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 FLASH DELIRIUM — Arsène.

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Octave O. Oeagre
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MessageSujet: FLASH DELIRIUM — Arsène.   FLASH DELIRIUM — Arsène. Empty31.05.12 20:50

the hot dog's getting cold
and you'll never be as good

AS THE ROLLING STONES

— Problème technique ! Rappel dans 17 minutes, Orpheo, go, go !

Le problème des gars techniques et des roadies, c'est qu'on dirait qu'ils vont s'entretuer à l'instant d'après. Il fit passer sa bandoulière par-dessus sa tête pour coller le yukulélé contre le torse du type qui gueulait à son casque avec microphone intégré, comme les soldats sur le seuil d'une mission commando hyper hyper importante.
Il ramassa une bouteille d'eau par terre pendant que les pans de rideaux de la scène se referment, étouffant les tumultes des écumes de la foule qui se précipitent pour se payer une bière et s'arrosa la tête avec tel un éphèbe qui tournerait une pub de parfum de marque de luxe. Il ne voyait plus rien à travers ses lunettes. Il crut voir le batteur aller dans le sens inverse et lui rendit sa tape amicale. Il arracha sa perruque pour la jeter par terre dans le couloir, ouvrit son blazer à paillettes jaunes (c'est qu'on étouffait, là-dedans) et lança ses mocassins sur le pan du mur adjacent à la porte de sa loge.

Porte décorée par un fabuleux ORPHEO en capslock de néon blanc. Il fut fier pendant un bref instant et poussa la poignée. Pour s'allonger quelques minutes et continuer à s'arroser d'eau. Eventuellement essuyer la sueur et boire un peau, sa gorge sèche souffrait le martyr; et quand le gars au microphone surstressé viendrait frénétiquement frapper, il se lèverait et finirait le rappel. Mais il mourait surtout de faim et ses jambes tremblaient un peu - il se rappelait avoir laissé une boîte de raviolis bolognese dans sa loge.

C'était le bonheur de voir le théâtre d'Epidaure rempli. Le premier pas sur l'estrade, et voir les gens se lever. Il ne distinguait pas clairement ce qu'ils disaient, mais il prend le microphone, et ses doigts partaient sur les touches du synthé.
A vrai dire, il n'aimait pas trop cet exhibitionnisme: faire payer les gens pour qu'ils le voient, alors qu'ils le croisent chaque jour au supermarché de la place de Sainte-Fortune, c'était un peu insensé. Mais Graham avait insisté, il avait dit que le concert pour Délires De Lyre avait bien marché, et que ça lui redonnerait confiance. Alors il avait mis son masque et son tuba et avait signé pour louer de théâtre de Cassandre pour ce soir de juin où l'air sentait l'été.
Les gens avaient l'air heureux.
Mais ça, c'est parce qu'il disait des trucs un peu cucus nazes dans ses chansons. Je suis ta dérivée sans mutation, les enfants crient au lama, mais je suis là pour toi bébé. Et ils étaient contents. Les ballons éclatent sur la plage mais je n'ai jamais vu la mer.

C'était vraiment des paroles incohérentes, mais apparemment, c'était sa marque de fabrique.

Il souriait aveuglément, quand la porte s'ouvrit enfin.

Des boîtes de raviolis vides roulaient par terre. Les rideaux volaient devant la fenêtre ouverte. Et surtout, quelqu'un était à califourchon dessus.

Non !

Il remonta ses lunettes sur ses cheveux mouillés et s'essuya les yeux avec la consternation la plus complète.
Mais surtout, le désespoir le plus profond.

Que fais-tu là, cancrelat ? (il n'avait pas reconnu qu'il s'agissait là du SEUL, de l'UNIQUE Arsène Lupin)

Avant que le beau gentleman cambrioleur n'eut pu s'enfuir, il l'avait déjà rattrapé en trois foulées nourries par le malheur et il tirait sur le pan du beau gilet de soie du voleur.

