Forum en hiatus le temps qu'on se reprenne les couilles en main trololo
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 [carnaval] remember how we shook •• mallory

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Constance A. Labdacide
Constance A. Labdacide
« we didn't start the fire »
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MessageSujet: [carnaval] remember how we shook •• mallory   [carnaval] remember how we shook •• mallory Empty09.04.12 23:04


AND NOW YOU’RE GIVING ME THE LOOK
BUT JUST REMEMBER HOW WE SHOOK
AND ALL THE THINGS WE TOOK.


▬ Viens Labdacide, on s'casse !

Constance aimait quand Cyclope, entre deux barbarismes de paysan borgne et obtus, reprenait le pas sur sa virilité échouée aux pieds du Roi, plage de crabes tyrans et rochers escarpés. Mallory, parfois, il était un peu comme la mer. Quand il lui proposait dans un sourire de l’embarquer au loin, et de perdre entre deux vagues les deux émeraudes maudites cernées de noir, ces deux petites pierres qui la transperçaient comme des lasers. Son radeau de fortune sera leurs deux mains liées, son trésor le champagne qu’il aura dérobé dans la foulée. Mais à prendre la mer pour territoire conquis, on fini par se noyer. Elle avait suivi d’un œil perplexe l’échange silencieux entre le serveur et le roux, ayant une vague idée du sujet épineux sur laquelle leur bataille télépathique se jouait ; vu la tronche du pingouin, il avait pas l’air très très content que le borgne folâtre dans la foule comme une petite nymphette des bois, et sa pensée fut confirmée par le regard que jeta Mallory à Noctem avant de l’entraîner au loin. Constance tiqua, bien malgré elle.

Et si ton putain de roi avait dit non, tu m’aurais quand même emmenée avec toi ?
Cette question lui brûlait les lèvres, et la jeune femme s’enflammait avec. Que pourrait-il bien répondre à ça ? Quelle aurait été sa réaction ? Se conterait-il de balayer sa question et les problèmes qu’elle soulevait d’une blague vaseuse ? S’emporterait-il à son tour et alors commencerait entre eux une violente querelle sur fond de «  de toute façon, t’es qu’un/une chieur/chieuse, je l’ai toujours su, vieux con/sale pute » ? Ou alors s’en ficherait-il éperdument comme de sa première paire de chaussettes vertes ? Mais Constance ne dira rien, non. Elle balayera ses idées noires. Etouffera les soubresauts de sa petite colère. Rangera son orgueil dans son tiroir. Réarrangera sa robe de putasse défraichie. Et se contentera de garder sa main dans celle du Cyclope, resserrant légèrement son emprise dessus. Il n’y avait pas que ses éclairs de génie qu’elle aimait, Constance, il y avait aussi ses mains, un peu rugueuses, mais chaudes, qui, bien qu’il n’en ait véritablement conscience, l’aidaient à ne pas perdre pied dans l’effervescence dérisoire qui s’était emparée de l’opéra.

En fait, elle voulait juste savoir s’il aurait affronté le commandement divin pour ses jolis yeux, s’il serait quand même resté avec elle et aurait envoyé se faire foutre le reste du monde.

▬ Je ne sais pas qui était la jeune fille de tout à l’heure, mais je l’aime bien : elle a dit que j’étais jolie. Héhé.

Parce qu’elle était comme ça, Constance. C’était qu’une putain de diva de bas étage à l’ego bien trop gros, et pourtant si fragile. Un seul regard avait suffit à la faire choir de son piédestal de petite princesse de merde. C’était qu’une peste capricieuse qui voulait qu’on se batte pour ses yeux, qui n’avaient de joli, au fond, que la couleur céruléenne.

▬ Tu te souviens du bal de promo ?

A l’écart de la cohue du bal, dans les couloirs mirifiques de l’opéra, Constance se laissait griser par les souvenirs qu‘elle partageait avec le roux. Elle attrapa de sa main libre la coupe de champagne que Mallory avait saisi avant de s’échapper de la grande pièce, et observa, verre en main, les bulles du liquide ocre remonter à la surface. Elle finit par boire quelques gorgées.

Ce n’était pas l’intérêt du tout Cassandre que désirait Constance, pétasse égocentrique, avec cette ardeur insolente, bien qu’il lui arrivait parfois de se perdre dans des exigences mégalomanes lors des soirs de grande cuite, enfin vous savez, ces histoires de sentiments et ambitions propre à l’homme, cette drôle de créature née pour conquérir, gagner, briller, etc etc, bref, elle n’allait pas faire l’anthropologue ( trop compliqué pour son pauvre intellect de moule ). C’était surtout celui de Mallory, d’intérêt, qu’elle réclamait.

