapper à ma porte, défonçant presque le bois de celle-ci à force de s’acharner dessus. BOUM BOUM BOUM criait-elle, la personne de l’autre côté du mur, décidée à me sortir du lit. « Bon c’est bon j’arrive ! » Ma main sur le dos, les cheveux décoiffés et la bouche mal rincée, j’ouvre sans prendre la peine de vérifier qui se trouvait derrière, prête à mordre, peu importe l’identité du coupable. « … Oh non pas toi… »
Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE 1343928606-steelsamurai-yay-bIl sourit, la bouche tordue tout comme il pouvait l’être. Les mains sur les hanches, monsieur est fier de m’avoir sortie du lit. Moi j’ai juste envie de lui faire bouffer mon oreiller pour retourner roupiller. « SALUT DOM !!! » Oh non putain ta gueule mes oreilles. Ça raisonne dans mon crâne, là où logeaient autrefois les courants d’airs. Mais même eux avaient fuis je crois. ]« Baisse d’un ton héh… -ELLE EST LA TA COPINE ??? » Réfléchis un peu imbécile, elle t’aurait déjà foutu dehors si elle avait été là. Elle aurait eu raison d’ailleurs. «AH BAH NON JE PENSE. » Ahahah, menteur. Tu ne penses pas. « BON TU M’INVITE A RENTRER ? » Il n’attend pas la réponse et entre dans l’appartement.
Je ferme la porte et il baisse d’un ton. Comme-si il avait fait exprès de réveiller tout le voisinage rien que pour m’emmerder. Mais mon sixième sens de femme me dit que c’est plutôt parce qu’il est con. Enfin il n’est pas dur de deviner son niveau intellectuel en regardant sa tenue. D’ailleurs… « Euh. Pourquoi t’es habillé comme… Comme… Euh ..? » Petit rire de sa part. Genre de rire qui dit Haha t’es conne pourquoi tu poses cette question ? « On s’en moque de ça ! Mais en marchant dans la rue … » (Ouais il marche dans la rue en. Bref.) « bah je me suis dit ! Pourquoi pas aller te confesser ? Ce serait trop cool ! Et puis tu sais Miranda a dit à Lucie que Mickaël y avait été avec elle. Pour parler de Sophia parce que Jules n’avait pas été cool avec elle. Et du coup bah Miranda elle va bien mieux depuis ! » … Hein ? Ta logique tu l’as laissée avec tes goûts vestimentaires jenesaisoù ????

Mais bon.

Je dois avouer que c’était une bonne idée. Etonnant de sa part d’ailleurs. Alors, après avoir du le sortir à coup de pieds dans le cul, je partis vers l’église la plus proche.
« Bon… » Je souffle un coup, pousse la petite porte du confessionnal et attend plusieurs minutes avant de parler. Je ne sais si c’est la honte de mentionner l’acte charnel dans la maison de Dieu qui me dérange ou juste le fait d’en parler à un inconnu. Mais je dois attendre un petit moment avant de prendre mon courage à deux mains et débuter le long monologue qui suit et qui semble tout aussi décousu que l’était mon esprit en cet instant : « Bonjour mon père. Je viens me confesser parce que ma femme a péché à plusieurs reprises… Je veux dire elle a bafoué le nom de notre créateur, hein, je ne viens pas pour vous parler de chasse et pêche qui passe tous les soirs à la télé… Mais bref. Je viens pour demander de sa part le pardon mais aussi des conseils… » Parce que nous n’avons pas assez d’argent pour nous payer un psychiatre et que Freud est préoccupé par un autre cas ces temps-ci. « Voilà. Alors… Héhé par où commencer ? Je ne vais pas vous raconter ma vie tout de même. Oh, vous insistez ? Vous êtes quelqu’un de gentil mon père. Alors, donc, voilà, hein. » Raclement de gorge. « Ma femme m’a enlevée de chez mes parents la veille de notre mariage non approuvé par ceux-ci. Puis, nous nous sommes installées à deux rues de cette église, parce que ce n’était pas cher et que nous étions proches du tribunal où je travaille. » Je marque une pause. Puis me décide à avouer. Je laisse sortir tous mes sentiments en un cri, qui, claquant dans toute la maison de Dieu, mettait au courant toutes les personnes en ces lieux de ma situation amoureuse actuelle.

Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE 1343928720-y-mia-zoom-b« JE SOUPCONNE MA FEMME DE SE PROSTITUER ! Oui ! Tous les soirs elle rentre tard et je sais qu’elle me trompe. Pas qu’une fois ! Elle adore donner sa foufounne (une pensée pour toi petit hamster) à toutes les passantes qui ont assez d’argent pour aller brouter ! De plus, elle se rase tous les soirs le minou sauf lorsque c’est pour me faire l’amour ! J’ai peur de la décevoir et qu’elle aille voir ailleurs ! Dois-je mettre le voile ? Mais qu’est-ce que je raconte je suis chrétienne… Pourquoi part-elle dans les bras des autres ? Je ne suis pas assez belle ? Mes seins sont trop petits ? (Prompte palpation des seins.) Ma langue est-elle aussi agile qu’une suzsan boyle faisant de la gym ? Il faut la remettre dans le droit chemin ! Mon père, peut-on encore offrir le pardon à une telle pécheresse ? »
J’agite les bras, me cogne le coude contre un rebord de l’endroit exigu puis me calme, attendant une réponse. « Mon père ne soyez point choqué… » Avais-je soufflé entre mes dents à la fin de ce discours quelque peu alambiqué.