Non ! répétait-il. Surtout pas ! Il regardait ce qu'il avait pris dans ses bras. Mes raviolis !

Peu lui importait que ce fût le cambrioleur le plus dangereux et le plus recherché de la ville. Peu lui importait que le roadie viendrait le ravir dans exactement neuf minutes, il avait déjà tout oublié de l'extase du live.
Il voulait ses raviolis.
Ils lui avaient couté trois Fabula, merde.
Et surtout, il avait l'air pitoyable, avec ses verres oranges qui lui tombaient sur le nez trempé et son regard fou de chien des rues. On ne touchait pas à la conserve des raviolis d'Octave.


Dernière édition par Octave O. Oeagre le 02.07.12 20:48, édité 1 fois
 
Marcel A. Lepain
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MessageSujet: Re: FLASH DELIRIUM — Arsène.   FLASH DELIRIUM — Arsène. Empty24.06.12 21:19


you say "I've got the backbone", the back way to escape the gun



Premièrement il avait revêtit son beau costume.
Deuxièmement il avait décidé que ce soir il mettrait un chapeau car ça lui donnait un air classe et très gentilhomme qu'il décora de plumes colorées et autres fantaisies.
Troisièmement il trouva cela fort drôle d'aborder vert gazon pour ses cheveux, ça changeait de l'ordinaire.
Et ainsi il se fonderait méconnaissable dans la foule.

Arsène avait beau bien aimer la musique d'Orpheo, ça ne l'empêchait pas avec fourberie d'aller jeter un "coup d'œil" histoire de voir si quelques objets de valeurs y traînaient. Après tout la vigilance des backstages semblaient trop occupés à contenir les fans en furie ou à courir partout. Et les mélodies jolies-jolies résonnaient. Partout sur les murs, sur le sol, sur la peau des personnes, sur leur lèvres et partout dans l'air Orpheo, Orpheo, Orpheo. Même dans la chaleur pesante, dans chaque bouteille d'eau qu'on renverse sur son front brûlant, dans les cœurs dans femmes ci-présentes, toujours là, Orpheo. Orpheo lui donnait toujours envie de dérober le plus de choses, lui-même ne savait pas pourquoi, mais une seule note suffisait et il pouvait voler un pavé. Pour les gens normaux il fait l'éloge de Noctem, pour Arsène Lupin il incitait au vol.

Il couvrit ses yeux pour regarder le néon sur la loge un instant, scruta les alentours puis rentra le plus naturellement du monde.

Sa déception fut intense en découvrant les cadavres de conserves de… raviolis à la bolognese. Son pied en envoya valser une à l'autre bout de la pièce. Rien d'intéressant, pas de chainettes en or, un petit calepin où des chansonnettes ridicules s'entassaient. Mais son assiduité de professionnel lui murmura que quelque chose DEVAIT forcément être caché quelque part.
Tout fut déplacé avec une forte élégance, comme si un propriétaire changeait simplement la disposition des meubles, passé au peigne fin comme pour un meurtre à la recherche d'indices.

Sa recherche quasi maniaque portait enfin récompense ses fruits ou plutôt… sa dernière boîte de raviolis bolognese et accessoirement son portefeuille. Mais avant tout il remit les objets en place, au beau milieu de la tâche, il étendit la musique se stopper et quelques ploucs hurlaient qu'il y avait un problème technique, alors il s'activa. Quant il eut fini, il s'accorda de jeter un coup d'œil au portefeuille, vide d'argent, mais un trésor d'information. Premièrement la photo d'une femme, sa copine ou sa sœur, convenable rien à dire franchement de plus. Deuxièmement une carte de fidélité au bout de neuf kebab achetés, le dixième est offert ! et des bons de réduction. Jackpot, quel imbécile, sa carte d'identité. Il ricana silencieusement en lisant toutes ces délicieuses informations… mais pas aussi délicieuses que la boite de raviolis. Il se prit d'un grand fou rire et ouvra la fenêtre de la loge, s'agrippa et posa un pied sur la fine plateforme de granit.
Il ricana en réfléchissant déjà aux moyens qu'il possédait pour le faire… chanter !