Question d'ego mal placé.

▬ Moi non. Enfin, je me souviens juste du moment où j’ai gerbé mon kebab dans les toilettes du lycée. Ahahaha, je me souviens encore de la tête que tirait le dirlo !

Et elle but d’un trait sa coupe de champagne avant d’essuyer sa bouche rouge sur le dos de sa main dans un geste totalement gras et grossier, loin du luxe et de l’élégance de l’Opéra Garnier. Elle eut une vague pensée pour Armand, sûrement présent au bal.

▬ Tu sais, je peux te le dire, maintenant que ça n’a plus tellement d’importance, mais je t’aimais bien, avant. Même si t‘étais un sacré naze, pfff.

Avant. Quand t’avais tes deux jolis yeux pour me déshabiller, quand j’avais mes deux frères pour te casser la gueule, quand on était insouciant, quand on emmerdait les autres avec notre amour naïf, quand on savait pas encore ce que ça faisait d’avoir des responsabilités, quand on avait pas déjà pris parti, quand j’étais pas encore aussi conne et aigrie.

Constance, parfois, elle aimerait bien encore avoir dix-sept ans.



Dernière édition par Constance A. Labdacide le 17.07.12 2:45, édité 3 fois
 
Mallory C. Polypheme
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MessageSujet: Re: [carnaval] remember how we shook •• mallory   [carnaval] remember how we shook •• mallory Empty16.07.12 16:23



[carnaval] remember how we shook •• mallory MLsW3

Cyclope était encore tout fier de son coup. Comment il l’avait soufflé, l’autre gus ! Et devant Constance. BIM BADAH BIM, MALLORY AUX PLATINES. Il était sûr d’avoir lu un petit quelque chose sur le visage de la demoiselle. De là à l’identifier, c’était autre chose, mais il sentait que c’était bon signe et que son jeu avait été magistral. Soudain conscient qu’il n’était plus dans la salle du bal mais qu’il avait toujours l’air d’un pigeon, il retira sa veste froissée et trop serrée. Il pourrait la proposer à Antigone quand elle aurait un peu froid. C’est ce que font les gens bien lorsque qu’ils veulent pécho.
Mallory, il avait du mal avec les filles. Et puis avec Constance tout particulièrement. Elle était de ces meufs dont il fallait prendre soin tout en les laissant vivre, de ces meufs superficielles qui se vexent si l’on agit comme si on le savait, de ces meufs qui ne se livrent pas facilement mais aiment qu’on les comprenne. Il aurait fallu six cerveaux à Mallory pour répondre correctement à toutes ses attentes et tel qu’il était, du champagne à la main, entouré de bas reliefs, dorures et tableaux, il n’avait pas non plus l’avantage de l’environnement.

▬ Je ne sais pas qui était la jeune fille de tout à l’heure, mais je l’aime bien : elle a dit que j’étais jolie. Héhé.

COME ON. Répond quelque chose !! Reste cool. Souris. Réfléchis à ce que tu vas dire. Sors un truc intelligent.
Merde, il aurait tout donné pour un rendez-vous plus simple. Comme… un film au ciné ! D’horreur, de préférence. So cliché mais parfait pour sa drague un peu gauche. Constance aurait eu peur et se serait réfugiée dans les bras virils et rassurant du borgne. Et puis l’ambiance tamisée aurait fait le reste, et vazy que je te l’emballe sur fond de cris hystériques.

▬ Tu te souviens du bal de promo ?

Le temps que Mallory pense, Constance était déjà passée à autre chose. Discuter avec le borgne, c’était comme surfer sur internet avec une connexion Free Wifi : long et laborieux.
Un peu qu’il s’en souvenait. Même s’il s’était fait viré plusieurs semaines, il avait convaincu Pétutu, en charge de l’organisation, ou un truc du genre, de rajouter son nom dans la liste. Après Halloween, le bal du Lycée était la première occasion pour les adolescentes aux soutifs rembourrés de s’habiller en poufiasse sans en avoir l’air. Des jupes trop courtes, des talons trop hauts, des décolletés trop plongeant et de l’alcool trop à volonté pour arroser le tout. Que demander de plus ?
Et puis, au milieu des Cindy, Beverly et autres Kimberley souffrant d’un complexe d’Electre non assumé (au mieux) ou de stupidité profonde (au pire), Constance s’était distinguée sans difficulté. Une petite décennie plus tard, elle n’avait rien perdu de ce qui plaisait à Mallory : sa vivacité d’esprit, son second degré et son air de pas y toucher. Il sourit.