« Amen. »
 
François Rabelais
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Même si c'est pas pécher quand même j'vais t'confesser qu'avec mon côté contrariant, on a rien contre un p'tit remontant. - PV SAUCISSE Captur11
Une tartine et un confessional

Dominique Minelli était la subtile incarnation de la bipolarité psychiatrique. Ou du moins ce que Rabelais définissait personnellement comme étant la bipolarité psychiatrique, puisqu’il n’entamait que tout juste ses études de médecine et qu’il ne connaissait en psychiatrie que les quelques clichés qu’on avait bien voulu lui enseigner et qu’il laissait négligemment de côté, estimant à raison qu’ils ne valaient pas grand chose pour sa culture. Si on lui avait simplement demandé de qualifier la jeune femme en trois mots, en s’épargnant la justesse d’un diagnostique professionnel, il aurait très certainement éclaté d’un grand rire bien franc en tentant d’expliquer sa conception de la névrose dramatico-humoristique.

La vérité, c’est que Dominique Minelli le faisait pisser de rire, et qu’il n’avait sincèrement aucune honte à l’avouer.

Par ailleurs, elle était dotée du don universellement reconnu d’arriver à surprendre le plus imprévisible des prêtre (c’est à dire François). Elle ne venait pas régulièrement. Elle semblait parfois même oublier qu’elle était déjà venue. Elle débarquait comme une tornade au sein de l’église, entrainant dans son sillage une drôle d’odeur de camomille, piquait jusqu’au confessionnal et s’enfermait dedans pour commencer à parler sans jamais vérifier si quelqu’un l’écoutait de l’autre côté du grillage. La plupart du temps, Rabelais devait courir jusqu’à l’espace clos en abandonnant toute activité, et surprenait régulièrement les confessions de la belle à mi parcourt. Heureusement il improvisait avec brio et maîtrisait la théorie du « hum hum » et du « ha oui ? » à la perfection.

Aujourd’hui, il s’était contenté de s’enfermer dans son confessionnal pour clore une messe épuisante. Il estimait avoir le droit à une petite récompense. En vérité, Rabelais trouvait toujours une bonne raison de s’octroyer une petite récompense, même s’il s’était simplement contenté de vivre. Mais cette femme qui l’avait suivit jusque dans le sombre recoin de l’église ne pouvait qu’être l’incarnation de l’approbation de Dieu, et Rabelais s’accommoderait de sa présence en s’inventant plus tard une raison d’avoir accepté de la suivre.

La situation en était donc à un stade assez critique lorsque Dominique surgit brutalement dans l’annexe parallèle. La jeune femme entre les jambes de Rabelais n’avait presque plus de soutient gorge. Encore qu’avec ou sans, il aurait jugé la situation identique. Le discourt de Minelli fusa brutalement et mit un terme extrêmement précoce à sa satisfaction, allant même jusqu’à le forcer à chasser la demoiselle avec une si grande précipitation que le prêtre douta de ne jamais la revoir. Il inspira longuement, réarrangea ses petites affaires et se concentra sur le flot de parole de la jeune femme, en se contentant de toussoter promptement pour lui signifier son écoute intrinsèquement professionnelle.

Après tout c’était de sa faute, elle n’avait qu’à pas surgir sans qu’on l’a conduise.

- Vous savez, » marmonna Rabelais qui n’était point choqué et profitait de l’exaspération de la jeune femme pour se tartiner consciencieusement une tranche de pain avec un demi pot de rillettes d’oies, « parfois les gens agissent par signaux sans qu’on en ai bien conscience. » Il mordit assidûment dans la faible tartine et mastiqua longuement avant de reprendre : « Vous êtes vous jamais demandé, Madame, si par le plus grand des hasard, votre femme ne mettait pas dans le geste de ne point se tondre le sexe quelque chose de symbolique ? Admettons qu’elle ai cette attention pour toutes les autres femmes ou tout les autres hommes avec qui elle couche. Cela ne deviendrait-il pas soudainement une marque, un geste, réservé à votre personne ? Par exemple, si elle est obligée de se tailler la touffe pour tout le monde, elle n’a plus aucun autre moyen de marquer sa préférence à votre égard que de faire ce qu’elle ne fait pas pour les autres. Ainsi, le fait même qu’elle donne l’impression de ne pas prendre soin d’elle lorsqu’elle désire coucher avec vous serait en fait simplement la seule manière marquante pour elle de vous dire que vous êtes unique à ses yeux, tout comme l’implacable vérité qu’est le fait intrinsèque qu’elle ne s’épile pas pour vous. Un peu de cidre ? » Interrogea le prêtre un faisant passer une bouteille en verre couleur olive au travers d’une trappe de la taille d’un petit chat. « A moins que ce ne soit qu’une façon certes maladroite d’attirer votre attention. Vous savez, « regarde moi, je ne suis pas épilée ? » Rabelais s’autorisa quelques secondes de silence pensif, retournant dans son esprit cet argument qui lui semblait fort acceptable. Sans doute aurait il fait un grand psychanalyste, bien qu’il se demanda sérieusement pourquoi il s’attachait autant à cette histoire de foufoune lorsque sa jeune confessée lui demandait si elle devait porter le voile : un blasphème qui en valait un autre, à son humble avis. Il aurait trouvé ça amusant, une femme couverte d’un voile psalmodiant allégrement sur un banc de prière. L’idée lui plaisait. « Dites moi ma fille, s’épile t-elle sous les bras ? Une histoire d’amour s’achève lorsque la femme ne prend plus soin de ses aisselles, paraît-il. » Il s’agissait de démêler l’histoire point par point, avec précision.


Spoiler:


 
 

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