Quand soudainement !

« Non ! » l'entrée de la victime, trempée de sueur, un véritable retournement de situation, « Que fais-tu là, cancrelat ? » et le rire d'Arsène éclata dans la pièce, un rire hilare et mauvais que le cancrelat avait déclenché, mais déjà la pauvre brebis tenait son gilet ultra cher et il grimaça. « Non ! Surtout pas ! Mes raviolis ! » et le somptueux voleur aux cheveux verts et au chapeau excentrique se remit à rire à gorge déployée. Mon Dieu, mon Dieu ! Que la situation tournait de façon cocasse et intéressante. Arsène abaissa son regard pour mieux examiner les traits d'Orpheo dans un sourire moqueur, pitoyable et pathétique avec son front ruisselant, ses lunettes sur le bout du nez et ce regard désespéré digne d'une pièce dramatique. Son sourire s'effaça en un instant, prenant un air menaçant et gicla la main du malpropre de son sublime gilet en soie, même main qui s'enfila en-dessous du cher gilet au niveau du torse « Si j'étais vous, je ne jouerais pas au gigolo. » et il sortit son pistolet en plus du portefeuille contenant la carte d'identité « Orpheo, Octave ou le clodo. Quelle appellation préférez-vous ? » . Le gentleman avait reconnu sans peine le pauvre mendiant à qui il donnait de temps à autres un fabula ou deux. Et il voulut rire encore plus, mais son air menaçant restait le plus fantastique air qu'il ait.
Showbiz ou pègre, dans les deux milieu ce n'était qu'une histoire de talent ou d'apparence.

Il remit ses deux pieds sur le sol et surplomba le troubadour, remettant dans sa poche interne le portefeuille et ne garda en main que le pistolet et la fameuse boîte de raviolis. Son bras se tenda et ses membres se raidirent en pointant le pistolet sur le pauvre musicien, Arsène ne tuait pas, mais effrayait bien de façon à ce qu'on lui lâche les baskets. « Résumons, vous ne vous inquiétez que d'une pauvre boite de raviolis ? Une boite de raviolis que vous avez caché avec autant d'importance que votre portefeuille contenant votre identité que vous vous entêtez à cacher à votre audience ? Mon cher, si je puis me permettre, vous n'êtes pas un fin esprit. De plus j'ai remarqué cette photo que vous gardez. Est-ce votre bien aimée ou juste votre sœur chérie ? Cela serait si bête s'il arrivait malheur à cette jeune femme qui n'a rien à voir dans cette histoire n'est-ce pas ? Ou même tout simplement à vous… Alors, mon cher gigolo, si j'étais vous, j'écouterai et je ferai tout ce que je vous dis. Reculez. »
Arsène n'avait nullement l'intention de faire du mal à qui que ce soit, il voulait juste rigoler un bon coup et voir jusqu'où le célèbre Orpheo irait pour une boîte de raviolis. Que Noctem préserve les boites de raviolis.


climbing a tree with a missing limb and not saving anyone.

 
Octave O. Oeagre
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MessageSujet: Re: FLASH DELIRIUM — Arsène.   FLASH DELIRIUM — Arsène. Empty02.07.12 20:47

let's make some music

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La triste vérité est qu'Octave était très myope et pour ainsi dire ne distinguait rien du visage de son cambrioleur à part qu'il eût un nez et un couvre-chef. Mais quel nez était-ce ? Long, en trompette, aquilin, grec, égyptien ou parisien ? Il plissa des yeux et les muscles ciliaires firent de leur mieux pour essayer d'extraire quelque netteté à travers le cristallin où la sueur et l'eau se mêlaient. Il voyait un visage, voila tout, et entendait une voix fort charmante ; la description de l'inconnu s'arrêtait là.
Son imagination fertile se plut à se figurer le visage d'un jeune héros nécessiteux qui avait besoin de ces raviolis et de ce porte-monnaie récemment vidé. Il prit ainsi Marcel pour un orphelin pupille du royaume noctemois, luttant pour sa vie, résistant par son opinion, obligé de se déguiser pour pouvoir espérer atteindre la liberté. Le porte-feuille prit tout à coup une signification moindre et son feuilleton ne se développait que davantage dans sa tête. Ce jeune homme qui me vole, se disait-il, doit avoir un tempérament bien noble pour montrer autant de détermination, il mérite que je lui laisse cet argent, je n'en ai pas besoin si ce n'est pour cette bague en platine incrustée d'améthystes que je voulais offrir à Rosamund (dans le cas où il restait de l'argent dedans). Il voulut écrire une chanson sur ce beau justicier humble.