▬ Y’a moyen, ouais.
▬ Moi non. Enfin, je me souviens juste du moment où j’ai gerbé mon kebab dans les toilettes du lycée. Ahahaha, je me souviens encore de la tête que tirait le dirlo !

Mallory perdit le contrôle de son rire et l’écho se perdit au fond du couloir.
Ouais, ça aussi il s’en rappelait. Tout comme les bouteilles de Gin qu’ils avaient sorti en douce après avoir été sommés de partir ou le volé baiser à la fenêtre des Labdacides.

▬ Tu sais, je peux te le dire, maintenant que ça n’a plus tellement d’importance, mais je t’aimais bien, avant. Même si t‘étais un sacré naze, pfff.

Oubliant ses manières nouvelles, Cyclope la poussa de l’épaule.

▬ Ouais, i’m’semble qu’Ismène m’en avait parlé viteuf. Tu sais comment j’ai pas le feeling pour ce genre de trucs.

De nouveau, il sourit stupidement.

▬ Ton padre me faisait grave flipper mais je t’aimais bien aussi.

Un silence s’était installé et Mallory sentit qu’il lui fallait se bouger avant que ça ne devienne pesant. Comme ils étaient partis, y’avait des chances que le sujet de conversation n’arrive sur la famille de Constance d’une manière générale, et même Mallory avait assez de tact pour savoir que c’était mauvais.
Comme plutôt dans la soirée, le borgne lui prit la main et l’entraina dans les méandres de l’Opéra.

▬ Viens, on va dans la réserve. Y’aura du champagne, des clopes, et p’t’être même des kebabs.




Dernière édition par Mallory C. Polypheme le 17.07.12 17:59, édité 1 fois
 
Constance A. Labdacide
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MessageSujet: Re: [carnaval] remember how we shook •• mallory   [carnaval] remember how we shook •• mallory Empty17.07.12 2:43


PUT YOUR FINGER ON MY LIPS, WE COULD BE A GROWN UP FAIRY TALE. OH I LOVE IT WHEN WE TOUCH, WHEN WE TOUCH ON SOMETHING WE CAN'T FIND IT ANY SOMETHING.




Elle avait menti, pour le bal de promo.
Oh, ce n’était pas un gros mensonge, ce n’était pas celui qui faisait du mal ou causait du tort à elle ne savait quelle énergumène ; c’était un gentil mensonge, un mensonge d‘enfant, de pépète. Si elle lui avait avoué qu’elle avait baisé sa mère et qu‘elle avait prit son pied - nous parlons toujours de la génitrice du roux -, par exemple, là ça aurait été un vilain et gros mensonge. Bien qu’il ne lui restait que de vagues souvenirs de cette soirée marquée par la décadence juvénile et le nombre effrayant de bouteilles qu‘elle avait vidées, Constance se rappelait encore très bien du tout petit je t’aime étranglé qu’elle avait failli lui jeter, accoudée à la fenêtre de sa chambre et complètement ivre morte, lorsqu’il l’avait raccompagnée chez elle, et ce bien après son couvre-feu. Mais elle ne lui dira pas, non. Ca lui ferait trop plaisir.

Ouais, i’m’semble qu’Ismène m’en avait parlé viteuf. Tu sais comment j’ai pas le feeling pour ce genre de trucs.
De quoi, qui, comment, tu déconnes j'espère ?

Ca lui faisait toujours bizarre qu’on fasse référence à sa sœur en la nommant Ismène, comme si une boule d‘acide venait se loger dans le creux de son ventre. Ismène, Ismène, et pas Céleste, sa petite sœur qu’elle chérissait tant et qui pourtant, lui apparaissait comme une parfaite inconnue lorsqu’on la désignait ainsi. Elle avait mis quelques secondes avant de comprendre à qui le roux faisait référence. Elle lâcha un «  ah oui, ma soeur » inaudible, lointain. Ismène ou Céleste, Antigone ou Constance, même combat, au moins le roux avait il encore la décence de l’appeler Constance. Elle se demandait d’ailleurs si Mallory le faisait consciemment, s’il s’appliquait particulièrement à l’appeler par le prénom que lui avait donné ses parents et non par celui qu‘elle avait hérité de son homonyme, s‘il avait devinait à quel point cela lui tenait à cœur, s‘il avait conscience d‘être sa bouée de sauvetage à elle dans cette folie gargantuesque. S‘il savait que si lui, son cher ami, commençait alors à la nommer ainsi, Constance se briserait comme un verre qu‘on sert un peu trop fort entre nos doigts furieux. Elle ne s’attarda pas longtemps sur ces questions - les filles se posent beaucoup trop de questions de toute manière, et il ne fallait pas trop en espérer de la part du cyclope -, vite balayées par l’incommensurable rage de s’être faite grillée comme un bleu. Constance avait beau adorer sa sœur, elle se jura de lui faire payer sa traîtrise, à cette pipelette ! Non mais. On ne fourvoie pas ainsi le cœur d’une jeune adolescente.