Il arrêta alors brusquement de tirer sur son portefeuille et prit un air de bonté extrême, contredite par l'instinct qui lui rappela tout à coup l'identité du cambrioleur.

Arsène ! Arsène Lupin ! s'écria-t-il en s'accrochant si fort au gilet qu'il faillit l'arracher.

On pourrait se demander ce qui avait causé un retournement de situation aussi abrupt.

Octave avait fondu sur Marcel pour récupérer ce porte-feuille non pour l'argent inexistant mais pour sa précieuse pièce d'identité, mais surtout pour les photos que toutes les mamans et les gens niais ont dans la poche transparente. Il y avait bien sûr une image d'Epinal représentant sa mère, mais surtout un nombre impressionnant de clichés de sa copine (personne ne connaissait ce détail, puisque personne ne songeait à vérifier si Octave avait de l'argent sur lui)
Et il était trop tard : Arsène ricanait déjà de triomphe sur autant de mignardise.

Messire le cambrioleur était une personnalité chic, à citer pour rajouter du piquant glamour dans une parole, mais avoir affaire avec était totalement différent. Arsène Lupin dans l'esprit d'Octave passa de l'état d'icône exotique à celui de vermine sans fond.

Arsène prononçait une épouvantablement longue tirade.

Qu'il le traite de gigolo, passe, ce n'était pas bien méchant. Qu'il le menace de le tuer, rien de terrible. Il y avait même quelque chose d'attirant là-dedans pour ce romantique d'Orphée. Qu'il se moque de son amour pour les raviolis, c'était très justifié.
Mais il la mentionna.
Lui faire du mal ?

Reculez.

Son poing vola, sans l'atteindre, puisqu'Orpheo était aveuglé dans sa rage et sa témérité. Entraîné par son élan, il manqua de casser la fenêtre avec le haut de son crâne. Il se retourna dramatiquement.

Jamais !

Ses lunettes rondes ne lui donnèrent jamais autant de colère dans son expression. Le lyriste devint gladiateur.

Eh bien oui, je suis Octave.

Le ton solennel de la déclaration devenait une farce lorsque l'on considérait la tenue pailletée du troubadour. Un prénom d'empereur, avec des chaussures bleues, avec des chaussettes vertes, avec une cravate orange ? Oeagre était un bien ridicule prince chantant.

Si vous avez un peu d'honneur, monsieur, malgré votre métier déprécié, démasquez-vous aussi. Vous savez que j'ai de l'estime pour votre personne.

La chanson de l'album Odes&Modes intitulée Dinosaur Thief avait remporté plus de succès que toutes les autres. Pourquoi ? Elle parlait d'un cambrioleur. Voleur de feu et ravisseur de femmes, le mystérieux gentleman invisible poursuivait sa glorieuse destinée à travers la pègre et l'anoblissait. Orpheo y parlait de la détermination et de l'élégance d'un seul homme, dont l'histoire ressemblait à un mauvais conte, inconnu et pourtant célébrissime. Chacun avait reconnu là Arsène Lupin. Lui-même avait souhaité que le cambrioleur se reconnaisse. Il l'imaginait comme un bel homme, dans la quarantaine, une belle moustache roussie à la Bel-Ami, des gants de soie et un queue-de-pie virevoltant. Mais jamais Arsène Lupin n'avait répondu à son signal. Octave s'était alors dit qu'il n'existait pas.

Et voilà qu'il se tenait devant lui. Il ne savait pas que choisir, entre sa fureur et sa satisfaction.

Il fléchit son genou et renversa sa tête contre son torse, à la manière d'un chevalier s'asservissant devant son suzerain.

Et si vous voulez me tuer ensuite, faites-le.

On ne sut si Orpheo faisait là un vrai engagement d'homme, ou s'il feignait, puisque de toute façon, il connaissait sa mort par les bacchantes.

 
Marcel A. Lepain
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MessageSujet: Re: FLASH DELIRIUM — Arsène.   FLASH DELIRIUM — Arsène. Empty02.07.12 23:27


here, you focus so I can see your faces.



« Jamais ! » et Octave tenta un vif coup de poing en direction du cambrioleur, mais il fallait croire que sa vue était très mauvaise ou alors qu'il était absolument pas doué pour le manquer. Un air contrit et déterminé sur ses traits, le chanteur abandonnant ses instruments pour s'adonner à la victoire de leur tiraillement. Ainsi il tonna avec fierté « Eh bien oui, je suis Octave. » jamais Lupin n'aurait imaginé que le Orpheo se nommerait Octave. Quelque chose comme Benjamin ou encore Tuck avait toujours flotté dans son esprit. Octave, dans son costume flashy, chanteur fameux.

« Si vous avez un peu d'honneur, monsieur, malgré votre métier déprécié, démasquez-vous aussi. Vous savez que j'ai de l'estime pour votre personne. » Marc le savait pertinemment après avoir entendu la chanson lui étant dédiée et Marc portait aussi de l'estime à ce très cher Orpheo. Mais même l'estime ne suffisait pas pour dévoiler son identité. « Vous me voyez désolé, mon cher, mais je ne puis vous dévoiler mon identité. Je suis et je resterai Arsène Lupin, un point c'est tout. » il est vrai qu'il aurait pu lui dire un de ses multiples faux noms, mais mentir à Orpheo lui donnerait l'impression de blasphémer.

Orpheo, il lui devait la tranquillité.
Si Orpheo n'avait jamais été signé, comment diable le jeune père aurait-il pu calmer sa fille sur le champ ? Celle-ci était absorbée par toute l'énergie et les couleurs employées par le musicien, fascinée par cet homme énigmatique. Au final, il s'était habitué au fait que sa propre fille l'échangerait contre le charismatique Octave si elle avait la possibilité de changer de père. Cela arrangerait sûrement aussi la mère de l'enfant.

Soudain, le chanteur se transforma en tragédien et Lupin crut nager en pleine représentation théâtrale. Le bel héros à la belle réplique face au vieux con de roi. « Et si vous voulez me tuer ensuite, faites-le. » tout cela commençait à devenir sérieux. Comment ce drame s'était-il transformé de façon aussi solennelle alors qu'avant il frisait ce ridicule ?! En voilà un retournement de situation rocambolesque. Il ria. « Quel intérêt aurais-je à vous tuer, dites-moi ? » Il rangea son pistolet et enfonça le portefeuille du jeune homme dans la poche de celui-ci. Il ne voyait pas de raison à continuer la comédie alors que celle-ci n'avait plus rien de drôle. « Ma fille serait effondrée si vous veniez à mourir ! »

Arsène Lupin venait de confier à quelque chose à Orpheo. Ils avaient une certaine chose en commun : une femme dans leur vie. Fille, sœur, femme, mère. Du pareil au même.
Sa main se posa sur son épaule et alors sa voix s'éleva « Octave, avez-vous confiance en moi ? »

Mais qui pourrait avoir confiance en un Arsène Lupin aux cheveux verts et à l'allure hirsute menaçant de faire du mal à une femme que l'on aime ?
S'il a pu faire toute une scène pour des raviolis, il pouvait bien lui faire confiance, non ?


the eyes are wrong, how will I know if it's working right?

 
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