Elle regarda le borgne et se retint de lui avouer, blasée, qu’il n’aura jamais le « feeling pour ce genre de trucs », comme il disait. Quelques décennies plutôt, elle aurait pu porter une pancarte autour du cou avec inscrit en rouge et majuscules « tu peux me pécho sale roux » dessus, il n’aurait rien remarqué. Il aurait même été capable de lui balancer que son nouveau collier était « sympa, mais un peu gros ». S’il avait eu ce petit truc en plus, peut-être aurait-il décelé l’étincelle fébrile et fragile qui crépitait en ce moment même dans ses grands yeux bleus soulignés d’un noir intense. Finalement, sa gaucherie se révélait être un véritable cadeau du ciel. Elle-même préférait oublier la cadence un peu trop rapide de son palpitant, la mettant volontiers sur le compte de l’alcool.

Ton padre me faisait grave flipper mais je t’aimais bien aussi.

Elle éclata de rire à son tour, les images de son père poursuivant Mallory à travers le jardin du domicile familial, tuyau d’arrosage en main, lui revenant soudainement en tête. Elle admirait cette capacité que possédait Mallory à détendre l’atmosphère, même en abordant des sujets épineux, et Dieu savait que les Labdacides étaient reportés comme cas sensible auprès de Constance, au risque de la voir se transformer en une créature simiesque et hystérique prête à jeter son tampon ensanglanté à la face du premier venu… Ceci dit, s’il y avait beaucoup de sujets que Constance refusait d’aborder, outre sa famille, digne déléguée de la classe huppée des femmes chiantes, Mallory semblait briser tout ses tabous dans lesquels elle s‘était enfermée, et ce avec une insouciance relevant presque de l’insolence. Ah, mais parlons en de l’hardiesse du borgne ; ça aussi elle y était très sensible, avec sa main chaude qui empoignait fermement la sienne, ses longs cheveux roux avec lesquels elle jouait comme une gamine, ses sourires espiègles, ses idées farfelues qui la faisaient rire, et tout le reste, tout le reste qui formait une longue liste, trop longue liste qu’elle devrait jeter à la poubelle…

Viens, on va dans la réserve. Y’aura du champagne, des clopes, et p’t’être même des kebabs.

Elle sourit une nouvelle fois, ravie de cette proposition plus qu’alléchante. Il ne manquait plus que les putes et le vomi dans ce schéma jouissif, et encore, la brune était prête à se charger de la dernière partie, sa perfection maintes fois prouvée dans ce domaine. Une idée germa dans son esprit de pétasse défraichie.

La réserve ? Un endroit sombre et isolé ? C’est tentant. Tu n’as pas peur, j’espère ?

Et avec un sourire qui ne prévoyant rien de bon, elle lâcha la main du roux pour écourter la distance déjà bien mince qui les séparait, frottant irrévérencieusement ses hanches rondes contre celles osseuses du roux, et enfin poser son doigt fin sur les lèvres de Mallory. L’étincelle dansant plutôt dans ses yeux devenue brasier incandescent.

Qui sait ce que je pourrai faire à ce charmant minois de jeune fille de bonne famille…

Elle laissa sa phrase en suspens quelques secondes, mystérieuse, avant d’éclater d‘un rire franc et gras, toute fière de sa plaisanterie au sous-entendu salace. C’était que madame, sous ses airs de pincée du cul, aimait bien parfois jouer les chiennes. Surtout quand Mallory était la victime improvisée de ses blagues douteuses. Oh, elle mettra ça sur le dos du champagne, plus tard.

Blague à part, commença-t-elle en se détachant du roux, va pour le champagne, oh oui du champagne ! J’adore le champagne, elle accentua le -o pour faire comme les nouvelles bourgeoises, ça me donne l’impression d’être riche.

De toute façon, il n’avait pas besoin de son accord, le roux pouvait l’emmener où il voulait, du moment qu’il lui promettait l’euphorie de l’ivresse et la joie des cons. Il aurait pu l’embarquer à l’autre bout du monde qu’elle aurait pas craché un mot la Constance, ouais. Même qu’elle aurait rit très fort.


 
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